La mort du pêcheur par St Marcellin Champagnat

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amidelamisericorde
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La mort du pêcheur par St Marcellin Champagnat

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La mort du pêcheur par St Marcellin Champagnat :

C'est un arrêt, porté contre tous les hommes de mourir; après quoi vient le jugement.

Il faut mourir, mes frères. C'est un arrêt, qui a été porté contre tous les hommes, en punition du péché. Il faut mourir; terrible parole, qui mille fois a porté le trouble et le desespoir dans les coeur des impies. mais cela est arrêté, tous doivent mourir...
Mes frèsres qu'est ce qui trouble l'impie? Est la mort? sans doute. Cest ce qui suit... le jugement. .

Pensez-y, jeunes gens, qui vous disposez à vous livrer au libertinage, pendant ce temps, qui devrait être employé à se disposer à passer saintement le Carême. Pensez-y, pères et mères, maîtres et maitresses, qui avez la faiblesse de laisser courir vos enfant et vos domestiques dans ces exécrables assemblées. Pensez-y surtout, malheureux qui prêtez vos maisons, pour en faire des lieux de prostitution. Vos maisons sont des soupiraux de l'enfer qui infectent l'univers.

Je vais, mes frères, vous faire une peinture de ce qui se passe à la mort du pécheur.

Vierge, Refuge des pécheurs, priez votre adorable Fils, quil dispose les coeurs de mes auditeurs.

Je vais donc, mes frères, exposer à vos yeux le spectacle d'un mourant. Ecoutez-le; car nous devons tous mourir. . Pour que ce spectacle fasse sur nous plus d'impresion, mes frères, faisons une supposition. Figurez-vous, mes frères, que vous êtes arrivés à ce dernier moment; car certainement il arrivera pour vous, et peut-être y touchez-vous déjà! Imaginez vous que vous êtes au lit de la mort; qu'il ne vous reste que quelques heures à vivre; que vous éprouvez déjà de qu'on éprouve à ce dernier moment; c'est-à-dire une faiblesse extrême,  (...) une inquiétude mortelle, qui ne vous laisse aucun moment de repos; une crainte affreuse, qui trouble l'esprit, des palpitations fréquentes d'un coeur, qui se meurt; une sueur froide, qui se répand dans tout le corps, qui déjà sent le cadavre; les joues abattues et livides, les cheveux mouillés par la sueur de la mort, les yeux enfoncés, égarés et affreusement ouverts. Déjà ils n'aperçoivent plus les objets, qui sont autour de lui, une lampe à demi-éteinte brûle à coté de lui; des parents, des amis s'eloignent, les larmes aux yeux, se parlent à voix basse. Le Ministre de la religion s'approche, lui presente l'image de Jésus-Christ, en lui disant: Mon cher frère, voici l'image de votre Dieu, mort en croix, pour vous réacheter et vous délivrer de la mort eternelle. A peine peut-il desserrer les dents pour prononcer quelques paroles mal articulées. Enfin, abandonné de tout ce qu'il a de plus cher au monde, près de rendre le dernier soupir, entre le Ciel et l'enfer... encore trois minutes, et il aura paru au jugement de Dieu, sans avocat, mais seulement acompagné de ses bonnes oeuvres et de ses mauvaises actions. (...)

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http://www.champagnat.org/510.php?a=2b&id=618&cat=2

Source : champagnat.org

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
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