Ben mal cru. Et si certains sont pour, je peux imaginer qu'ils n'oseraient jamais venir le dire, en discuter, vu comment c'est perçu. Comme l'a dit catherine, en France on se fait frapper si on dit ce genre de choses...c'est du grand n'importe quoi.Heidi a écrit :pourtant, c'est ce que j'avais cru aussi, vu toutes tes réponses !
La France est-elle encore la "fille aînée de l’Eglise" ?
Retrouvez ci-dessous le texte de la conférence du cardinal Philippe Barbarin, à l’Académie des Sciences Morales et Politiques, lundi 15 avril 2013.
http://lyon.catholique.fr/?La-France-es ... e-la-fille
Chers amis
Oui, hier, j'ai désobéis aux menteurs ! Samedi, sur France info, c'était de l'intox ! " N'y allez pas, c'est la manif de tous les dangers !! "
Je suis arrivée à 13 h 10 à Saint Lazare. J'ai pris le métro pour retrouver une amie. Paris était bien calme, tout semblait normal, comme un dimanche ordinaire. Je suis arrivée chez mon amie pour le dessert et le café.
Nous avons rejoint la Manif pour tous au Trocadéro. Nous avons vu arriver le cortège, nous l'avons un petit peu regardé passer puis nous sommes entrés dans la manif. Oui, nous avons triché, nous n'avons fait que la moitié du parcours. C'est bien agréable d'être en début de cortège, on ne piétine pas, on marche. Par contre, il faut bien faire attention à ne pas perdre les amis.
Un type disait : " On est tous des casseurs, à midi, on a tous cassé la croûte ! "
Des gamins grimpés sur des abri bus, agitaient leurs drapeaux !
Place d'Iéna, des gamins se sont fait la courte échelle pour escalader la statue de Georges Washington et lui mettre un drapeau de la manif pour tous !
Nous avons traversé le Seine au pont de l'Alma, pont à péage ! Il y avait une grande banderole avec " Quête à 100 mètres " Les quêteurs avaient troqué lors grands sacs poubelles pour des sacs plus petits avec des anses.
Quai d'Orsay, il y avait des haut parleurs de la manif pour tous. En arrivant esplanade des Invalides, il n'y avait pas encore trop de monde, on a pu s'asseoir par terre. Les gens ont continué d'arriver. Il y avait beaucoup de bruit, impossible de téléphoner, je n' entendais rien ! Alors on s'est envoyé des SMS. " Sommes sous la tour Eiffel, monde fou !" ou " On est rue de Rennes, emplie de manifestants, y a-t-il de la place pour nous aux Invalides ? "
Oui, il y avait beaucoup, beaucoup de monde. Cette foule calme et paisible était très impressionnante. Comme pour les précédentes manif, toutes les générations étaient présentes.
Il y avait peut être moins de poussettes, la manif pour tous avait aussi organisé des gardes d'enfants. J'ai vu une mère changer les couches de son bébé dans sa poussette.
Il y avait des enfants avec leurs trottinettes.
Des gamins grimpaient sur les lampadaires pour voir et faire flotter des drapeaux.
J'ai vu deux jeunes femmes avec foulard sur la tête crier "un papa, une maman, rien de mieux pour un enfant", c'est peut être le papa (qui les a peut être plaquées) qu'elles réclament !
Des gens n'ont pas hésité à venir avec leurs béquilles !! des jeunes et des moins jeunes !
Certaines personnes n'avaient certainement jamais manifesté auparavant.
Parmi les discours, j'ai appris que le dimanche, jour de repos hebdomadaire, avait été supprimé par la révolution et 1793 et qu'il avait fallu plus de 100 ans pour le rétablir ! Pour lire le discours de Ludivine de la Rochère, présidente de La Manif pour Tous, vous pouvez vous connecter sur : lamanifpourtous.fr
Le ciel était avec nous : pas de soleil, donc pas d'insolation, pas une goutte d'eau mais un vent frisquet.
J'ai quitté la manif à 18h 45. Naïvement, je pensais traverser la Seine pour prendre le métro à Champs Elysées Clémenceau. Le pont était fermé. On a donc longé la Seine, le pont des Invalides était aussi fermé. Le Pont de l'Alma, celui que nous avons pris à l'aller étaient lui aussi fermé ! On commençait à en avoir marre !
Il fallait voir cela ! Entre les volontaires en T shirt jaune du service d'ordre de la Manif pour Tous et les barrières, il y avait un espace d'une dizaine de mètres. Pont fermé, c'est fermé avec des barrières. Non pas les barrières normales, mais des barrières hautes ! Et derrière les barrières, les policiers ou les CRS habillés en combattants, boucliers au poing, épaulettes de renfort ... prêts à bondir à l'assaut ! Parmi eux, il y a certainement de bons Pères de famille qui devaient être très mal à l'aise.
Nous avons pu traverser la Seine, avec nos drapeaux, par la passerelle pour piétons. Un bateau Mouche passait. Les gens nous ont tous faits des signes d'amitiés. Nous avons, à nouveau, longé la Seine pour prendre le métro au Pont de l'Alma.
Nous avons du faire la queue car il n'y avait qu'un seul tourniquet qui marchait ! Ils ont daigné ouvrir manuellement une porte pour faire passer les poussettes, juste une poussette, Papa et Maman devaient faire la queue pour passer dans le tourniquet ! Ils ont recommencé pour chaque poussette.Tout est fait pour énerver les gens et créer des incidents !
Gare Saint Lazare, le train avait un peu de retard (c'est souvent). Devant le grand panneau d'affichage, j'ai rencontré un collègue. Lorsque le numéro du quai a été annoncé, comme d'habitude, on s'est précipité. Avec le collègue, nous nous sommes perdus de vue. Comme d'habitude, je suis allée en tête de train car il y a moins de monde. Il restait des places assises. Le collègue était dans la partie bondée du train. Les agents de la SNCF n'ont pas été sympa. D'habitude, ils annoncent qu'il reste des places disponibles en tête de train. Je vais écrire au service client de la SNCF pour le signaler, d'autant plus qu'à l'aller comme au retour, les toilettes étaient indisponibles !
Voilà, ce fut une demi journée bien remplie !
Bonne journée
Amicalement
C
Chers amis
Dimanche, en quittant l'esplanade des Invalides, "les Veilleurs" avaient de grandes pancartes pour nous demander de rester veiller avec eux. Moi, j'avais un train à prendre.
J'ai donc été hier soir, lundi, à la veillée de Rouen, place de l'Hôtel de Ville. Nous étions une centaine, il y avait beaucoup de jeunes, mais aussi des moins jeunes.
C'est maintenant à nous, les ainés de prendre le relai, les jeunes, il faut qu'ils bossent, c'est la période des examens. (C'est ce que je pensais avant la veillée.) Après la veillée, j'étais calme et paisible. Alors, les jeunes qui bossent comme des malades avant les examens, une petite veillée ne peut leur faire que du bien. Le soir, ils dormiront bien et seront en pleine forme pour continuer les révisions.
Avant et après la veillée, en discutant avec les uns et les autres, j'ai entendu parler du site internet du " salon beige". Le connaissez vous ? En rentrant, j'ai tapé sur Google " salon beige" et j'ai cliqué sur "salon beige, manif pour tous". Il y a des photos et des commentaires de la manif que vous ne trouverez pas dans les journaux !
Si vous avez un peu de temps, voici un petit compte rendu de la veillée d'hier soir. Compte rendu de mémoire, car je n'ai pas pu prendre de note. La feuille de papier que j'avais dans ma poche, je l'ai donnée au responsable car il cherchait du papier pour écrire.
Sur le sol, était posée une grande banderole avec écrit : " VEILLEURS pour la FAMILLE " et la citation de Gandhi suivante : " D'abord, ils nous ignorent, ensuite ils nous raillent, puis ils nous combattent et enfin nous gagnons."
Pour ne pas que la banderole ne s'envole, des bougies, des petites bougies de dessous de plat dans des gobelets en plastique pour protéger la flamme du vent.
Nous étions assis par terre, (j'avais apporté un coussin), chacun avec une bougie allumée, tous autour de la banderole. Nous avions l'Hôtel de Ville derrière nous.
Face à la banderole, à nous et à l'Hôtel de Ville, ceux qui menaient la veillée. Ils avaient une trentaine d'années, deux hommes et deux femmes.
Il y avait un micro et un haut parleur portable posé par terre, orienté vers nous. Bonne acoustique, nous avons tous très bien entendu.
Un grand silence s'est établi. Il a commencé par dire : " La loi Taubira est votée, nous entrons en Résistance. Maintenant, il faut nous organiser et avoir de l'imagination pour durer. Après le mariage homo, ce sera la PMA et la GPA. La théorie du genre va être enseignée dans les écoles. Il faut protéger nos enfants, nos familles et toux ceux qui viendront. "
Il a ensuite parlé des événements de la soirée et de la nuit sur l'esplanade des Invalides.
Les Veilleurs étaient très nombreux, il y avait plusieurs groupes de Veilleurs, tous répartis autour de Dôme. Les CRS n'ont pas touché aux Veilleurs, ils les ont même protégés. Par contre des Veilleurs ont reçu des gaz, certains groupes ont du se déplacer, car l'atmosphère était devenue irrespirable.
Oui, il y avait des casseurs et des affrontement avec les CRS. Mais il y avait aussi beaucoup de policiers en civil. Certains ont même ôté leurs brassards orange et se sont mêlés aux casseurs pour affronter les CRS !!!
A un autre endroit sur la place, il y avait des pro mariage gay qui chantaient des chansons paillardes. Ceux là n'ont pas été inquiétés par la police !
La police a préféré s'en prendre à la veillée scout, c'est tellement plus facile d'attraper des innocents ! Ce n'est pas nouveau !
En 68, Papa m'avait mise en garde : " Ne va pas trop trainer du côté des manifs, pour la police, c'est tellement plus facile d'embarquer le pauvre type qui a le nez en l'air ! " Pour la manif du 13 janvier, je me suis souvenue de ses paroles, j'étais un peu inquiète. Comme tout s'est très bien passé, dans une atmosphère bon enfant, je n'ai eu aucune appréhension pour le 24 mars et le 26 mai, si ce n'est : les gens viendront-ils ?
La police a rempli les paniers à salade. Un policier a fait remarquer à son chef que les gens étaient bien tassés, Le chef a répondu : "les ordres sont les ordres" et on a continué à bourrer le panier à salade ! Ceux qui prenaient des photos de situations insolites ont été embarqués !
La veillée proprement dite a commencé par le chant de l'Espérance, l'hymne des Veilleurs.
On nous a lu une lettre ouverte à François Hollande, de quelqu'un qui s'était marié légalement en 1973 et qui se trouve maintenant marié illégalement ! En effet, la loi a changé !
On a lu un texte d'Antoine de Saint-Exupéry et une lettre du Père Daniel Ange aux Veilleurs.
Entre les textes, des chants : "Amitié, amitié, liberté" et un autre que je ne connaissait pas" Peut-on faire du pain sans levain ? Peut-on faire du vin sans raisin ? "
La veillée s'est terminée par l'Espérance.
Si cela vous intéresse, vous pouvez rejoindre les Veilleurs de Rouen, place de l'Hôtel de Ville, chaque lundi soir, de 21 h 30 à 23 h ou d'autres Veilleurs plus près de chez vous.
Amicalement
C
Lettre ouverte au Président de la République après la rafle des Champs-Élysées du 25 mai 2013
Monsieur le Président de la République,
Jeune officier dans la Réserve Opérationnelle de l’Armée de Terre, arrêté arbitrairement lors de la Rafle des Champs-Élysées le 25 mai 2013 et détenu pendant 24 heures, je vous prie de vouloir bien me retirer mes décorations militaires. Le déshonneur que vous m’avez fait subir ne me permet plus de porter dignement le symbole de respect qui m’était consenti par la Nation.
Juriste dans le civil, diplômé de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr et d’un master 2 de relations internationales Sécurité Défense, je pensais être digne de la République en ayant su intégrer les valeurs et les vertus enseignées tout au long de mon éducation.
N’étant pas habitant de notre Capitale mais simple provincial, je me dirigeais vers la tombe du Soldat Inconnu afin de me recueillir auprès de nos aïeux tombés pour notre Liberté. Je remontais l’Avenue des Champs-Élysées lorsque des mouvements de foule m’ont interpellé. Je me suis naturellement rapproché de ce qui semblait être le centre d’une action de protestation. J’ai reconnu des drapeaux de « La Manif pour Tous ». Je ne voyais que des jeunes gens obstinés mais pacifistes.
Entrainé pour des missions de protection du territoire comme Vigipirate, je venais d’apprendre que l’un de mes camarades fut blessé sur le parvis de la Défense en effectuant sa mission quelques heures auparavant. Troublé par tant d’agitation parisienne, je restais spectateur et stupéfait de la violence avec laquelle nos forces de l’ordre agissaient contre ces jeunes. Les images parlent d’elles- mêmes. Je connais la difficulté de maîtriser une foule et je ne remets pas en cause les agissements individuels de notre Police qui exécute les ordres hiérarchiques.
Cependant, je suis indigné par les arrestations complètement arbitraires organisées à la veille d’une manifestation autorisée par la Préfecture.
J’ai été neutralisé alors que je n’étais que passant curieux et spectateur silencieux ! Un commandant me pointant du doigt et ordonnant à ses subordonnés de « m’embarquer » après un échange de regard… Était-il trop clair pour sembler innocent ? Ma coiffure d’officier leur semblait-elle trop courte pour incarner le simple badaud, pourtant chef de Piquet d’Honneur d’une commémoration quelques jours auparavant pour le 68ème anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945… les mots prononcés par le Préfet me résonnent encore à la lecture du message de Monsieur Kader Arif, Ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants qui a dénoncé les pratiques politiques des nazis sur les individus jugés indignes. La jeunesse française éduquée et instruite vous semble-t-elle indigne Monsieur le Président ?
Oui, nous pouvons parler d’une RAFLE. Organisée par vos services ce soir-là. Aucune de mes (nos) libertés n’ont été respectées. Arrêté sans aucune raison, je n’avais ni signe ostentatoire partisan, ni comportement agressif. J’ai été embarqué avec véhémence comme un vulgaire délinquant, sans aucune sommation, sans aucune explication, sans aucune considération. Je n’ose parler des conditions de détention. Vingt-quatre heures de garde à vue Monsieur le Président, permettez-moi de vous rappeler que « la force sans le droit rend la vérité abjecte ».
Je ne me permettrais pas de qualifier votre opération de rafle si des arrestations massives et improvisées n’avaient pas été constatées. Ces vingt-quatre heures de détention ont au moins eu le mérite de permettre l’échange avec mes codétenus… les nombreux cadres dirigeants et étudiants supérieurs qui m’entouraient me faisaient penser à ces élites que l’on enferme par crainte qu’ils deviennent des vecteurs de conscience.
Déshonoré par ces méthodes, je suis profondément blessé et vous prie de vouloir bien me retirer mes décorations militaires qui me rendaient fier d’incarner l’Amour profond de Notre Patrie et les devoirs qu’elles impliquent.
« On meurt pour une cathédrale non pour des pierres, pour un peuple non pour une foule. On meurt par amour de l’homme s’il est clé de voûte d’une communauté, on meurt pour cela seul dont on peut vivre », Antoine de Saint-Exupéry.
Afin de vous faciliter les démarches administratives, puisqu’ayant subi des retards répétitifs relatifs à ma solde, je prends bien naturellement des précautions d’usage en vous transmettant mon identifiant défense, communément appelé, le matricule : 0739020120.
Vous remerciant par avance pour votre Diligence,
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mon profond respect.
Chers amis
Hier soir, j'étais avec les Veilleurs. Nous étions au moins 150, assis en rond autour de la banderole des VEILLEURS pour la FAMILLE et d'une autre portant l'inscription : Libérez NICOLAS, PRISONNIER POLITIQUE. Cette veillée était dédiée à Nicolas, un des cinq jeunes qui sont à l'origine des Veilleurs. C'est donc un non violent. Et pourtant, il est en prison ! Comme d'habitude, nous avons commencé la veillée par chanter l'Espérance, l'hymne des Veilleurs.
Ensuite, on nous a lu les déclarations de ses deux avocats. Ils racontaient les faits. Rien est à la charge de Nicolas. Les policiers qui l'ont coursé, arrêté, saucissonné, n'ont jamais témoignés. Quant à la rébellion dont les journalistes ont parlé, c'était que Nicolas avait refusé les prélèvements ADN. Ces journalistes n'ont jamais dit que les syndicalistes et ceux qui fauchent les champs d'OGM, ont toujours refusé les prélèvement ADN ! Les avocats ont aussi faits quelques commentaires. Ils ont reçu le soutien de beaucoup de collègues, même de ceux qui soutiennent le mariage pour tous. Ils sont outré des dérives totalitaires. Ils ont rappelé le succès du livre : "Indignez vous", mais que Nicolas, lui, n'avait pas le droit de s'indigner !
Une autre voix nous a lu un texte, publié dans Le Point. Un Magistrat qui prend le pseudonyme de Malesherbes, l'avocat de Louis XVI, est outré du sort réservé à Nicolas. Il dénonce l'injustice faite à Nicolas," le deux poids et deux mesures" en comparant le sort réservé à Nicolas avec celui des casseurs du Trocadéro lors de la fête de PSG ! Il incite ses collègues à faire de la Résistance.
Une autre voix nous a lu un texte de Blaise Pascal sur le Force et la Justice : la Force doit être juste et la Justice doit être forte.
On nous a aussi lu la Charte des Veilleurs avec ses 7 principes : la Non violence, la culture, la lumière, l'espérance, l'ouverture, la générosité et l'engagement.
Un jeune, Matthieu, nous a raconté sa garde à vue. Il a commencé par dire :" Nicolas n'a RIEN fait de mal. Moi, j'ai pris un risque, je suis monté sur le toit du PS, rue de Solferino à Paris. Nous, on n'a rien dégradé, c'est la police, en venant nous déloger qui a fait des dégâts ! On a tout filmé. On s'est laissé embarquer par la police, sans résister. Dans le panier à salade, ils nous ont fait faire le tour de Paris, tous les commissariats étaient plein de jeunes de la Manif pour Tous ! Ils ont fini par nous mettre dans un dépôt assez sordide. Cela a duré 3 jours. Pour nous remonter le moral, on a chanté. Nous avons aussi senti de la bienveillance chez beaucoup de policiers qui ne comprennent pas ce qu'on leur demande de faire ! Ils nous ont été transférés au Palais de Justice. Nous serons jugés le 25 juillet, motif : "violation de domicile " ! Vu ce qui est arrivé à Nicolas, j'ai moi aussi des chances d'aller en prison."
Puis il a ajouté : "Je ne regrette rien. " Spontanément, on l'a tous applaudi. J'ai été impressionnée par son calme : aucune animosité, aucune haine dans ses paroles. Nicolas et lui m'ont fait penser aux Apôtres après la Pentecôte lorsqu'ils ont été faits prisonniers.
Comme les autres fois, pendant les lectures, on sentait une grande très écoute, pas de bavardage ! Entre les lectures, nous avons chanté. Comme il faisait froid et qu'il y avait du vent, nos voix étaient moins mélodieuses que les autres fois.
Après la veillée, nous sommes allés en procession, avec nos bougies à la main, en chantant l'Espérance, depuis l'Hôtel de Ville jusqu'au Palais de Justice. Là, on a accroché sur les grilles la banderole portant l'inscription :" Libérez NICOLAS, PRISONNIER POLITIQUE ". Nous avons aussi déposé nos bougies sous la banderole. Combien de temps restera-t-elle en place ?
Rendez vous lundi prochain pour une prochaine veillée.
L'avez vous entendu ce matin sur les ondes ? Cette nuit le directeur de cabinet du préfet de police en personne s'en est pris aux Veilleurs. Il en a fait embarqué 52 !!. Vous pouvez consulter le site :La table Ronde (latableronde).
http://latableronde.wordpress.com/2013/ ... epublique/
Pour soutenir tous ces courageux, prions pour que le Saint Esprit leur donnent la Force de continuer.
Prions aussi pour tous ceux qui sont empêtrés dans leurs mensonges, que le Saint Esprit les éclairent.
