Un jour, Un saint

Postez ici vos intentions de prière.
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29 août : Martyre de Saint Jean-Baptiste (Décollation)

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SAINTS DU 29 AOUT

29 août : Martyre de Saint Jean-Baptiste (Décollation)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,17-29.


Car c'était lui, Hérode, qui avait fait arrêter Jean et l'avait mis en prison.
En effet, il avait épousé Hérodiade, la femme de son frère Philippe, et Jean lui disait :
« Tu n'as pas le droit de prendre la femme de ton frère. »
Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mettre à mort.
Mais elle n'y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c'était un homme juste et saint, et il le protégeait; quand il l'avait entendu, il était très embarrassé, et pourtant, il aimait l'entendre.
Cependant, une occasion favorable se présenta lorsque Hérode, pour son anniversaire, donna un banquet à ses dignitaires, aux chefs de l'armée et aux notables de la Galilée. La fille d'Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi tout ce que tu veux, je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c'est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu'est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean le Baptiste. » Aussitôt la jeune fille s'empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la tête de Jean Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment fait devant les convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l'ordre d'apporter la tête de Jean. Le garde s'en alla, et le décapita dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Lorsque les disciples de Jean apprirent cela, ils vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.
Bible - © AELF, Paris

Décollation de St Jean-Baptiste

Litanies de Saint Jean Baptiste

Sermon de Saint Augustin pour la Décollation de Saint Jean Baptiste

1. Quand on eut fini de célébrer la naissance d'Hérode, la fille d'Hérodiade dansa au milieu de la salle du festin, et sa danse plut au roi. Toutefois, le jour où était né ce misérable lui procura moins de joie qu'à Jean-Baptiste, bien que celui-ci y ait perdu la vie; car il y a plus d'avantage à prendre en Dieu une nouvelle naissance, qu'à venir au monde pour appartenir au diable. Ce jour fut donc, à bien dire, celui de la naissance, non pas de l'impie Hérode, mais du Prophète ; et c'est chose facile à comprendre : en effet, le jour où il a souffert le martyre, Jean est entré en possession de la bienheureuse éternité, tandis qu'Hérode est tombé sous les coups de la mort le jour où il est né.

N'est-ce pas un triste et lamentable jour, celui où un homme, après avoir ouvert, pour la première fois, les yeux à la lumière, se trouve amené, non pas à recueillir la flatteuse réputation que procure une vie de Miséricorde et de mansuétude, mais à se déshonorer par une vilaine et cruelle action? Jean avait été jeté en prison comme coupable d'avoir proféré une réprimande imméritée ; car, pour ceux qui vivent mal, les préceptes de la justice sont insupportables : personne ne lui reprochant plus dès lors son inqualifiable désordre, le roi Hérode s'abandonnait à la joie.

Après la condamnation du Prophète, qui avait osé signaler l'odieuse conduite du tétrarque, qui est-ce qui se serait senti le courage de reprendre ou d'avertir librement cet orgueilleux ? Des peines sévères ne menaçaient-elles pas d'avance l'homme assez indépendant pour protester ? D'ailleurs, les rois coupables ne trouvent-ils pas des flatteurs qui approuvent même leurs crimes et leurs hontes?

2. Mais c'en est assez. Voici venu le jour de la naissance du roi ; il nage dans la joie on le complimente sur la prolongation de son existence, sur le nombre croissant de ses années. Pourrait-il ne pas recevoir avec plaisir de si flatteuses paroles ? Aveugle perspicacité des hommes ! Ils se complaisent dans le présent ou dans le bonheur, et il ne savent prévoir ni l'avenir, ni les retours de la fortune !

Bientôt, l'intérieur de la demeure royale se revêt de splendides et luxueux ornements: sous ces lambris dorés se prépare un sanglant festin. Des festons de verdure contournent les portes, les murs se tapissent de fleurs ; partout, dans ces appartements néfastes et bientôt remplis d'horreur, on aperçoit des couronnes: on s'y croirait sous l'épaisse feuillée d'un bois. Tous les charmes du printemps, amenés par l'art, semblent s'y rencontrer pour tromper le regard et y représenter la nature dans ce qu'elle a de plus gracieux. Mais si quelqu'un y trouva du plaisir, ce fut, non pas Hérode, mais Jean-Baptiste : si le parfum des fleurs vint flatter quelqu'un, ce fut, non pas le roi, mais le martyr.

A voir le tyran de la nation juive étaler, dans une salle de festin, tant de richesse et de faste, on eût dit qu'il voulait fêter aussi joyeusement ses convives, que s'il leur sacrifiait dans un repas tous ses revenus et sa fortune. Des meubles en grand nombre et d'un luxe inouï éblouissent les yeux : de tous côtés, des vases d'un travail étonnant et d'une valeur sans égale, pour montrer, non-seulement la magnificence d'Hérode, mais aussi son opulence, pour rassasier la vue de ses amis et de ses clients par la beauté et la diversité des ornements, en même temps que des mets recherchés satisferont leur appétit ainsi se réalisera le véritable idéal d'un festin, puisque, d'une part, la table ne laissera rien désirer à l'estomac, et que, de l'autre, des prodiges de luxe ne laisseront rien désirer aux yeux.

Les invités arrivent donc plus tôt que d'habitude, ils se pressent sous les portiques; ce ne sont que des cris de joie, carie diable aiguise leur appétit, et il a soif du sang humain. Tout le monde s'assied, on étend les riches tapis de pourpre sur les lits brodés, les ministres se hâtent d'apporter les mets, les tables en sont chargées, et bien que rien ne manque dans cette profusion, le pauvre Hérode trouve encore ce festin incomplet ; car sa cruauté n'a point là de quoi manger, ou, plutôt, de quoi dévorer. Lire
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30 août : Bienheureux Eustaquio Van Lieshout

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SAINTS DU 30 AOUT

30 août : Bienheureux Eustaquio Van Lieshout

Prêtre


Seigneur, Père de bonté, en Père Eustaquio,
vous nous avez donné un modèle accompli
de charité et soin apostolique.

En imitant votre Fils, Jésus-Christ,
il a reconnu chez les pauvres,
les malades et les souffrants,
l’image vivante de votre Miséricorde,
en se mettant entièrement au service
des "plus petits parmi les frères".

Accordez-nous la grâce de suivre son exemple
pour que nous puissions, un jour,
être accueillis dans la plénitude de votre amour.

Nous vous le demandons par Jésus-Christ,
votre Fils, qui vit et règne avec vous,
dans l’unité du Saint Esprit. Amen.

Biographie du Bienheureux Eustaquio Van Lieshout.
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31 août : Saint Raymond Nonnat

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SAINTS DU 31 AOUT

31 août : Saint Raymond Nonnat

Cardinal


Raymond naquit en 1204 en Catalogne. Il fut surmonné Nonnat (non natus en latin, non-né) car on le mit au monde par césarienne alors que sa mère était décédée.
Il fut ordonné prêtre en 1222, et entra dans l'Ordre de la Merci, qui s'occupait de la délivrance des chrétiens détenus par les musulmans, allant même jusqu'à prendre leur place en attendant que la rançon puisse être versée pour leur libération.
Raymond Nonnat fut lui-même emprisonné en échange de la libération de plusieurs captifs.
Il fut martyrisé lors de celle-ci parce qu'il évangélisait ses
compagnons de détention.
C'est Saint Pierre Nolasque qui réunit la rançon pour sa libération.
Il fut nommé cardinal en 1240, mais mourut avant d'avoir pu
rejoindre Rome.
Il fut canonisé en 1657 par Alexandre VII. Il est le saint Protecteur des femmes enceintes et des sages-femmes.

St Raymond Nonnat, confesseur

s. Raymond Nonnat (Bréviaire)

Prière à Saint Raymond Nonnat
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1er septembre : Saint Gilles

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SAINTS DU 1er SEPTEMBRE

1er septembre : Saint Gilles

Abbé


Saint Gilles naquit à Athènes en 640. Il s'illustra très tôt par de nombreux miracles et sa renommée fut telle qu'il décida de quitter son pays.

Après un passage à Rome, il continua son voyage jusqu'en Provence où il se retira dans une grotte de la forêt nîmoise. Il y vécut pour Dieu dans le jeûne et la prière, avec pour seule compagne une biche qui assurait sa subsitance de son lait.

Alors qu'il habitait depuis trois années dans ce refuge, un roi Wisigoth, Wamba, qui avait organisé une battue dans le bois où il se trouvait, prit en chasse la biche qui vint se réfugier exténuée aux pieds de Saint Gilles.

Le roi, à l'issue de cette poursuite trouva Saint Gilles blessé par une flèche à la main dont la plaie ne se refermera jamais.

Saisi de pitié, il proposa à Saint Gilles d'ériger un monastère dans la vallée Flavienne où celui-ci y fut abbé et le conseiller du pape et des rois.
Il mourut dans l'église de son ermitage le 2 septembre 720.

Il est le saint Protecteur des estropiés et il est invoqué contre  la stérilité des femmes, le cancer, les dépressions et les convulsions. Son prénom vient de l'occitan sent Gely ou Geris.  


Mémoire de St Gilles, abbé

Litanies de Saint Gilles

Prière à Saint Gilles pour les enfants

La légende de saint Gilles d’après Guillaume de Berneville


Depuis trois ans qu'il était au désert, ne faisant qu'adorer Dieu, croire en lui et le servir, Gilles n'avait jamais vu un homme et n'en avait entendu. Il n'avait plus mangé depuis quelque mille jours ni pain, ni viande, ni poisson, ne vivant que de racines et, par gourmandise peut-être, de cresson. Mais tant vont les choses pour ceux qui se mortifient, qu'à la fin la santé défaille, les forces disparaissent et la maladie guette : à ce point en était donc Gilles, qui ne se sentait guère bien portant.

Or, écoutez le joli miracle que Dieu fit pour son serviteur. Un jour qu'il était dans sa cabane de feuillages, priant selon 1'ordinaire, l'ermite entendit du bruit dans les fourrés et il vit devant lui paraître une biche sauvage qui, sans crainte, s'avançait vers lui. Elle était étrangement belle, beige clair et le regard d'une exquise douceur. Ses pis étaient pleins de lait. Comme Gilles, en silence, la regardait approcher, la biche entra dans la logette et se coucha à ses pieds, comme pour lui signifier qu'elle s'offrait à le servir. Et Gilles, à qui les intentions du Seigneur étaient toujours assez claires, comprit que Dieu la lui envoyait.

Et voici comment la biche miraculeuse servit l'ermite affaibli. Pour lui rendre des forces, fallait-il mieux que le lait ? Chaque jour, elle courait la campagne paissant les prés : quand venait l'heure de dîner point n'était besoin que Gilles l'appelât, car elle savait parfaitement l'heure et rentrait d'elle-même auprès de son ami. Gilles lui avait fait une logette de feuillages près de la sienne afin qu'elle fût protégée du froid de la nuit. Et cela dura de longs mois, peut-être des années, sans que quiconque d'humain connût cette histoire, hormis le Seigneur, qui connaît tout.

Or, en ce temps-là, le maître du pays était Flovent duc de Provence et de Gascogne, prince puissant, qui était soumis au Grand Charles, alors roi de France. C'était un homme fort courtois, élevé à la française, honnête chrétien et bon chevalier. II n'avait qu'une passion au monde, la chasse, et son équipage était des plus beaux. C'était merveille de voir ses éperviers, ses vautours, ses gerfauts, et les chiens de sa meute, limiers, mâtins et lévriers. Il n'était point d'exemple que cette meute, une fois lancée, eût abandonné la poursuite, et 1'on ne comptait plus les cerfs, les daims, les chevreuils et les biches qui avaient été mangés à sa table, sans compter maintes autres bêtes sauvages. Ses terres allaient jusqu'au bord du Rhône, à l'endroit où il est le plus large, non loin de la vieille ville d'Arles, où le grand saint Césaire enseigna. Aussi quand, poursuivis par les chiens, les animaux étaient arrêtés par le fleuve, bien rares étaient ceux qui avaient chance d'échapper.

C'est au temps de l’Avent que vient la saison de chasser la biche. Flovent était à Montpellier, et, pour distraire ses vassaux et leur plaire, il les invita tous à une grande chasse, les plus petits comme les plus hauts. Levé de bon matin, il partit donc avec deux meutes et toute la vaste cavalcade de ses hôtes. Des deux meutes la moins bonne prit deux cerfs et la meilleure en a pris quatre. Mais c'était une biche que voulait le duc Flovent et de n'en point trouver il commençait à se mettre en colère quand son veneur lui signala la plus belle, la plus élégante des biches que jamais la Camargue eût vues... Et tout l'équipage de courir après elle. Lire la suite
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2 septembre : Saint Just de Lyon

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SAINTS DU 2 SEPTEMBRE

2 septembre : Saint Just de Lyon

Evêque


Il serait né dans la première moitié du IVe siècle à Tournon sur les bords du Rhône et est issu d'une famille aristocratique.
Il aurait suivi l'enseignement religieux de saint Paschase, l'archevêque de Vienne de l'époque et devint diacre de l'église de Vienne.
Il est par la suite élu évêque de Lyon par les fidèles de la ville à une date inconnue après le milieu du IVe siècle.
L'Église de Lyon célébrait autrefois saint Just à quatre reprises dans l'année : son ordination le 14 juillet, la translation de ses reliques à Lyon le 4 août, sa mort le 2 septembre et son passage en Égypte le 14 octobre.
La fête de la translation de ses reliques est encore célébrée dans le diocèse de Lyon, en plus de sa fête, jusqu'au XXe siècle.

Une biographie de Saint Just de Lyon.
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3 septembre : Saint Grégoire le Grand

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SAINTS DU 3 SEPTEMBRE

3 septembre : Saint Grégoire le Grand

Pape et Docteur de l'Eglise.


Saint Grégoire le Grand naquit vers 540 dans une famille
aristocrate romaine. Après avoir terminé son droit il fut nommé gouverneur de Rome.
Il entra dans la vie religieuseaprès quelques années dans cette fonction et fonda quelques monastères.
Il se consacra également aux pauvres. Dès son élection à la Papauté dès 590, il se dévoua principalement aux oeuvres de charité et à l'activité missionnaire. Il légiféra en matière de Liturgie et de Chant Sacré et écrit abondamment dans le domaine moral, spirituel et pastoral.
Il rendit son âme à Dieu en 604 et son culte s'instaura rapidement.
Il est invoqué contre la peste et la goutte.
Il est le saint Protecteur des papes, des chanteurs, des musiciens, des passementiers et des enseignants.

Saint Grégoire à l'empereur Maurice : « J'attends plus de la Miséricorde de Jésus, de qui vient la justice, que de votre piété »

Biographie de Saint Grégoire le Grand.

Prière de Saint Grégoire le Grand.

Doctrine pénitentielle de Saint Grégoire le Grand.

Le livre de la règle pastorale du pape St Grégoire le Grand.

Un extrait de son homélie la brebis et la drachme,

ses homélies,
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4 septembre : Sainte Rosalie de Palerme

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SAINTS DU 4 SEPTEMBRE

4 septembre : Sainte Rosalie de Palerme

Vierge


Rosalie naquit à Palerme en 1130. Elle serait la fille du Duc Sinibald, un descendant de Charlemagne.
La légende raconte que pour fuire le mariage que souhaitait lui imposer son père, elle s'enfuit dans la montagne pour y vivre en ermite.
Réfugiée sur le mont Pellegrino en Sicile, elle y vécut dans l'ascèse, en recluse d'une vie de pénitences et de prières.
Son culte débuta au XIIème siècle et connu un regain lors de la découverte de ses reliques au XvIIème siècle. Un sanctuaire a été bâti à cet endroit.
On l'invoque pour repousser les épidémies. Elle est la sainte Patronne de la ville de Palerme.
Son nom vient du latin qui signifie Rose.

Biographie de sainte Rosalie de Rome.

Le sanctuaire de Sainte Rosalie de Palerme.

Neuvaine à Sainte Rosalie de Palerme.

Prière à Sainte Rosalie de Palerme.

Chapelle du voeu de Sainte Rosalie et de la Sainte Vierge.

Rosaire pour Sainte-Rosalie.
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5 septembre : Sainte Mère Teresa de Calcutta

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SAINTS DU 5 SEPTEMBRE

5 septembre : Sainte Mère Teresa de Calcutta

Religieuse


Cette messagère lumineuse de l'amour de Dieu est née le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l'histoire des Balkans. Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, elle fut appelée Gonxha Agnès.
Elle reçut sa première communion à l'âge de cinq ans et demi et fut confirmée en novembre 1916.

Le jour de sa première communion, elle fut remplie d'un grand amour pour les âmes. La mort soudaine de son père quand elle avait environ huit ans, laissa la famille dans une condition financière difficile.
Drane éleva ses enfants avec amour et fermeté, influençant beaucoup le caractère et la vocation de sa fille.

La formation religieuse de Gonxha fut soutenue par la paroisse jésuite très active du Sacré Coeur dans laquelle elle était bien engagée.

Mère Teresa disait : "La prière dilate le coeur. Sans la force de la prière, notre vie serait insupportable."

Des prières de Mère Teresa

Une neuvaine à Mère Teresa
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6 septembre Saint Zacharie

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SAINTS DU 6 SEPTEMBRE

6 septembre : Saint Zacharie

Prophète de l'Ancien Testament

Chapitre 1, 12 à 17


12 Et l'ange de l'Eternel prit la parole et dit : Eternel des armées, jusques à quand n'useras-tu pas de Miséricorde envers Jérusalem, et envers les villes de Juda, contre lesquelles tu as été indigné ces soixante-dix ans ?
13 Et l'Eternel répondit à l'ange qui parlait avec moi, de bonnes paroles, des paroles de consolation.
14 Et l'ange qui parlait avec moi me dit : Crie, disant : Ainsi dit l'Eternel des armées : Je suis jaloux d'une grande jalousie à l'égard de Jérusalem et à l'égard de Sion ;
15 et je suis courroucé d'un grand courroux contre les nations qui sont à leur aise ; car j'étais un peu courroucé, et elles ont aidé au mal.
16 C'est pourquoi, ainsi dit l'Eternel : Je suis revenu à Jérusalem avec Miséricorde ; ma maison y sera bâtie, dit l'Eternel des armées, et le cordeau sera étendu sur Jérusalem.
17 Crie encore, disant : Ainsi dit l'Eternel des armées : Mes villes regorgeront encore de biens, et l'Eternel consolera encore Sion, et choisira encore Jérusalem. Lire

Biographie
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7 septembre : Saint Jean de Novgorod

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SAINTS DU 7 SEPTEMBRE

7 septembre : Saint Jean de Novgorod

Archevêque


Saint Jean, archevêque de Novgorod, y naquit de pieux parents, Nicolas et Christina. Il passa son enfance dans un environnement paisible.
A la mort de leurs parents, Jean et son frère Gabriel décidèrent de fonder un petit monastère en l'honneur de l'Annonciation de la Très Sainte Mère de Dieu, utilisant pour ce faire leur héritage.
Ils bâtirent au début une église en bois, mais peu après ils en firent aussi une autre en pierre. Leurs bonnes intentions n'étaient pas sans rencontrer de difficultés. Avant l'achèvement de l'église en pierre, les frères avaient épuisé toutes leurs ressources. Ce n'est que par leur foi vivante et infatigable qu'ils purent continuer ce qu'ils avaient entrepris. Ils se tournèrent vers la Reine des Cieux pour lui demander de l'aide, au nom de laquelle cette oeuvre plaisante à Dieu avait été entamée.

Grâce à leur foi sans faille et leur zèle, elle leur manifesta sa Miséricorde. Dans une vision, elle leur dit que tout le nécessaire pour achever le temple leur serait fournit. Le lendemain matin, les frères virent un splendide cheval chargé de 2 sacs d'or. Personne ne vint le chercher, et les frères ayant pris les sacs, le cheval disparut. C'est ainsi que la Mère de Dieu était intervenue en faveur du monastère. Lorsque le monastère fut achevé, sous la protection de la Mère de Dieu, les frères reçurent l'habit monastique du schème. Saint Jean prit le nom de saint Elie, et saint Gabriel celui de saint Grégoire. Les Chroniques rapportent que saint Jean fut fait évêque en 1162. Sa première lettre pastorale fut adressée au clergé de son diocèse. Elle était empreinte d'un touchant souci pour son troupeau, écrite dans un esprit de guidance paternelle :

"Il a plût à Dieu et à la Très Sainte Mère de Dieu, à travers vos prières, que moi, homme insignifiant, je ne refuse pas cette haute charge, pour laquelle je suis indigne. Puisque vous-mêmes m'avez encouragé à l'accepter, je vous prie dès lors de m'écouter.."Le saint leur parlat de la vocation de pasteur. Il était soucieux pour son troupeau, ne voulant pas seulement châtier mais aussi guérir ceux qui vivaient dans le péché.

"Au début de mon discours, je vous demande de ne pas vous attacher trop à ce monde, mais d'être plutôt instructifs pour le peuple. D'abord, veillez à ce qu'ils ne s'adonnent pas à la boisson. Vous savez bien qu'à travers ce vice, la plupart périssent, pas seulement le peuple mais nous aussi. Quand vos enfants spirituels viennent vers vous avec repentance, questionnez-les avec douceur. Il n'est pas convenable de leur imposer de rudes pénitences. Ne méprisez pas la lecture de livres, parce que si nous ne le faisons pas, alors qu'est-ce qui nous distinguera des gens incultes?... N'imposez pas de pénitences aux orphelins.. Que tout se passe convenablement, car le joug du Christ doit être léger."(...) Lire

L'icône de la Mère de Dieu du
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8 septembre : Nativité de la Vierge Marie

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SAINTS DU 8 SEPTEMBRE

Acte de réparation à la Vierge Immaculée

Très Sainte et Immaculée Vierge Marie, Mère de Dieu, qui êtes aussi notre Mère : nous nous agenouillons respectueusement devant vous, afin de réparer par ce témoignage d’honneur et d’amour toute la souffrance que vous ont causée à vous et à votre Divin Fils, la négligence, l’ingratitude, le reniement et les blasphèmes.

Ô Marie, chef-d’œuvre incomparable de la Très Sainte Trinité, objet des complaisances éternelles de Dieu ! Le Fils Eternel de Dieu est votre Fils selon la nature humaine, le sang de votre sang. Votre dignité touche ainsi à l’infini ; vous êtes, ô Marie, l’Immaculée Conception, pleine de grâces et de mérites, la Vierge-Mère, la Reine du Ciel et de la terre. Vous êtes notre Co-Rédemptrice, notre Médiatrice et notre réconciliatrice. Vous êtes la Mère de la Sainte Eglise et l’exterminatrice de toutes les hérésies, la Trésorière du Cœur de Jésus, la Dispensatrice de toutes les faveurs célestes, la Toute-Puissance suppliante, la Mère de miséricorde, notre Consolatrice et notre Refuge.

Votre bonté et votre miséricorde égalent votre force et votre dignité. Et cependant, il y a des malheureux qui, comme de vrais suppôts de l’enfer, vous dédaignent et vous insultent, vous et votre Divin Fils. Il en est qui méconnaissent votre dignité incomparable. Et vos bontés maternelles. D’autres qui sapent l’œuvre de la Rédemption dans les âmes rachetées par le sang de Jésus et qui cherchent à déchristianiser le monde.

Et combien, même parmi les chrétiens, qui aiment trop peu leur Mère et montrent par leur manière d’agir qu’ils n’ont pas assez de confiance en Vous, Mère de miséricorde, consolatrice des affligés, et refuge des pécheurs. Combien qui se flattent, ô Mère, de vous aimer de tout cœur et continuent étourdiment de renouveler par le péché les souffrances de Jésus et de transpercer votre Cœur maternel. Et moi-même que j’estime peu ce que vous êtes pour nous ! Que de fois je me suis joint aux bourreaux du Calvaire ! Et, au lieu d’être pour vous un fils aimant, j’ai trop souvent attristé votre tendre cœur de Mère par ma négligence et mon indifférence.

Ô Cœur maternel de Marie, ayez pitié de nous ! Miséricorde et conversion pour ceux qui cherchent à déraciner dans les âmes des pauvres et des enfants l’amour pour Jésus et pour vous. Miséricorde et conversion pour tous les pécheurs ! Miséricorde et pardon pour moi aussi, pour toutes mes fautes et mes négligences !

A titre de réparation, ô la meilleure des Mères, je vous offre la louange et tout l’honneur qui vous ont jamais été rendus par le ciel et la terre, en particulier par le Divin Cœur de Jésus. Je vous présente tout l’hommage qu’on vous rend aujourd’hui sur toute la terre, en public et au foyer. Je m’offre aussi moi-même avec mon amour d’enfant et ma piété, avec toutes les adversités et les bonnes actions de ce jour. Je vous promets d’être désormais tout vôtre, d’animer et de répandre votre culte, tant que je le pourrai.

Ô bonne Mère, répandez en nous et sur le monde entier, le surplus de votre miséricorde maternelle, en même temps qu’une vive piété pour Jésus et votre Saint Cœur ! Exterminez les hérésies, et écrasez pour toujours la tête du serpent infernal ! Obtenez la paix pour la terre, et la victoire pour notre Mère la Sainte Eglise ! Régnez sur nous et sur le monde entier, et que, par votre règne, nous arrive le règne du Divin Cœur de Jésus ! Ô bon Jésus, je vous en conjure par l’amour que vous portez à votre Mère : accordez-moi de l’aimer vraiment comme vous l’aimez et comme vous désirez qu’elle soit aimée. Ainsi-soit-il !

Indulgence plénière pour tous ceux qui, le premier samedi du mois vont à communion
et font acte de Réparation pour les blasphèmes contre la Vierge Immaculée

sur la Nativité de la Vierge de Saint Jean Damascène

Neuf mois étant accomplis, Anne mit au monde une fille et l'appela du Nom de Marie. Quand elle l'eut sevrée, la troisième année, Joachim et elle se rendirent au Temple du Seigneur et, ayant offert au Seigneur des victimes, ils présentèrent leur petite fille Marie pour qu'elle habitât avec les vierges qui, nuit et jour, sans cesse, louaient Dieu. Quand elle eut été amenée devant le Temple du Seigneur, Marie gravit en courant les quinze marches sans se retourner pour regarder en arrière et sans regarder ses parents comme le font les petits enfants. Et cela frappa d'étonnement toute l'assistance, au point que les prêtres du Temple eux-mêmes étaient dans l'admiration.

Puisque la Vierge Marie devait naître d'Anne, la nature n'a pas osé devancer le germe béni de la grâce. Elle est restée sans fruit jusqu'à ce que la grâce eût porté le sien. En effet il s'agissait de la naissance, non d'un enfant ordinaire, mais de cette première-née d'où allait naître le premier-né de toute créature, en qui subsistent toutes chose. O bienheureux couple, Joachim et Anne ! Toute la création vous doit de la reconnaissance, car c'est en vous et par vous qu'elle offre au créateur le don qui surpasse tous les dons, je veux dire la chaste Mère qui était seule digne du Créateur.

Aujourd'hui sort de la souche de Jessé le rejeton sur lequel va s'épanouir pour le monde une fleur divine. Aujourd'hui Celui qui avait fait autrefois sortir le firmament des eaux crée sur la terre un ciel nouveau, formé d'une substance terrestre ; et ce ciel est beaucoup plus beau, beaucoup plus divin que l'autre, car c'est de lui que va naître le soleil de justice, celui qui a créé l'autre soleil....

Que de miracles se réunissent en cette enfant, que d'alliances se font en elle ! Fille de la stérilité, elle sera la virginité qui enfante. En elle se fera l'union de la divinité et de l'humanité, de l'impassibilité et de la souffrance, de la vie et de la mort, pour qu'en tout ce qui était mauvais soit vaincu par le meilleur. O fille d'Adam et Mère de Dieu ! Et tout cela a été fait pour moi, Seigneur ! Si grand était votre amour pour moi que vous avez voulu, non pas assurer mon salut par les anges ou quelque autre créature, mais restaurer par vous-même celui que vous aviez d'abord créé vous-même. C'est pourquoi je tressaille d'allégresse et je suis plein de fierté, et dans ma joie, je me tourne vers la source de ces merveilles, et emporté par les flots de mon bonheur, je prendrai la cithare de l'Esprit pour chanter les hymnes divins de cette naissance...

Aujourd’hui le créateur de toutes choses, Dieu le Verbe compose un livre nouveau jailli du cœur de son Père, et qu’il écrit par le Saint-Esprit, qui est langue de Dieu…

O fille du roi David et Mère de Dieu, Roi universel. O divin et vivant objet, dont la beauté a charmé le Dieu créateur, vous dont l'âme est toute sous l’action divine et attentive à Dieu seul ; tous vos désirs sont tendus vers cela seul qui mérite qu'on le cherche, et qui est digne d'amour ; vous n'avez de colère que pour le péché et son auteur. Vous aurez une vie supérieure à la nature, mais vous ne l'aurez pas pour vous, vous qui n'avez pas été créée pour vous. Vous l'aurez consacrée tout entière à Dieu, qui vous a introduite dans le monde, afin de servir au salut du genre humain, afin d'accomplir le dessein de Dieu, I'Incarnation de son Fils et la déification du genre humain. Votre cœur se nourrira des paroles de Dieu : elles vous féconderont, comme l'olivier fertile dans la maison de Dieu, comme l'arbre planté au bord des eaux vives de l'Esprit, comme l'arbre de vie, qui a donné son fruit au temps fixé : le Dieu incarné, la vie de toutes choses. Vos pensées n'auront d'autre objet que ce qui profite à l'âme, et toute idée non seulement pernicieuse, mais inutile, vous la rejetterez avant même d'en avoir senti le goût.

Vos yeux seront toujours tournés vers le Seigneur, vers la lumière éternelle et inaccessible ; vos oreilles attentives aux paroles divines et aux sons de la harpe de l'Esprit, par qui le Verbe est venu assumer notre chair... vos narines respireront le parfum de l'époux, parfum divin dont il peut embaumer son humanité. Vos lèvres loueront le Seigneur, toujours attaché aux lèvres de Dieu. Votre bouche savourera les paroles de Dieu et jouira de leur divine suavité. Votre cœur très pur, exempt de toute tache, toujours verra le Dieu de toute pureté et brûlera de désir pour lui. Votre sein sera la demeure de celui qu'aucun lieu ne peut contenir. Votre lait nourrira Dieu, dans le petit enfant Jésus. Vous êtes la porte de Dieu, éclatante d'une perpétuelle virginité. Vos mains porteront Dieu, et vos genoux seront pour lui un trône plus sublime que celui des chérubins... Vos pieds, conduits par la lumière de la loi divine, le suivant dans une course sans détours, vous entraîneront jusqu'à la possession du Bien-Aimé. Vous êtes le temple de l'Esprit-Saint, la cité du Dieu vivant, que réjouissent les fleuves abondants, les fleuves saints de la grâce divine. Vous êtes toute belle, toute proche de Dieu ; dominant les Chérubins, plus haute que les Séraphins, très proche de Dieu lui-même.

Salut, Marie, douce enfant d'Anne ; l’amour à nouveau me conduit jusqu’à vous. Comment décrire votre démarche pleine de gravité ? votre vêtement ? le charme de votre visage ? cette sagesse que donne l'âge unie à la jeunesse du corps ? Votre vêtement fut plein de modestie, sans luxe et sans mollesse. Votre démarche grave, sans précipitation, sans heurt et sans relâchement. Votre conduite austère, tempérée par la joie, n'attirant jamais l'attention des hommes. Témoin cette crainte que vous éprouvâtes à la visite inaccoutumée de l'ange ; vous étiez soumise et docile à vos parents ; votre âme demeurait humble au milieu des plus sublimes contemplations. Une parole agréable, traduisant la douceur de l'âme. Quelle demeure eût été plus digne de Dieu ? Il est juste que toutes les générations vous proclament bienheureuse, insigne honneur du genre humain. Vous êtes la gloire du sacerdoce, l’espoir des chrétiens, la plante féconde de la virginité. Par vous s'est répandu partout l'honneur de la virginité Que ceux qui vous reconnaissent pour la Mère de Dieu soient bénis, maudits ceux qui refusent...

O vous qui êtes la fille et la souveraine de Joachim et d'Anne, accueillez la prière de votre pauvre serviteur qui n'est qu'un pécheur, et qui pourtant vous aime ardemment et vous honore, qui veut trouver en vous la seule espérance de son bonheur, le guide de sa vie, la réconciliation auprès de votre Fils et le gage certain de son salut. Délivrez-moi du fardeau de mes péchés, dissipez les ténèbres amoncelées autour de mon esprit, débarrassez-moi de mon épaisse fange, réprimez les tentations, gouvernez heureusement ma vie, afin que je sois conduit par vous à la béatitude céleste, et accordez la paix au monde. A tous les fidèles de cette ville, donnez la joie parfaite et le salut éternel, par les prières de vos parents et de toute l'Eglise

9/10 Une vigne aux beaux sarments (Os 10,1, Ps 128,3) a germé du sein d’Anne, mère de Marie, et elle a produit un raisin plein de douceur, source de nectar jaillissant pour les habitants de la terre en vie éternelle. Joachim et Anne se firent des semailles de justice et récoltèrent un fruit de vie. Ils se sont éclairés de la lumière de la connaissance, ils ont cherché le Seigneur et il leur vint un fruit de justice (Os 10,12 ; Is 61,11). Que la terre prenne confiance ! Enfants de Sion, réjouissez-vous dans le Seigneur votre Dieu, car le désert a verdoyé (Jl 2,21-23) : celle qui était stérile a porté son fruit. Joachim et Anne, comme des montagnes mystiques, ont fait couler le vin doux. Sois dans l’allégresse, Anne bienheureuse, d’avoir enfanté une femme. Car cette femme sera Mère de Dieu, porte de la lumière, source de vie, et elle réduit à néant l’accusation qui pesait sur la femme.

Le visage de cette femme, les hommes riches du peuple l’imploreront. Devant cette femme les rois des nations se prosterneront en lui offrant des présents. Cette femme, tu l’amèneras à Dieu, le Roi universel, parée de la beauté de ses vertus comme de franges d’or, ornée de la grâce de l’Esprit, et dont la gloire est au-dedans (Ps 45,13-14). La gloire de toute femme, c’est l’homme, qui lui est donné du dehors : mais la gloire de la Mère de Dieu est intérieure, elle est le fruit de son sein.

Ô femme tout aimable, trois fois heureuse ! Tu es bénie entre les femmes, et béni est le fruit de ton sein.

Ô femme, fille du roi David, et Mère de Dieu, le Roi universel ! Divin et vivant chef-d’œuvre, dont Dieu le Créateur s’est réjoui, dont l’esprit est gouverné de Dieu et attentif à Dieu seul, dont tout le désir se porte à ce qui seul est désirable et aimable, qui n’as de colère que contre le péché et celui qui l’a enfanté. Tu auras une vie supérieure à la nature. Car tu ne l’auras point pour toi, puisque aussi bien ce n’est point pour toi que tu es née. Aussi l’auras-tu pour Dieu : à cause de lui tu es venue à la vie, à cause de lui tu serviras au salut universel, pour que l’antique dessein de Dieu, qui est l’Incarnation du Verbe et notre divinisation, par toi s’accomplisse. Ton appétit est de te nourrir des paroles divines et de te fortifier de leur sève, comme l’olivier fertile dans la maison de Dieu (Ps 52,10), comme l’arbre planté près du cours des eaux (Ps 1,3) de l’Esprit, comme l’arbre de vie, qui a donné son fruit au temps qui lui fut marqué : le Dieu incarné, vie éternelle de tous les êtres. Tu retiens toute pensée nourrissante et utile à l’âme : mais toute pensée superflue et qui serait pour l’âme un dommage, tu la rejettes avant de la goûter. Tes yeux sont toujours vers le Seigneur (Ps 25,15), regardant la lumière éternelle et inaccessible (1 Tm 6,16). Tes oreilles écoutent la divine parole et se délectent de la cithare de l’Esprit ; par elles la Parole est entrée pour se faire chair. Tes narines respirent avec délices l’arôme des parfums de l’Époux, qui est lui-même un parfum, spontanément répandu pour oindre son humanité : Ton nom est un parfum qui s’épanche, dit l’Ecriture (Ct 1,2). Tes lèvres louent le Seigneur, et sont attachées à ses lèvres. Ta langue et ton palais discernent les paroles de Dieu et se rassasient de la suavité divine. Cœur pur et sans souillure, qui voit et désire le Dieu sans souillure !

Dans ce sein l’être illimité est venu demeurer ; de son lait, Dieu, l’enfant Jésus, s’est nourri. Porte de Dieu toujours virginale ! Voici les mains qui tiennent Dieu, et ces genoux sont un trône plus élevé que les Chérubins : par eux les mains affaiblies et les genoux chancelant (Is 35,3) furent affermis. Ses pieds sont guidés par la loi de Dieu comme par une lampe brillante, ils courent à sa suite sans se retourner, jusqu’à ce qu’ils aient attiré vers l’amante le Bien-Aimé. Par tout son être elle est la chambre nuptiale de l’Esprit, la cité du Dieu vivant, que réjouissent les canaux du fleuve (Ps 46,5), c’est-à-dire les flots des charismes de l’Esprit : toute belle, tout entière proche de Dieu. Car, dominant les Chérubins, plus haute que les Séraphins, proche de Dieu, c’est à elle que cette parole s’applique !

Merveille qui dépasse toutes les merveilles : une femme est placée plus haut que les Séraphins, parce que Dieu est apparu abaissé un peu au-dessous des anges (Ps 8,6) ! Que Salomon le très sage se taise, et qu’il ne dise plus : Rien de nouveau sous le soleil (Qo 1,9). Vierge pleine de la grâce divine, temple saint de Dieu, que le Salomon selon l’esprit, le Prince de la paix, a construit et habite, l’or et les pierres inanimées ne t’embellissent pas, mais, mieux que l’or, l’Esprit fait ta splendeur. Pour pierreries, tu as la perle toute précieuse, le Christ, la braise de la divinité.

Supplie-le de toucher nos lèvres, afin que, purifiés, nous le chantions avec le Père et l’Esprit, en nous écriant : Saint, Saint, Saint le Seigneur Sabaoth, la nature unique de la divinité en trois Personnes. Saint est Dieu, le Père, qui a bien voulu qu’en toi et par toi s’accomplît le mystère qu’il avait prédéterminé avant les siècles. Saint est le Fort, le Fils de Dieu, et Dieu le Monogène, qui aujourd’hui te fait naître, première-née d’une mère stérile, afin qu’étant lui-même Fils unique du Père et Premier-né de toute créature (1 Co 1,15), il naisse de toi, Fils unique d’une Vierge-Mère, Premier-né d’une multitude de frères (Ro 8,29), semblable à nous et participant par toi à notre chair et à notre sang. Cependant il ne t’a pas fait naître d’un frère seul, ou d’une mère seule, afin qu’au seul Monogène fût réservé, en perfection le privilège de fils unique : il est en effet Fils unique, lui seul d’un père seul, et seul d’une mère seule. Saint est l’immortel, l’Esprit de toute sainteté, qui par la rosée de sa divinité t’a gardée indemne du feu divin : car c’est là ce que signifiait par avance le buisson de Moïse.

Source : wikisource.org
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9 septembre : Bienheureux Frédéric Ozanam

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SAINTS DU 9 SEPTEMBRE

9 septembre : Bienheureux Frédéric Ozanam

Laïc


Antoine Frédéric Ozanam naquit à Milan le 23 avril 1813, après des études de lettres classiques et de droit en France, fervent catholique, il combattit les professeurs véhiculant de fausses idées sur le Christianisme.
Il s'orienta vers l'aide aux plus démunis en fondant avec l'aide d'étudiants et de paroissiens de Saint Etienne du Mont à Paris, une société du nom de " Conférence de la Charité".
Par la suite il la plaça sous le patronnage de Saint Vincent de Paul.
Il n'eut de cesse d'être engagé toute sa vie aux côtés des plus pauvres. Il mourut à Marseille à l'âge de 40 ans en 1853.
Il a été béatifié par le Pape Jean-Paul II, le 22 août 1997.
 
Biographie du Bx Frédéric Ozanam.

Œuvres complètes du Bx Frédéric Ozanam.

Prière par l'intercession de Bx F. Ozanam

O Dieu Miséricordieux, qui a inspiré Frédéric Ozanam et ses compagnons pour former une Conférence de la Jeunesse dont le but, dans le charisme de saint Vincent de Paul, était de voir et servir le Christ dans la personne des pauvres.

Nous sommes reconnaissants de nous appeler à suivre ses traces. Renouvelle ton Esprit en nous et de tous les jeunes de la Société de Saint Vincent de Paul.

Nous voulons approfondir la spiritualité qui animait Ozanam et ses compagnons. Aide-nous à être des leaders parmi les jeunes d’aujourd’hui, à savoir encourager et encourager la participation des jeunes à la SSVP, avec un double objectif, celui d’amélioration personnelle et d’amélioration des plus marginalisés de la société. Donnez-nous de la créativité pour que notre amour puisse être « inventif »
à l’infini ».

Apprends-nous à trouver des moyens de lutter contre la pauvreté systémique, tout Vincentiens, nous nous sentons porteurs d’espoir quand nous rendre visite personnellement les pauvres dans leur maison, marcher avec eux et les appeler par leur nom.

Bénis cette Deuxième Rencontre Internationale de la Jeunesse Vincentienne de la SSVP, pour que ce soit une grande opportunité pour la jeunesse vincentienne et où les réunions pour prier, discuter et prendre des décisions, sont toujours selon Ta volonté.

Répands ton Esprit de sagesse sur nous les jeunes, de sorte que nous cherchons toujours la vérité et vivre la charité et le respect de la justice sociale, ainsi notre travail chez les jeunes et les pauvres « que votre fruit demeure ».

Nous vous reconnaissons, Seigneur, comme le donateur de tous les biens. Avec gratitude et joie pour notre vocation vincentienne, nous renouvelons notre promesse en tant que membres de la SSVP, avec l’engagement d’inviter d’autres jeunes, dans des pays du monde entier, à servir ensemble dans l’espoir.

Donne-nous, Seigneur, la force et le courage de vivre cette mission.

Que la Vierge Immaculée, notre Patronne, intercède, de manière Miséricordieuse, pour nous les jeunes de la SSVP. Tout cela, nous prions, Dieu Miséricordieux, au nom de Jésus-Christ par l’intercession du bienheureux Frédéric Ozanam et le bienheureux Pier Giorgio Frassati.

Amen

source : famvin.org
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10 septembre : Saint Nicolas de Tolentino

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SAINTS DU 10 SEPTEMBRE 2022

10 septembre : Saint Nicolas de Tolentino

Prêtre


Nicolas naquit en 1245 près d'Ancône à Saint Ange.
Il entra chez les Frères prêcheurs de l'Ordre de Saint Augustin.
Il mena une vie dans le jeûne et la prière et pratiqua les vertus de charité et d'humilité auprès de ses frères en clôture.

Il s'occupait particulièrement des pauvres et des malades.
Les trente dernières années de sa vie, il les passa à Tolentino où il remplit son ministère de façon admirable.

Il mourut en odeur de sainteté le 10 septembre 1305 et fut canonisé en 1446.

Il est le saint Protecteur des mamans et des enfants, des opprimés et des religieux de l'Ordre de Saint Augustin.

Il est le saint Patron des agonisants et des âmes du Purgatoire.

St Nicolas de Tolentino, confesseur

Biographie de Saint Nicolas de Tolentino

Apparition de Frère Pellegrino d'Osima à St Nicolas de Tolentino.

22ème APPARITION

Des âmes, délivrées par saint Nicolas de Tolentino, lui apparaissaient souvent pour le remercier. Pour les âmes du purgatoire, il était très dévoué, jeûnait souvent au pain et à l’eau, se donnait de sanglantes disciplines, portait autour du corps une ceinture de fer garnie de pointes, etc. Il offrait toujours le saint sacrifice de la messe pour elles.

Une nuit, il vit une âme malheureuse, qui le pria de dire la messe pour elle, et pour quelques autres âmes qui souffraient horriblement en purgatoire. Nicolas reconnaissait la voix de l’âme suppliante mais ne se rappelait pas qui elle était ; il lui demanda donc son nom. Elle lui répondit qu’elle était l’âme de son défunt ami, le frère Pellégrino d’Osima.

« J’ai pu, dit-elle, échapper aux châtiments éternels ; mais non pas aux terribles feux du purgatoire. Je viens, au nom de beaucoup d’âmes malheureuses comme moi, vous supplier de dire, demain, la messe pour nous. Nous espérons que, par cette messe, nous serons délivrées de nos tourments. »

Le saint répondit qu’il ne pourrait pas dire cette messe le lendemain, parce que c’était à lui de chanter la messe du couvent. Alors, cette âme, gémissant et pleurant, l’invita à aller contempler leurs inexprimables souffrances. Aussitôt, il sembla au saint qu’il était transporté dans une plaine immense, où il aperçut une grande multitude d’âmes livrées à des tortures épouvantables et de toute espèce. Du geste et de la voix, elles imploraient tristement son assistance.

Le serviteur de Dieu, à ce spectacle trois fois lamentable, se mit aussitôt à genoux et pria avec grande ferveur pour tant de pauvres infortunés.

Il raconta cette vision à son supérieur, qui lui permit de dire la messe des morts ce dimanche-là , et durant toute la semaine. Nicolas dit sa messe dès le matin, et il passa tous les jours et toutes les nuits de la semaine entière en prières, pénitences, et bonnes œuvres, malgré le démon, qui lui apparut visiblement plusieurs fois, pour le troubler dans ses saints exercices.

Alors, il revît l’âme du frère Pellégrino, environnée d’une splendeur toute céleste, accompagnée d’une multitude d’âmes bienheureuses. Toutes ensemble, elles lui rendirent grâce et l’appelèrent leur libérateur, puis elles s’envolèrent au ciel. Soyons nous aussi, les bienfaiteurs des défunts.
Tiré du livre :

« Apparitions des Ames du Purgatoire,
de J.S. BENOIT Prêtre »


Source : sandamiano.centerblog.net
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11 septembre : Saint Jean-Gabriel Perboyre

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SAINTS DU 11 SEPTEMBRE

11 septembre : Saint Jean-Gabriel Perboyre

Prêtre


Jean-Gabriel naquit le 6 janvier 1802 à Montgesty. Il fit d'abord ses études dans un collège lazariste dont son oncle était le directeur.
Il entra par la suite chez les Lazaristes où il prononça ses voeux le 20 décembre 1820.
Ordonné prêtre, il fut d'abord professeur de théologie à Saint Flour et directeur du petit séminaire des Lazaristes à Paris.
Il partit ensuite en mission en Chine le 24 mars 1835 et après cinq mois de voyage acosta à Macao. Après un apprentissage difficile du chinois, il consacra son apostolat aux pauvres et aux fidèles démunis de la communauté dans laquelle il avait été envoyé.
Le 15 septembre 1839, trahi par un catéchumène il fut arrêté et torturé pour lui faire abjurer sa foi.
Il resta détenu une année et inébranlable, encourageant même ses compagnons d'infortune. Condamné à mort il mourut par strangulation lié à une croix le 11 septembre 1840.
Il fut béatifié par Léon XIII en 1889 et canonisé par Jean-Paul II en 1996.

Sur le site du Vatican, une biographie détaillée,

lettre 56 de Saint Jean-Gabriel Perboyre,

et lettre 51,
 
Pèlerinage à Montgesty dans le Lot

Saint Jean-Gabriel Perboyre à Montgesty près de Cahors dans le Lot (France).
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12 septembre : Fête du Saint Nom de Marie

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SAINTS DU 12 SEPTEMBRE

Le Très St Nom de Marie

Litanies du Saint Nom de Marie


Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous
Jésus-Christ, ayez pitié de nous. Jésus-Christ, ayez pitié de nous
Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous

Fils de Marie, écoutez-nous.
Fils de Marie, exaucez-nous.

Père céleste, dont Marie est la fille, ayez pitié de nous.
Verbe éternel, dont Marie est la Mère, ayez pitié de nous.
Saint-Esprit, dont Marie est l'épouse, ayez pitié de nous.
Trinité divine, dont Marie est la Servante, ayez pitié de nous.

Mère du Dieu vivant, priez pour nous
Marie, fille de la Lumière éternelle, priez pour nous
Marie, notre lumière, priez pour nous
Marie, notre sœur, priez pour nous
Marie, fleur de Jessé, priez pour nous
Marie, la question des rois, priez pour nous
Marie, la bien-aimée de Dieu, priez pour nous
Marie, vierge immaculée, priez pour nous
Marie, très juste, priez pour nous
Marie, de la lumière dans les ténèbres, priez pour nous
Marie, notre repos sûr, priez pour nous
Marie, maison de Dieu, priez pour nous
Marie, sanctuaire du Seigneur, priez pour nous
Marie, autel de la divinité, priez pour nous
Marie, vierge mère, priez pour nous
Marie, qui englobe Dieu votre enfant, priez pour nous
Marie, repose avec la Sagesse éternelle, priez pour nous
Marie, océan d'amertume, priez pour nous
Marie, étoile de la mer, priez pour nous
Marie, qui avait souffert avec votre Fils unique, priez pour nous
Marie, percé par une épée de douleur, priez pour nous
Marie, déchirée par une cruelle blessure, priez pour nous
Marie, triste jusqu'à la mort, priez pour nous
Marie, privée de toute consolation, priez pour nous
Marie, soumis à la loi de Dieu, priez pour nous
Marie, debout par la Croix de Jésus, priez pour nous
Marie, Notre-Dame, priez pour nous
Marie, notre Reine, priez pour nous
Marie, Reine de la gloire, priez pour nous
Marie, gloire de l'Eglise triomphante, priez pour nous
Marie, bienheureuse Reine, priez pour nous
Marie, Avocate de l'Eglise militante, priez pour nous
Marie, Reine de Miséricorde, priez pour nous
Marie, Consolatrice de l'Eglise souffrante, priez pour nous
Marie, au-dessus des anges, priez pour nous
Marie, couronnée de douze étoiles, priez pour nous
Marie, brillante comme le soleil, priez pour nous
Marie, distinguée au dessus de tout, priez pour nous
Marie, assise près de Jésus, priez pour nous
Marie, notre espoir, priez pour nous
Marie, notre douceur, priez pour nous
Marie, la gloire de Jérusalem, priez pour nous
Marie, la joie d'Israël, priez pour nous
Marie, l'honneur de notre peuple, priez pour nous

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, pardonnez nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, exaucez nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

Fils de Marie, écoutez-nous
Fils de Marie, exaucez-nous.

Prions :
O Dieu tout-puissant, qui bénissez vos serviteurs sincèrement désireux de se placer à l'ombre du Nom et de la protection de la Très Sainte Vierge Marie, nous vous en supplions, que par son intercession, nous soyons délivré de tout mal sur la terre et que nous puissions arriver aux joies éternelles dans le ciel, par Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen.

Source : notredamedesneiges.over-blog.com

SAINT BERNARD : ET LE NOM DE LA VIERGE ÉTAIT MARIE (LUC 1, 27)

Un ange fut envoyé à la Vierge. C'est la Vierge de corps et d'esprit, vierge par état aussi, telle que la décrit l'Apôtre, sainte d'esprit et de corps (1 Co 7,34). Elle n'a pas été découverte au dernier moment, ni par hasard, mais élue dès l'origine, connue d'avance par le Très-Haut qui se l'est préparée ; les anges l'ont gardée, les Patriarches l'ont annoncée en figures, les Prophètes l'ont promise.

Interrogez les Ecritures pour vérifier ce que je dis. Si vous le voulez, je donnerai moi-même quelques-unes des preuves qu’on peut en rassembler. A qui, sinon à elle, pensait Dieu, lorsqu'il disait au serpent : Je mettrai l'hostilité entre toi et la femme ? (G n 3,15) Si vous doutez qu'il s'agisse de Marie, écoutez la suite : Elle-même t’écrasera la tête. Cette victoire était réservée à Marie.

C'est elle, sans doute possible, qui broya cette tête venimeuse lorsqu'elle réduisit au néant toutes les suggestions du Malin, qu'il s'agisse des séductions de la chair ou de l'orgueil de l'esprit.

Le verset s’achève sur ces mots : Et le nom de la vierge était Marie (L c 1,27). Arrêtons-nous un peu à ce nom qui, dit- on, signifie Etoile de la mer et qui convient parfaitement à la Vierge Mère. Rien de plus juste que de la comparer à un astre qui émet ses rayons sans être altéré, comme la Vierge enfante son Fils sans aucune lésion de son corps.

Le rayon n'ôte rien à la luminosité de l'astre, et la naissance du Fils ne diminue pas l'intégrité de la Vierge. Elle est donc cette magnifique étoile de Jacob, dont les rayons éclairent l'univers entier, illuminent le ciel et pénètrent jusqu'aux enfers. La Vierge, rayonnant sur toute la terre, réchauffe les âmes plutôt que les corps, favorise la croissance des vertus et consume les vices.

Elle est vraiment cette étoile la plus belle qui devait nécessairement se lever au-dessus de la mer immense, toute brillante de mérites et d'exemples éclairants. Qui que vous soyez, si vous comprenez que votre vie, plutôt qu'un voyage en terre ferme, est une navigation, parmi les tempêtes et les tornades, sur les flots mouvants du temps, ne quittez pas des yeux la lumière de cette étoile, afin d'éviter le naufrage.

Lorsque vous assaillent les vents des tentations, lorsque vous voyez paraître les écueils du malheur, regardez l'étoile, invoquez Marie. Si la colère, l'avarice, les séductions charnelles viennent secouer la légère embarcation de votre âme, levez les yeux vers Marie.

Si, troublés par l'atrocité de vos crimes, honteux des souillures de votre conscience, épouvantés par la menace du jugement, vous commencez à vous engloutir dans le gouffre de la tristesse et l'abîme du désespoir, pensez à Marie. Dans le péril, l'angoisse, le doute, pensez à Marie, invoquez Marie. Que son nom ne quitte pas vos lèvres ni vos cœurs. Et pour obtenir son intercession, ne vous détournez pas de son exemple.

En la suivant, vous ne vous égarerez pas ; en la suppliant vous ne connaîtrez pas le désespoir ; en pensant à elle, vous éviterez toute erreur. Si elle vous soutient, vous ne sombrerez pas ; si elle vous protège, vous n'aurez rien à craindre ; sous sa conduite, vous ignorerez la fatigue ; grâce à sa faveur, vous atteindrez le but. Et ainsi vous saurez par votre propre expérience tout ce que signifient ces mots :

Et le nom de la Vierge était Marie. Mais ici, interrompons-nous un moment, car nous ne saurions nous contenter de regarder en passant, l’éclat d’une si haute lumière. Pour me servir des mots de l’Apôtre, il nous est bon d’être en ce lieu (Matt 17,4) et de contempler à loisir, en silence, ce qu’un discours laborieux ne suffira jamais à exprimer. Et la contemplation recueillie de cette scintillante étoile nous préparera à aborder avec une ferveur nouvelle le commentaire de la suite du texte.

Source : abbayes.net
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13 septembre : Saint Jean Chrysostome

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SAINTS DU 13 SEPTEMBRE

13 septembre : Saint Jean Chrysostome

Evêque et Docteur de l'Eglise.


Jean naquit à Antioche aux environs de l'année 350.
Après avoir mené une vie érémitique pendant six ans, il dût l'abandonner pour maladie.

Nommé diacre puis prêtre dans sa ville natale, il devint célèbre pour ses prédications qui lui valurent le nom de Chrysostome "Bouche d'or". Patriarche de Constantinople, Jean 1er, il n'eut de cesse de dénoncer les injustices à la cours byzantine. Il mourut en exil en 407.

Il est le saint Protecteur des prédicateurs et des exilés.

Son prénom vient de l'hébreu "Dieu a fait Miséricorde" et aussi "don du Seigneur", et Chrysostome du grec qui veut dire "bouche d'or".

Deux prières de Saint Jean Chrysostome.

Une biographie

D'autres de ses prières et trois homélies sur le mariage.

La Divine Liturgie de Saint Jean Chrysostome,

un extrait d'une homélie sur les derniers jours, temps redoutables,

Ses Ecrits
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14 septembre La Croix Glorieuse, Exaltation de la Ste Croix

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SAINTS DU 14 SEPTEMBRE

Exaltation de la Ste Croix

Les litanies de la Sainte Passion du Christ

Seigneur, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.
Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.
Christ, exaucez-nous.

Père céleste qui êtes Dieu ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Jésus, Roi de gloire faisant votre entrée à Jérusalem
pour y achever l'œuvre de notre rédemption, ayez pitié de nous.

Jésus, prosterné devant votre Père au jardin des Oliviers
et chargé des crimes du monde entier, ayez pitié de nous.

Jésus, saisi de frayeur, accablé de tristesse, réduit à l'agonie,
couvert d'une sueur de sang et abandonné de tous, ayez pitié de nous.

Jésus, trahi par l'un de vos tout proches et vendu à vil prix
comme un esclave, ayez pitié de nous.

Jésus, lié, frappé, outragé, traîné chez Anne et chez Caïphe,
traité d'impie et de blasphémateur, ayez pitié de nous.

Jésus, conduit chez Pilate et accusé d'être un agitateur et
un dangereux rebelle, ayez pitié de nous.

Jésus, paraissant devant Hérode, traité comme un fou et
revêtu par dérision d'un manteau de couleur pourpre royal, ayez pitié de nous.

Jésus, cruellement frappé des 39 coups du triple fouet romain bardé
de plomb et déchirant votre corps en plus de 120 endroits, ayez pitié de nous.

Jésus, couronné d'épines, couvert du manteau de pourpre, outragé
et ridiculisé de diverses manières, ensuite exposé aux regards
de tout un peuple, ayez pitié de nous.

Jésus, mis en parallèle avec un séditieux criminel
qui vous fut préféré, ayez pitié de nous.

Jésus, lâchement condamné par Pilate et abandonné
à la rage de vos ennemis, ayez pitié de nous.

Jésus, épuisé de souffrances et marchant au Calvaire
chargé du fardeau de votre croix, ayez pitié de nous.

Jésus, dépouillé de tous vos vêtements, couché au sol
et étiré violemment sur le bois de la croix, ayez pitié de nous.

Jésus, cloué sans pitié sur le bois d'infamie et
placé au rang des plus grands pécheurs, ayez pitié de nous.

Jésus, plein de douceur pour ceux qui veulent vous abreuver
de vin mêlé de myrrhe, ayez pitié de nous.

Jésus, priant votre Père et demandant grâce pour vos
persécuteurs et vos bourreaux, ayez pitié de nous.

Jésus, vous montrant jusqu'à la mort obéissant à votre Père
et lui remettant votre âme entre les mains, ayez pitié de nous.

Jésus, baissant la tête et expirant par l'ardeur de votre amour
pour nous, ayez pitié de nous.

Jésus, mort pour nous et laissant s'ouvrir votre Cœur
par le coup de lance pour mieux nous manifester
votre Miséricorde toujours offerte, ayez pitié de nous.

Agneau de Dieu qui enlevez le péché du monde, pardonnez nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui enlevez le péché du monde, exaucez nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui enlevez le péché du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

PRIONS : O Jésus qui nous avez rachetés en mourant par amour sur la croix,
appliquez nous les mérites de votre sainte Passion et de votre mort, et que par ces
mérites nous obtenions la grâce insigne que nous sollicitons de votre Miséricorde.

Nous vous en prions instamment en vous demandant de prendre en compte,
également, les douleurs et les prières de votre sainte Mère au pied de votre Croix.
Amen.

Source : nd-chretiente.com

Une prière de vénération à la Sainte Croix,

Croix précieuse ! Autel sacré où mon Rédempteur s’est immolé en qualité de victime,
Pour le salut éternel de mon âme, je vous adore de tout mon cœur.

Croix précieuse, chaire sublime de Jésus-Christ nous a prêché les vérités du salut,
Et annoncé les oracles de la divine sagesse, je vous adore.

Croix précieuse, tribunal redoutable d’où la justice irritée porte les arrêts fulminants
Contre ceux qui s’obstinent à abuser de la grâce, je vous adore.

Croix précieuse, arche d’alliance où la Miséricorde et la justice se sont rencontrées
Pour se donner le baiser de paix et concilier à jamais
Les intérêts de leur gloire, je vous adore.

Croix précieuse, char glorieux, d’où un Dieu Rédempteur s’est élevé
Vers le ciel en triomphe, pour y recevoir la récompense après ses travaux
Et la couronne de gloire après ses opprobres, je vous adore.

Croix précieuse, refuge des pécheurs, asile des pénitents, soutien des justes,
Consolation des affligés, doux héritage de tous les chrétiens,
Je vous adore.

O croix de mon Dieu, que vous êtes précieuse à mes yeux,
Mais que vous devez être chère à mon cœur !
Vous avez eu le bonheur de porter entre vos bras le Saint même des saints ;
Vous avez été arrosé de son sang ;
Vous êtes élevée sur les autels ;
Vous recevez les hommages des fidèles réunis sous vos auspices ;
Vous êtes le modèle que nous devons nous proposer dans notre vie ;
Vous nous serez présentée au moment de la mort,
Pour être notre force contre les attaques de nos ennemis ;
Vous paraîtrez triomphante et toute éclatante de gloire au jour du jugement,
Pour être à jamais la consolation des justes qui vous auront embrassée avec respect,
Et le désespoir éternel de réprouvés qui vous auront rejetée et maudite durant leur vie.

O croix de mon Sauveur ! Soyez à jamais bénie, glorifiée, exaltée parmi toutes les nations :
Portez la gloire de Jésus-Christ jusqu’aux extrémités de la terre ;
Régnez dans tout l’univers, mais surtout régnez dans mon cœur ;
Etablissez-y l’empire de celui qui selon le langage de l’Eglise,
Doit régner par le bois :
Regnabit a ligno
Mais qui règnera à jamais dans la gloire :
Regni ejus non eril finis (Luc 1, 33)
Ce n’est que par vous, ô croix adorable ! Que nous pouvons arriver à ce règne heureux.
En recevant nos hommages et nos adorations,
Consacrez à jamais nos sentiments et nos cœurs.

Extrait du livre de piété de la jeune fille
Editeurs Aubanel et Frères, 1873


le monastère de Santo Toribio de Liebana

Archiconfrérie de la Sainte Agonie de Notre Seigneur Jésus-Christ
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15 septembre : Notre-Dame des Douleurs

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La Pieta (1565) Luis de Morales - Musée du Louvres , Paris (France)

SAINTS DU 15 SEPTEMBRE

Notre-Dame des Douleurs

Litanies de Notre-Dame des Douleurs

Seigneur, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous. Christ, écoutez-nous.
Christ, exaucez-nous. Christ, exaucez-nous.

Père céleste qui êtes Dieu ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte Vierge Marie, Mère des douleurs, priez pour nous.
Mère de douleurs, souffrant des rebuts des habitants de Bethléem, priez pour nous.
Mère de douleurs, attristée par les larmes de Jésus dans la crèche, priez pour nous.
Mère de douleurs, pleurant avec lui au jour de la circoncision, priez pour nous.
Mère de douleurs, présentant au Seigneur l’Agneau divin qui efface les péchés du monde, priez pour nous.
Mère de douleurs, dont l’âme fut percée d’un glaive à la prophétie de Siméon, priez pour nous.
Mère de douleurs, affligée de cruelles angoisses pendant la fuite en Egypte, priez pour nous.
Mère de douleurs, mortellement désolée par la perte de l’Enfant-Jésus, priez pour nous.
Mère de douleurs, qui l’avez cherché trois jours en versant des larmes amères, priez pour nous.
Mère de douleurs, dont le cœur fut à l’agonie avec Celui de Jésus, priez pour nous.
Mère de douleurs, qui avez été à la rencontre de Jésus portant sa croix et l’avez suivi courageusement au calvaire, priez pour nous.
Mère de douleurs, qui par votre compassion l’avez dédommagé de nos ingratitudes, priez pour nous.
Mère de douleurs, dont le cœur fut broyé quand vous entendîtes les bourreaux le clouer à la croix, priez pour nous.
Mère de douleurs, debout près de la croix, écoutant les paroles de Jésus mourant, priez pour nous.
Mère de douleurs, qui nous avez reçus pour enfants sur le Calvaire, priez pour nous.
Mère de douleurs, dont l’affliction fut grande comme la mer, en voyant expirer le Dieu sauveur, priez pour nous.
Mère de douleurs, qui avez reçu, toute en larmes, le corps inanimé de Jésus, priez pour nous.
Mère de douleurs, mourant d’amour pour Dieu et récompensée de vos souffrances en votre glorieuse Assomption, priez pour nous.
Mère de douleurs, consolatrice des affligés, priez pour nous.
Mère de douleurs, espérance des désespérés, priez pour nous.
Mère de douleurs, Mère des Miséricordes, priez pour nous.
Mère de douleurs, refuge assuré des pécheurs, priez pour nous.
Mère de douleurs, modèle de patience et de résignation, priez pour nous.
Mère de douleurs, tendre Mère des orphelins, priez pour nous.
Mère de douleurs, consolatrice des mourants, priez pour nous.
Mère de douleurs, secours de tous les malheureux, priez pour nous.
Mère de douleurs, Notre-Dame de Pitié, que l’on n’invoque jamais en vain, priez pour nous.

O Marie, vous êtes notre Mère et nous sommes vos enfants,
Bonne Mère, intercédez pour nous.
Pour que nous évitions le péché, cause de vos douleurs et de la Passion de Jésus,
Bonne Mère, intercédez pour nous.
Pour que nous obtenions avant la mort la grâce de la contrition parfaite,
Bonne Mère, intercédez pour nous.
Pour que dans les deuils et les épreuves nous unissions toujours nos larmes aux vôtres,
Bonne Mère, intercédez pour nous.
Pour que les plaies de Jésus et vos douleurs soient imprimées dans nos cœurs,
Bonne Mère, intercédez pour nous.
Pour que, après avoir pleuré avec vous ici-bas, nous allions nous réjouir au Ciel auprès de vous,
Bonne Mère, intercédez pour nous.

Pour que, dans toutes ses tribulations, la sainte Église soit secourue par votre maternelle
assistance, Bonne Mère, intercédez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

O vous qui passez par le chemin,
Regardez et voyez s’il est une douleur semblable à ma douleur.

Prions : O Dieu qui avez permis que, dans votre Passion, selon la prophétie de Siméon, un glaive de douleur transperçât le très doux Cœur de la glorieuse Vierge Marie, votre Mère, accordez-nous de ressentir en honorant ses douleurs les heureux effets de votre Passion, par les mérites et les prières des saints qui sont restés fidèles près de la Croix avec Elle. Nous vous en prions, ô vous qui vivez et régnez avec le Père et le Saint-Esprit dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il !

Source : nd-chretiente.com


PRIERE de Saint Alphonse de Liguori (Gloires de Marie)

O Mère de douleurs, je ne veux pas vous laisser pleurer seul ; non, je veux unir mes larmes aux vôtres. Je vous demande aujourd'hui une grâce : obtenez-moi, avec un continuel souvenir, une dévotion tendre à la Passion de Jésus et à la vôtre, afin que tous les jours qui me restent à vivre soient employés à pleurer vos douleurs, ô ma Mère, et celles de mon Rédempteur.

Ces douleurs, je l'espère, me donneront à l'heure de la mort de la confiance et la force de ne point me désespérer à la vue des offenses que j'ai faites au Seigneur. Ces douleurs m'obtiendront le pardon, la persévérance, le paradis, où j'espère aller me réjouir avec vous, et chanter les Miséricordes infinies de mon Dieu pendant toute l'éternité ; je l'espère. Ainsi soit-il.

Source : livres-mystiques.com
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Re: Un jour, Un saint

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16 septembre : Sainte Mechtilde (Mathilde) de Magdebourg

Religieuse


Selon toute vraisemblance, Mechtilde (Mechthilde) naquit vers 1207 dans une famille de la bourgeoisie de Helfta. Favorisée d'une vision à l'âge de 12 ans, elle entra d'abord chez les Béguines vers 1230.
Elle y entama son ouvrage "la lumière de la Divinité" , sous la direction
spirituelle d'un moine Dominicain Henri de Halle.
Vers 1260, elle rentra dans sa famille certainement pour cause de maladie. Elle retourna à la vie monastique en 1271, chez les cisterciennes sous l'influence des Dominicains de Halle, alors qu'elle était âgée et affaiblie et mourut en odeur de sainteté en 1283.
L’œuvre de Mechtilde de Magdebourg "La lumière fluente de la Divinité" se présente sous la forme de sept livres.

Ne pas confondre Sainte Mechtilde de Magdebourg et de Hackeborn.

Biographie de Sainte Mechtilde de Magdebourg.

Prière

Le livre de la Grâce de Sainte Methilde de Magdebourg.

La lumière de la Divinité de Sainte Mechtilde de Magdebourg

Spiritualité des Béguines.
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17 septembre : Sainte Hildegarde de Bingen

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SAINTS DU 17 SEPTEMBRE

17 septembre : Sainte Hildegarde de Bingen

Religieuse et Docteur de l'Eglise


Hildegarde naquit de noble famille germanique en 1098. On la confia dès son plus jeune âge au couvent de Disibodenberg, un monastère, sur les bords du Rhin où les moniales chantent la louange divine.

Devenue abbesse, elle fondera une autre communauté à Bingen puis une à Eibingen.

Hidegarde prêcha dans les cathédrales et les couvents, auprès des têtes couronnées, les Pontifes de son temps, Saint Bernard et bien d'autres.

Elle plaida une réforme radicale de l'Eglise.

Depuis sa petite enfance, elle fut favorisée de visions exceptionnelles. Par obéissance, elle les mettra par écrit. Ses récits apocalyptiques donneront de l'univers une vision étonnante de modernité.

L'essentiel de sa spiritualité réside dans le combat entre le Christ et le prince de ce monde.

Elle s'éteint à Rupertsberg en 1179 dans l'abbaye qu'elle fonda près de Bingen.

Elle est la Protectrice des Espérantistes.

Son prénom vient de l'allemand qui signifie "qui est hardie au combat".

Biographie de Ste Hildegarde de Bingen.

Un extrait de Scivias Vision IV Tome I,

[…] Lorsque la colère veut porter ses efforts vers mon tabernacle, je regarde vers la bonté de Dieu, que la colère n'émeut jamais ; et ainsi, par cet air qui fertilise de sa douce haleine l'aridité de la terre, je deviens plus douce, et je jouis d'une joie toute spirituelle ; lorsque les vertus commencent à montrer en moi leur vigueur.

Et c'est ainsi que j'éprouve la bonté de Dieu. Mais lorsque la haine veut tenter de me dénigrer : Je considère la Miséricorde et le martyre du Fils de Dieu et ainsi, je réprime ma chair, en respirant dans la fidélité du souvenir, le parfum suave des roses qui naissent du milieu des épines ; et de la sorte, je reconnais mon Rédempteur.

Lorsque l'orgueil superbe s'efforce d'élever en moi, sans le fondement de la pierre (angulaire, le Christ), la tour de sa vanité, et d'ériger en moi ce sommet qui prétend que nul ne l'égale en hauteur, mais veut paraître plus élevé que les autres : Oh ! alors, qui voudra me secourir ? parce que l'antique serpent, qui voulant l'emporter sur tout, se précipita dans la mort, s'efforce de me renverser.

Alors je dis, dans mon abattement : Où est mon roi et mon Dieu ? Que puis-je faire de bien sans Dieu ? Rien. Et ainsi, je regarde vers Dieu qui m'a donné la vie ; et je cours vers la bienheureuse vierge qui écrasa l'orgueil de l'antique serpent ; et de la sorte, devenue une pierre inébranlable de la maison de Dieu, le loup très rapace, qui a été pris au piège de la divinité, ne pourra plus désormais l'emporter sur moi.

Et ainsi je connais le bien le plus doux, c'est-à-dire l'humilité, dans la contemplation de la grandeur de Dieu ; surtout, par le souvenir de l'humilité de la Vierge bienheureuse, toute embaumée de ses parfums suaves ; et, pénétrée de la douceur divine, jouissant de délices infinies, je repousse victorieusement les autres vices. […]

Musique de Sainte Hildegarde : Le Spiritus Sanctus Vivificans

une visite de l' Abbaye bénédictine de Sainte Hildegarde,

catétchèse de Benoît XVI du 1er septembre 2010

Prière de Sainte Hildegarde de Bingen

« Je crois en Toi fidèlement, ô mon Dieu, et c'est dans la foi que j'accomplis toutes mes œuvres.

Augmente ma joie par la pratique de chaque vertu. Toi ma joie, ô Seigneur de l'univers ! Dans l'amour et la foi, je veux Te suivre car c'est Toi qui m'as créée. Tu me donnes ce qui est bon, il ne me manque rien de ce que je demande et désire. La foi m'enseigne la prière juste : donne-moi uniquement ce qui Te plaît et qui ne passe pas ! Pleine de misère, vers Toi je soupire, pour mon frère ou pour moi-même, inspire-moi les œuvres bonnes et saintes qui accomplissent toutes les exigences de ton Amour ; comble mes désirs légitimes ! Ainsi soit-il. »

D'autres prières

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