Un jour, Un saint

Postez ici vos intentions de prière.
amidelamisericorde
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8 octobre : Sainte Pélagie La Pénitente d'Antioche

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SAINTS DU 8 OCTOBRE

8 octobre : Sainte Pélagie La Pénitente d'Antioche

Selon La Légende dorée, elle était donc aussi belle et frivole. Entrée par hasard en 453 dans une église, pour s'en moquer, elle entendit un sermon du prêtre Nonnus (assimilé à Nonnus, évêque d'Edesse) décrire la grande pécheresse Babylone ; elle se reconnut dans cette description et en fut bouleversée.

Aussitôt elle demanda le baptême. Trois jours après, elle distribua ses biens aux pauvres et partit vivre en solitaire dans un couvent de moines basiliens, sur le mont des Oliviers. Là, afin de pouvoir accomplir sa mission, elle se fit passer pour un dénommé Pélage. Elle accueillait les visiteurs et leur parlait de Dieu afin de les convertir. Elle obtint ainsi de multiples conversions de jeunes bédouins et de voyageurs.

Espérant racheter sa vie passée, elle avait donc pris l'habit d'ermite, et habitait une petite cellule dans laquelle elle servit Dieu en pratiquant une rigoureuse abstinence. Elle jouissait d'une réputation extraordinaire, et on l'appelait frère Pélage. Un jour, le 8e jour d'octobre vers 457, un diacre vint frapper à sa porte. Mais comme personne ne lui répondait, il passa par la fenêtre et vit que Pélage était mort. Il courut annoncer cela à son évêque, Nonnus qui vint, en plein désert, avec le clergé et les moines pour rendre les derniers devoirs à un si saint homme.

Le voyage avait pris des semaines, mais quand on eut sorti le cadavre de la cellule, un corps si décharné mais si merveilleusement conservé, on s'aperçut que c'était une femme !

Ensuite ils ensevelirent le saint corps avec tous les honneurs.
Source : wikipedia

Prière : Sainte Pélagie intercédez pour les âmes du purgatoire. Que le Seigneur les secoure, leur pardonne, efface tous leurs péchés et les amène en Sa Sainte Présence. Qu’elles reposent en paix !

Homélies de Saint Jean Chrysostome

Une autre Sainte Pélagie, Martyre est fêtée le 9 juin

La légende dorée du Bx Jacques Voragine

Biographie de Sainte Pélagie d'Antioche.

Culte et reliques de Sainte Pélagie.
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9 octobre : Saint Cardinal John Henry Newman

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SAINTS DU 9 OCTOBRE

9 octobre : Saint Cardinal John Henry Newman

Extrait de sermon du Cardinal Newman "Le jour du Seigneur"


[...] C'est là, la chose à noter, un important bienfait de l'institution du jour du Seigneur. Non seulement il nous apporte le privilège d'un jour sur sept de festivité religieuse, mais il peut être considéré par le chrétien comme une trêve Miséricordieuse à ses occupations usuelles qui l'empêche d'être accablé.
La plupart des gens en réalité s'en rendent compte qui se sentent recouverts de la poussière de ce monde quand vient le samedi et comprennent quelle Miséricorde c'est pour eux de ne pas être obligés de travailler sans répit.
Et pourtant il n'en manque pas qui n'était là un ordre exprès de la religion, se sentiraient tentés ou même considéreraient comme leur devoir de continuer leur labeur séculier, bien que la coutume de la société leur permette de se reposer.
Cette tentation, en fait, ils l'éprouvent par moments, quand ils ont quelque objet présent en vue qui les amène à conclure qu'ils n'ont pas un seul jour à perdre. [...]

Mon Dieu, qu'avez-Vous fait pour moi ? par le Cardinal Newman.

Une biographie du Bx Cardinal John-Newman

et une de ses prières au Sacré-Coeur de Jésus
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10 octobre : Saint Loth

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SAINTS DU 10 OCTOBRE

10 octobre : Saint Loth

Livre de la Génèse


19.17 Après les avoir fait sortir de Sodome et placer en dehors de la ville, l'un des deux anges dit à Loth :
« Sauve-toi pour ta vie !
Ne regarde pas derrière toi !
Ne t'arrête pas dans toute la plaine !
Sauve-toi vers la région montagneuse si tu ne veux pas périr ! »
19.18 Alors Loth leur dit : « Oh ! non, Seigneur !

19.19 Voici, j'ai trouvé grâce à tes yeux,et tu as montré la grandeur de ta Miséricorde à mon égard en me conservant la vie.
Mais je ne puis me sauver dans la région montagneuse avant que le désastre ne m'atteigne, et je périrai à coup sûr.

19.20 S’il te plaît donc, il y a cette ville là-bas.
Elle est assez proche pour que j'aie le temps de m'y réfugier et elle est insignifiante.
S’il te plaît, puis-je me sauver là-bas ?
N’est-elle pas peu de chose ?
Et que mon âme vive ! »

19.21 Et il lui dit :
« Voici, je t'accorde encore cette grâce,et je ne détruirai pas la ville dont tu parles.

19.22 Vite ! Sauve-toi là-bas ! car je ne peux rien faire
jusqu'à ce que tu y sois arrivé. »

Biographie de Loth
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11 octobre : Sainte Maria Soledad Torrès Acosta

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SAINTS DU 11 OCTOBRE

11 octobre : Sainte Maria Soledad Torrès Acosta

Maria Soledad naquit à Madrid le 2 Décembre 1826, et fut baptisée sous le nom d’Emmanuelle (Manuela), elle entra à vingt-cinq ans chez les « Servantes de Marie » garde-malades, institut qu'elle fonda.Elle y reçut le nom de Soledad (1851).
Très tôt nommée supérieure par le directeur spirituel, elle secourut son prochain avec ses compagnes, au péril de sa vie, dans une Espagne troublée par de sanglants conflits politiques et ravagée par le choléra.
A sa mort, le 11 Octobre 1887, à Madrid, la Société des Servantes de Marie comptait quarante-six maisons. En 1950, le 5 février, elle fut béatifiée par le Pape Pie XII.
En 1970, le 25 janvier, la Mère Soledad Torrès fut canonisée par Paul VI.

Biographie de Sainte Maria Soledad Torrès Acosta.

Discours de Saint Jean Paul II aux Servantes de Marie, Ministre des malades.

LA SAINTETE : TRANSFIGURATION IMMORTELLE DE NOTRE EXISTENCE MORTELLE

Homélie du Saint-Père à la canonisation de Maria Soledad Torres Acosta


Vénérés frères et chers fils,

En ce moment de tribulations pour l'Eglise et d'amertume pour Nous, voici un moment de grande consolation : Maria Soledad Torres Acosta est reconnue et proclamée sainte, et inscrite au tableau des saints. Elle est présentée à toute l'Eglise terrestre comme appartenant à l'Eglise céleste, elle est déclarée digne du culte de vénération parce qu'elle est unie totalement et pour toujours au Christ ressuscité et participe à sa gloire. C'est ce que signifie l'acte extraordinaire et solennel que Nous venons d'accomplir. Nous avons canonisé cette bienheureuse fille de l'Eglise et Nous sentons la lumière, le charme, le mystère de la sainteté qui rayonne sur nous, sur cette assemblée remplie d'allégresse, sur la terre qui fut la patrie de la nouvelle sainte, l'Espagne, sur la famille religieuse qu'elle a fondée, les Servantes de Marie, ministres des malades, sur l'Eglise entière, sur le monde. Bénissons le Seigneur, écoutons la voix qui descend des profondeurs du ciel et faisons-lui écho par la nôtre : « Alléluia ! Car il a pris possession de son règne, le Seigneur, le Dieu Maître-de-tout. Soyons dans l'allégresse et dans la joie, rendons gloire à Dieu, car voici les noces de l'Agneau et son épouse s'est faite belle : on lui a donné de se revêtir de lin d'une blancheur éclatante. Le lin, c'est en effet les bonnes actions des fidèles » (Ap 19, 6 et 8 C'est la voix de l'Apocalypse, de la dernière révélation qui dévoile le sens extrême des choses et le destin de notre salut final. C'est une voix mystérieuse mais claire qui nous dit finalement le secret, la valeur de la sainteté.

La sainteté se manifeste finalement comme plénitude de vie, comme un bonheur infini, comme une immersion dans la lumière du Christ et de Dieu, comme une beauté incomparable et idéale, comme une exaltation de la personnalité, comme une transfiguration immortelle de notre existence mortelle, comme une source d'admiration et de joie, comme un réconfort solidaire de notre pénible pèlerinage dans le temps, comme notre prégustation enivrante de la « communion des saints », c'est-à-dire de l'Eglise vivante qui, soit dans le temps, soit dans l'éternité, est du Seigneur (cf. Rm 14, 8-9).

Un phénomène de cette vision Nous surprend en ce moment, c'est le double aspect de la sainteté : l'aspect qu'elle acquiert dans le paradis et l'aspect qu'elle présente sur la scène du monde actuel.

Ce sont deux aspects d'une même réalité morale, des œuvres de la sainteté, comme nous l'indique le texte de la Sainte Ecriture que Nous avons cité. Les œuvres accomplies dans cette vie gardent leur valeur dans l'autre, mais elles revêtent ceux qui les accomplissent d'une manière bien différente ici-bas et là-haut. Là-haut, c'est de splendeur et de gloire, ici-bas, au contraire, comment apparaissent-elles ?

comment sont-elles ? C'est l'évangile éternel des béatitudes qui le dit dans sa langue dramatique : ici-bas la sainteté est pauvreté, humilité, souffrance, sacrifice, c'est-à-dire imitation du Christ, Verbe de Dieu fait homme, dans sa « kénose », dans sa double humiliation de l'Incarnation et de la Rédemption.

Cette confrontation des deux aspects de la sainteté produit en nous un très vif intérêt, celui de connaître d'abord, d'imiter ensuite la vie temporelle de celui qui, justement par le mérite de celle-ci, jouit maintenant de la vie éternelle. C'est de là que naît l'hagiographie, c'est-à-dire l'étude des biographies des saints, étude que nous ferions bien tous de reprendre avec une grande passion et avec les disciplines modernes de la critique historique, de l'analyse psychologique, mystique et ascétique, de l'art narratif, de l'appréciation ecclésiale. Nous en avons encore tellement besoin aujourd'hui, et nous pouvons en tirer instruction et réconfort.

Vie simple et silencieuse

La demande vient alors spontanément : quelle a été la vie de Maria Soledad ? quelle est son histoire ? comment est-elle devenue sainte ? Il est impossible évidemment pour Nous de répondre à cette demande et de faire ici le panégyrique de Maria Soledad. Vous trouverez dans les livres qui racontent sa vie de quoi satisfaire à cette légitime et louable curiosité. Il s'agit d'ailleurs d'une vie simple et silencieuse que deux grands mots peuvent résumer : humilité et charité. Une vie toute tendue dans l'intensité de la vie intérieure, dans le travail de la fondation d'une nouvelle famille religieuse, dans l'imitation du Christ, dans la dévotion à la Sainte Vierge, dans le soin des malades, dans la fidélité à l'Eglise.

Mais si la biographie de Maria Soledad ne nous offre pas de singularités aventureuses et prodigieuses, ni la richesse des paroles et des écrits qui distinguent d'autres figures de saintes, son doux et pur profil présente quelques caractéristiques auxquelles il Nous semble juste de faire allusion.

Maria Soledad est une fondatrice, la fondatrice d'une famille religieuse très nombreuse et très répandue. Excellente et providentielle famille. De sorte que Maria Soledad s'insère dans cette foule de saintes et de femmes intrépides qui, au siècle dernier, firent jaillir dans l'Eglise des fleuves de sainteté et d'activité intense. Processions interminables de vierges consacrées à l'unique et suprême amour du Christ, et toutes orientées vers le service intelligent, infatigable, désintéressé du prochain. Vous les connaissez, vous les trouvez partout, il est superflu que Nous vous en décrivions la magnifique expansion. La vitalité de l'Eglise, sa fécondité, son audace, sa beauté, sa poésie, sa sainteté sont splendidement illustrées dans cette floraison de familles religieuses, spécialement féminines, qui font irruption, qui ont tissé l'histoire, si on peut dire, de la vie catholique en ces derniers temps. Parmi ces familles choisies et actives s'inscrit celle des Servantes de Marie de sainte Maria Soledad. Elle s'y inscrit à tel point que nous pouvons considérer en elle le type de cette immense et multiforme expression de vie religieuse qui, malgré les particularités spécifiques de chaque institut, semble calquée sur un modèle commun, une formule substantiellement égale pour toutes les nouvelles fondations du XIX° siècle. C'est ainsi qu' aujourd'hui, dans la chaleur et dans l'excitation du renouvellement de la vie religieuse et dans la recherche, parfois trop critique et assez fantaisiste, de nouvelles formules de consécration pour suivre le Christ, surgit la question : est-ce que le modèle dont nous admirons un exemple insigne est exact en lui-même et encore valable pour notre temps ?


Devant la figure de sainte Maria Soledad et la légion de ses filles nous sommes heureusement en devoir de répondre affirmativement. Sans exclure que l'interprétation de la vocation à suivre le Maître Jésus d'une manière parfaite et totale admet, avec celles qui sont historiques et classiques, qui ont précédé la règle de vie religieuse comme celle que nous avons devant nous, d'autres nouvelles expressions dignes de fleurir dans le jardin de l'Eglise et de se mesurer avec les besoins et dans les formes de notre temps, Nous confirmons Notre suffrage au modèle de vie religieuse réalisé principalement aux XIX° et XX° siècles.

Les caractères particuliers qui le décrivent spécifiquement justifient et glorifient ce genre de recherche de la perfection chrétienne, à savoir : le détachement pratique et ascétique de la vie commune séculière à laquelle, au contraire, beaucoup donnent aujourd'hui la préférence, la vie commune organisée dans l'observance des conseils évangéliques de la pauvreté, de la chasteté et de l'obéissance, la primauté jalousement conservée à la vie intérieure, à la prière, au culte divin, à l'amour de Dieu, en un mot le dévouement sans limites et sans calculs égoïstes à quelque œuvre de charité et, finalement, l'adhésion profonde et organique à la sainte Eglise. Ces caractères fondamentaux qui constituent un état de vie qualifié par l'effort vers la perfection chrétienne sont authentiquement conformes aux exigences de l'évangile et sont toujours valables pour définir et donner sa valeur à la vie religieuse pour notre temps. La Congrégation des Servantes des malades, au nom et à l'exemple de sa fondatrice, mérite que nous le reconnaissions comme nous faisons.

Un nouveau champ pour la charité

Et elle mérite une autre reconnaissance, celle qui la définit spécifiquement comme un institut religieux consacré à l'assistance des malades. C'est ce qui exprime, engage et illustre la charité de Maria Soledad et de sa descendance spirituelle.
On pourra dire : ce n'est pas un choix nouveau, ce n'est pas un but original. Le soin de la souffrance physique et, avec elle, le soin de l'indigence spirituelle qui de soi en découle, a intéressé la charité de beaucoup d'autres institutions religieuses qui ont eu d'immenses mérites dans l'exercice affectueux et généreux des « œuvres de miséricorde ».

C'est vrai et, à cause de cela, Nous classerons les personnes qui servent les infirmes dans l'armée héroïque des religieuses consacrées à la charité corporelle et spirituelle, mais nous ne devons pas laisser de côté un caractère spécifique propre du génie chrétien de Maria Soledad, celui de la forme particulière de sa charité, à savoir l'assistance donnée aux malades à leur domicile. Il Nous semble que, avant elle, personne n'avait imaginé cette forme d'assistance d'une manière systématique et que personne avant elle n'avait cru possible de la confier à des religieuses appartenant à des instituts canoniquement organisés. La formule existait depuis le message évangélique, et laquelle ? simple, lapidaire, digne des lèvres du divin Maître : Infirmus et visitastis me : Moi, dit le Christ, mystiquement personnifié dans l'humanité souffrante, j'étais malade et vous m'avez visité (Mt 25, 36). Voilà la découverte d'un champ nouveau pour l'exercice de la charité, voilà le programme des âmes totalement consacrées à la visite du prochain souffrant. Ce n'est pas, dans ce cas, le prochain souffrant qui va à la recherche de qui l'assistera et le soignera, ce n'est pas lui qui se laisse transporter dans les lieux et les institutions où le malheureux est accueilli et entouré d'égards médicaux sagement et scientifiquement prédisposés.

C'est au contraire l'ange de la charité, la Servante volontaire qui va à sa recherche, dans sa demeure, dans le foyer de ses affections et de ses habitudes, où la maladie ne l'a pas privé du dernier bien qui lui reste, son individualité et sa liberté. Ce n'est pas là une simple finesse de la charité. C'est une méthode qui indique une compréhension aiguë soit de la nature propre de la charité, qui est de chercher le bien d'autrui, soit de la nature du cœur humain, jaloux, même lorsqu'il reçoit, de sa propre sensibilité, de sa propre personnalité.

Il y a là un éclair de sagesse sociale qui précède les formes techniques et scientifiques de l'assistance sanitaire moderne et qui, pour être accordée gratuitement à quiconque a, pour la demander, le titre du besoin et de la douleur, nous prouve encore une fois l'incomparable originalité de la charité évangélique.

Précurseur et maîtresse

Maria Soledad devient précurseur et maîtresse dans la sollicitude de l'assistance et de la santé la plus accomplie de notre humanisme social. Tous nous devons lui être reconnaissants, tous nous devons bénir le service providentiel qu'elle a inauguré, suivi ensuite par de nombreuses initiatives similaires.

Nous aimerions relever maintenant, dans l'histoire de cette Sainte, un autre trait caractéristique qui est devenu l'héritage commun de sa famille religieuse. Mais il ne nous est pas facile de le définir même s'il nous semble évident.

C'est le trésor spirituel propre à sa formation espagnole. Son pays glorieux et béni a donné à cette sainte, puis, comme conséquence non sensible mais vitale, à ses filles fidèles, quelque chose de l'« humus » de l'Espagne catholique.

Nous pensons ici à la richesse de talent et de sentiment que l'histoire et la littérature nous décrivent quant à l'esprit hispanique, au point d'honneur chevaleresque, au sentiment de grandeur, et à l'extraordinaire passion pour le tragique et l'humour. Nous pensons aussi au propre d'un peuple et de son histoire aventureuse qui est le sentiment religieux, chrétien, catholique ; nous pensons à sa capacité d'ascension mystique jusqu'aux expressions absolues « du tout et du rien » ; nous pensons à sa tendance à l'extrémisme moral, c'est-à-dire à son héroïsme, et à l'extrémisme religieux, la sainteté ; nous pensons à son humanité lyrique et profonde, qui méprise toute mesquinerie et milite pour une plénitude de la personnalité morale, prête au combat, à l'amour, au sacrifice. Nous pensons ne pas nous tromper en voyant dans l'humble visage de Maria Soledad cette noblesse naturelle, cette magnanimité vivante qui confère à la Sainte, et par reflet à son Institut, quelque chose de beau et d'universel. En elle l'Espagne et l'Eglise trouvent leur sympathie réciproque, leur gloire commune, leur vocation respective à l'amour de notre Seigneur Jésus-Christ.
Tels sont nos vœux ardents en ce jour.

Source : http://www.clerus.org/clerus/dati/2002- ... _70_02.htm
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12 octobre : Saint Dismas Le Bon Larron

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SAINTS DU 12 OCTOBRE

12 octobre : Saint Dismas Le Bon Larron

Evangile selon Saint Luc 23, 32 à 43


32 On menait aussi deux autres, des malfaiteurs, pour être exécutés avec lui.
33 Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Calvaire, ils l'y crucifièrent, ainsi que les malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche.
34 Et Jésus disait: " Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. " Et se partageant ses vêtements, ils les tirèrent au sort.
35 Le peuple se tenait là et regardait. Même les chefs raillaient, disant: " Il en a sauvé d'autres, qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ de Dieu, l'Elu! "
36 Les soldats aussi se moquèrent de lui, s'avançant pour lui présenter du vinaigre, et disant: 37 " Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même! "
38 Il y avait aussi au-dessus de lui une inscription en caractères grecs, latins et hébraïques: " Celui-ci est le roi des Juifs. "
39 Or, l'un des malfaiteurs, mis en croix l'injuriait, disant: " N'es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même et sauve-nous! "
40 Mais l'autre le reprenait, disant: " Tu n'as pas même la crainte de Dieu, toi qui subis la même condamnation!
41 Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce que méritent les choses que nous avons faites; mais lui n'a rien fait de mal. "
42 Et il dit: " Jésus, souvenez-vous de moi, quand vous reviendrez avec votre royauté. " 43 Et il lui dit: " Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. "
Source : bible.catholique.org

Prière par l'intercession du Bon Larron

homélie de St Jean Chrysostome.

La crucifixion des larrons.

Saint Dismas, Le Bon Larron.

Jésus promet son Royaume au bon larron
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13 octobre Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa Balasar

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SAINTS DU 13 OCTOBRE

13 octobre : Bienheureuse Alexandrina Maria Da Costa Balasar

Jésus dit à Alexandrina :
" Ma fille, n'as-tu pas compassion de moi ?... Je suis seul et abandonné, dans mes tabernacles, et tellement offensé! Viens me consoler, viens réparer; réparer pour tant d'abandon..."
"Viens, ma fille, viens t'attrister avec moi; viens me tenir compagnie dans mes prisons d'amour; viens réparer tant d'abandon et d'oubli!... Console-moi et aime-moi et moi, je te consolerai dans toutes tes afflictions et dans tous tes besoins ?
Dis au monde entier qu'il écoute la voix de son pasteur, le Pape, laquelle est la voix de Jésus. Je veux de l'amour, de la pureté d'âme, changement de vie.
Que la voix du Saint-Père soit pour le monde un aussi vibrant appel que celui de Noé... Qu'il parle aux nations et à ses gouvernants, afin qu'un terme soit mis à tant d'immoralité"...
"Donne-moi ton coeur, que je le place dans le mien, afin que tu n'aies pas d'autre amour que le mien et celui de mes affaires." (Lettre du 5 octobre 1934 au Père Mariano)
"Visiter les prisonniers dans leurs cachots et les consoler est une oeuvre de Miséricorde. Moi, je suis prisonnier et prisonnier par amour; je suis le Prisonnier des prisonniers."

Source : Voie Mystique

Une biographie de la bienheureuse Alexandrina Balasar

Prophéties d'Alexandrina

En 1935 et en beaucoup d'autres occasions, le Seigneur, en lui annonçant la guerre comme châtiment des nombreux péchés de l'humanité, lui disait :
«Ce seront les victimes de mes Tabernacles qui arrêteront le bras de la Justice divine, pour que le monde ne soit pas détruit et que de plus grands châtiments n'adviennent»

La même année, Jésus lui ordonna de demander au Saint-Père la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie, et l'institution de la fête liturgique.

Tout de suite après l'élection du Pape Pie XII, Jésus lui prédit le 27 mars 1939 :
«C'est lui le Pontife qui consacrera le monde au Cœur Immaculé de Marie, ma Mère»

Lire

Prière pour demander sa canonisation

Très Sainte Trinité, source de toute sainteté, je vous adore et vous rends grâce pour les vertus que vous avez fait jaillir dans le cœur de votre servante Alexandrina Maria.
Faites que je sache imiter son zèle ardent pour votre gloire. Suscitez en mon cœur l’horreur du péché, un amour plus grand pour l’Eucharistie, un vif esprit de prière.

Glorifiez aussi sur la terre votre servante et accordez-moi, par son intercession, la grâce qu’ardemment je vous demande... (1)
Glorifiez-la par le Cœur Immaculé de Marie, par elle aimé avec une filiale prédilection.

— Notre Père — Je vous salue, Marie — Gloria.

— Alexandrina Maria, prie le Seigneur pour nous.

Source : ICI

Un site qui lui est consacré
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13 octobre 1917 : Fin d'apparition de Notre Dame de Fatima

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Prières enseignées par l'Ange du Portugal

Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas et qui ne vous aiment pas.

Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit, je vous adore profondément, et je vous offre les Très Précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Coeur et du Coeur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Oh mon Jésus, pardonne nous nos péchés, préserve-nous du feu de l'enfer et conduis au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de Ta Miséricorde.

Sixième apparition de la Vierge à Fatima :

«Lorsque nous sommes arrivés à la Cova da Iria, près du chêne vert, une injonction intérieure m'a poussée à demander à la foule de fermer les parapluies, avant que nous ne récitions le chapelet. Peu après, nous avons vu le reflet de la lumière, puis Notre Dame au-dessus du chêne vert.
- Que voulez-vous de moi ?
- Je veux te dire que l'on fasse construire ici une chapelle en mon honneur, que je suis Notre-Dame du Rosaire, que l'on continue à réciter le chapelet tous les jours.

La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux. J'avais beaucoup de choses à vous demander : de guérir des malades, de convertir des pécheurs, etc..
- Les uns, oui, les autres, non. Il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon pour leurs péchés. Et prenant un air plus triste : - Qu'ils n'offensent pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, qui est déjà très offensé.

Ouvrant alors les mains, elle les fit se refléter dans le soleil, puis, pendant qu'elle s'élevait, le reflet de sa propre lumière continua à se projeter dans le soleil.

Tel fut le motif pour lequel je me suis exclamée, en leur demandant de regarder vers le soleil. Mon but n'était pas d'attirer l'attention de la foule vers cette direction, puisque je ne me rendais même pas compte de sa présence : je l'ai fait seulement à cause d'une impulsion intérieure qui m'y a incitée.

Voici qu'allait se produire le miracle du soleil, promis trois mois plus tôt, comme preuve de la véracité des apparitions de Fatima. La pluie cessa et le soleil tourna trois fois sur lui-même, lançant de tous côtés des faisceaux de lumière de diverses couleurs : jaune, lilas, orangé et rouge. À un moment donné, il parut se détacher du firmament et tomber sur la foule qui cria terrorisée. Après un prodige de dix minutes, le soleil reprit son aspect normal. Lire

Le récit des Apparitions

Prière à Notre-Dame de Fatima pour diverses circonstances de la vie
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14 octobre : Saint Calixte 1er

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SAINTS DU 14 OCTOBRE

14 octobre : Saint Calixte 1er

Pape et Martyr


Calixte (Calliste ou Calixte) était esclave, quand il fut racheté par une
communauté chrétienne.
Le Pape Zéphyrin le fit appeler à Rome où il s'occupa du cimetière des Catacombes, qui portent son nom aujourd'hui encore.
Diacre, il fut élu 16ème Pape en 217. Il fut accusé de laxisme par une partie de la communauté chrétienne alors qu'il apporta une importante contribution à la Sainte Doctrine. Il mourut martyr lors d'un soulèvement populaire en 222.
Son nom vient du grec qui signifie "qui est très beau"

Biographie de Saint Calixte 1er.

Les Litanies des Martyrs et des Saints des Catacombes de Saint Calixte.

La visite du site des Catacombes de Saint Calixte à Rome.

Prière à Saint Calixte 1er

" L'Esprit-Saint, qui garde l'Eglise, vous prépara comme un auxiliaire d'élite dans la souffrance et l'humiliation. Vous naquîtes esclave ; la fourberie judaïque sema de bonne heure les embûches sous vos pas ; jeune encore, les mines de Sardaigne comptaient en vous un forçat déplus, mais c'était pour le Seigneur. Serf de la peine, comme disait l'ancienne Rome, vous ne l'étiez plus de votre ancien maître ; et délivré des mines à l'heure marquée par Celui qui conduit les événements au gré de sa providence, le titre de Confesseur, en vous ennoblissant pour jamais, vous recommandait à l'attention maternelle de l'Eglise.

Tels apparurent dès lors votre mérite et vos vertus, qu'inaugurant le plus long pontificat de l'époque des martyrs, Zéphyrin vous choisit pour le conseiller, l'appui, le suppléant de sa vieillesse ; en attendant que l'Eglise, suffisamment instruite par l'expérience de ces dix-huit années, vous élût à son tour comme pasteur suprême.

Combien grande vous la laissez aujourd'hui, cette noble Epouse du Fils de Dieu ! Toute la noblesse des anciens âges, toute la valeur morale, tout l'essor intellectuel de l'humanité apparaissent concentrés en elle à cette heure. Où sont les mépris de jadis, les calomnies d'antant ? Le monde n'ignore plus qu'il a devant lui la reine de l'avenir ; l'atrocité des persécutions que l'Etat païen lui réserve encore viendra de cette conviction qu'il s'agit pour lui de la lutte, et d'une lutte désespérée, pour la vie. Aussi hésite-t-il, et semble-t-il plutôt vouloir aujourd'hui transiger avec les chrétiens.

Vous fûtes l'initiateur des voies nouvelles, pleines de péril comme de grandeur, où entrait l'Eglise. De l'absolu et brutal Non licet esse vos (Il ne vous est pas permis d'être) des jurisconsultes bourreaux, vous sûtes le premier amener l'empire à reconnaître en quelque chose officiellement les droits de la communauté chrétienne : Cécile assurait par vous à celle-ci la propriété de la tombe, la faculté de se réunir, de se cotiser, pour honorer ses morts ; à Marie, Fons olei, et ce fut l'occasion de votre martyre, il vous était donné de consacrer le premier sanctuaire légalement acquis dans Rome aux chrétiens.

Or, loin de céder, quoi que ce fût des droits de Dieu, en pactisant avec César, vous affirmiez dans le même temps à l'encontre de celui-ci, comme nul ne l'avait fait encore, l'indépendance absolue de l'Eglise concernant cette question du mariage soustraite de par le Christ-roi à la juridiction des pouvoirs civils. D'ores et déjà, " ne dirait-on pas une nation dans la nation ?" oui ; jusqu'à ce que la nation elle-même ait passé tout entière dans les rangs de ce peuple nouveau ".
(Le Temps pascal, t. II ; Jeudi de la troisième semaine après Pâques).

Au sein de l'Eglise, autres soucis, l'ardeur des luttes doctrinales est à son comble et s'est portée sur le premier de nos mystères : Sabellius, condamné pour son audace à déclarer incompatible avec l'unité de Dieu la réelle distinction de la Trinité sainte, laisse le champ libre à l'école qui sépare les augustes personnes au risque de multiplier Dieu même.

Puis c'est Montan, dont les disciples, ennemis des théories sabelliennes antérieurement à Sabellius même, escomptent la faveur du premier Siège pour leur système de fausse mystique et de réforme outrée. Mais comme le pilote expérimenté déjoue les écueils, entre les subtilités des dogmatisants, les prétentions des rigoristes, les utopies des politiques, vous dirigiez d'une main dont la sûreté était celle de l'Esprit-Saint lui-même la barque de Pierre à ses immortelles destinées.

En la mesure où Satan vous déteste et vous poursuit jusqu'à nos jours, soyez glorifié à jamais ; bénissez en nous vos disciples et vos fils."

Source : hodiemecum.hautefort
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15 octobre Sainte Thérèse d'Avila

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SAINTS DU 15 OCTOBRE

15 octobre Ste Thérèse d'Avila, vierge

Oeuvres de Sainte Thérèse d'Avila

Prophétie de Sainte Thérèse d'Avila

Prière de Sainte Thérèse d'Avila « Réjouis-toi, ô mon âme » :

« Réjouis-toi, ô mon âme, de ce qu’il y ait Quelqu’un qui aime Dieu comme Il le mérite. Réjouis-toi de ce qu’il y ait Quelqu’un qui connaisse sa Bonté et sa Souveraineté. Remercie-le de nous avoir donné sur terre Quelqu’un qui Le connaît comme Le connaît son Fils unique. Sous cette Protection, tu pourras t’approcher de ton Dieu et le supplier, puisque Sa Majesté prend en toi ses délices. Que toutes les choses d’ici-bas soient impuissantes à t’empêcher de prendre tes délices et à te réjouir dans les grandeurs de ton Dieu, en voyant combien Il mérite d’être aimé et loué demande-Lui de t’aider, afin que tu contribues quelque peu à ce que son Nom soit béni, et que tu puisses dire avec vérité : « Mon âme chante les grandeurs et les louanges du Seigneur ». Ainsi soit-il. »

D'autres prières

le manuscrit autobiographique écrit par elle-même

la catéchèse Benoît XVI

La Prière du « Notre Père » de Sainte Thérèse d'Avila :

« Prier, c'est penser à ce que nous récitons et le comprendre. C'est aussi voir à qui nous parlons et qui nous sommes, nous qui osons parler à un si grand Seigneur. Quand nous commençons à prier, prenons d'abord le temps de penser à qui nous parlons : Dieu est très grand, soyons vraiment attentifs à Lui. Quand nous récitons le « Notre Père », rappelons-nous qui est ce Père, et qui est Jésus, le Maître qui nous a enseigné cette prière. En agissant ainsi, nous montrerons à Dieu que nous L'aimons. Représentez-vous le Seigneur lui-même près de vous. Voyez avec quel amour et quelle humilité Il vous enseigne.

Croyez-moi, autant que vous le pouvez, restez avec cet Ami si bon. Prenez l'habitude de L'attirer près de vous, faites cela avec amour, efforcez-vous de Lui plaire : Il le verra, et vous ne pourrez plus vous en débarrasser, comme on dit, il ne vous manquera jamais. Il vous aidera dans toutes vos difficultés, Il sera partout avec vous. A votre avis, avoir un tel ami près de soi, est-ce que c'est peu de chose ? Inutile de réciter plusieurs « Notre Père », le Seigneur nous comprend dès le premier. Il aime beaucoup nous éviter de la fatigue. Si nous passions une heure à dire un seul « Notre Père », ce serait très bien. Nous comprenons que nous sommes avec Lui, nous savons ce que nous Lui demandons. Nous sommes sûrs qu'il désire nous accorder cela, et qu'il est très heureux d'être avec nous, cela suffit.

Il n'aime pas que nous nous cassions la tête, en Lui parlant beaucoup. Quand je récite le « Notre Père », ce sera une marque d'amour de me rappeler quel est ce Père, et aussi quel est le Maître qui nous a enseigné cette prière. Notre Père... Ô Fils de Dieu et mon Seigneur ! Dès la première parole, Vous nous donnez au nom de votre Père ce qu'il y a de meilleur, en Lui demandant de nous regarder comme ses enfants. Il doit ainsi nous supporter en Père pour graves que soient nos fautes. Si nous nous tournons vers Lui comme l'enfant prodigue, Il doit nous pardonner, Il doit nous consoler de nos peines, Il doit nous nourrir comme sait le faire un tel Père qui est meilleur forcément que tout père au monde. Car il n'y a en Lui que le Bien parfait. Et par-dessus tout cela, Il doit nous faire participer et hériter de ses richesses.

Vous ne reculez, Seigneur, devant aucun obstacle tant est grand l'amour que Vous nous portez et profonde Votre humilité. Mais songez que votre Père est aux cieux ! Songez à son honneur ! Vous vous êtes livré au déshonneur pour nous, mais laissez votre Père, libre. Ne l'obligez pas à tout faire pour quelqu'un d'aussi vil que moi, qui saurait très mal le remercier. Ô, Bon jésus ! Comme vous montrez clairement que votre volonté est la sienne et que la sienne est la vôtre. Soyez béni à jamais mon Seigneur, Vous aimez tant à donner que rien ne Vous retient. Mes filles, vous avez un bon Père, que vous donne le bon Jésus. N'en connaissez aucun autre (que la mieux née soit la dernière à parler de son père, vous devez être toutes égales). Ne parlez que de Lui et tâchez mes filles, de mériter de vous réjouir avec Lui et de vous jeter dans ses bras. Vous savez qu'il ne vous chassera pas si vous êtes de bonnes filles. Tenez-vous entre ce Père et ce Fils, et vous trouverez forcément l'Esprit Saint. Qu'Il passionne votre volonté et qu'Il l'attache par un immense amour. »

Notre Père qui êtes aux cieux

Nous pouvons donc oser nous approcher du Père en toute confiance, avec la simplicité et l'humble audace de l'enfant, dans la certitude d'être aimé. Quels sont les Cieux où Dieu demeure ? Les cieux sont en Dieu plus que Dieu n'est dans les cieux, car l'ailleurs auquel nous aspirons n'est pas un lieu mais un mystère infini d'échange d'amour. Voyons ce que dit Saint Augustin : « il avait cherché Dieu en beaucoup d'endroits, il l'a trouvé au centre de lui-même ». Il est important de comprendre cette vérité. Oui, il est important pour une personne de voir qu'elle n'a pas besoin d'aller au ciel pour parler avec son Père éternel et se réjouir avec lui, elle n'a pas besoin de lui parler fort. Même si elle parle très bas, il est si près de nous qu'il entend.

Que votre Nom soit sanctifié,

Quand nous prions, nous sommes tentés de demander à Dieu en priorité, de répondre à nos besoins immédiats. Mais Jésus nous appelle à nous décentrer de nous-mêmes et à regarder résolument vers le Père, vers le Royaume que nous espérons. Demander que le nom de Dieu soit sanctifié, ce n'est pas ajouter quelque chose à la sainteté de Dieu, mais c'est inviter la sainteté divine à pénétrer toute réalité terrestre pour la rendre plus conforme à son désir. C'est demander aussi que notre propre vie Lui rende gloire afin que ceux qui ne le connaissent pas encore puissent le reconnaître à travers ses enfants.

Que votre Règne arrive

Quel est ce règne dont nous demandons la venue ? Saint Paul nous le dit : « Le Règne de Dieu est justice, paix et joie dans l'Esprit-Saint ». Bien sûr, nous pouvons parfois désespérer de notre monde et de notre temps, mais la prière de Jésus est une invitation à reconnaître des lieux, des cœurs où le règne de Dieu est déjà présent. Nous avons une Bonne Nouvelle à annoncer : « Le Règne de Dieu est proche, il est déjà au milieu de nous ». Cette prière nous engage aussi à collaborer avec Dieu pour établir davantage de justice, pour faire tout ce qui contribue à la paix, et recevoir la joie.

Que votre Volonté soit faite sur la terre comme au ciel

N'imaginons pas que le Père a pour chacun de ses enfants un programme prévu d'avance qu'il faudrait « décoder » puis réaliser. Le seul désir de Dieu sur nous est que nous répondions librement à son amour en traçant notre route avec Lui. Quelle est donc la volonté de Dieu ? Le Seigneur nous demande seulement deux choses : que nous l'aimions et que nous aimions notre prochain. Si nous nous efforçons à cela, nous accomplissons sa volonté. Il nous est difficile de savoir si nous aimons Dieu, mais nous pouvons savoir avec certitude que nous aimons notre prochain ! Soyez certains de ceci : plus vous ferez des progrès dans l'amour du prochain, plus vous en ferez dans l'amour de Dieu !

Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour

Jésus nous invite maintenant à faire connaître au Père nos besoins les plus essentiels. Demander à Dieu « le pain », c'est reconnaître que notre vie vient de Lui et c'est chaque jour que nous avons à l'accueillir dans la confiance : Le Seigneur ne nous fera jamais défaut. Certes, cela ne nous dispense pas « de travailler comme si tout dépendait de nous ». Plus encore : « Prier comme si tout dépendait de Dieu » nous engage à une véritable solidarité envers ceux qui manquent de tout. Et puis, ce pain que nous demandons et qui fait vivre est aussi la nourriture spirituelle. Nous disons à Dieu notre faim du pain de sa Parole et du pain de l'Eucharistie, pain rompu pour un monde nouveau.

Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés

Il n'y a pas de limite à l'amour de Dieu. Rien ne peut empêcher Dieu de nous aimer. Demander son pardon, c'est reconnaître notre faiblesse, notre péché, nos résistances à l'accueil de cet amour et ainsi, nous ouvrir à la grâce. Il n'y a pas de mesure à l'amour infini du Père, il n'y a pas de limite à son pardon, il est don gratuit, mais notre capacité à l'accueillir et à nous laisser transformer par lui est conditionnée par notre manière de pardonner nous-mêmes à ceux qui nous ont fait du tort. En refusant de pardonner, notre cœur se rend imperméable à l'amour miséricordieux du Père. Lorsque le préjudice est tel qu'il nous est humainement impossible de pardonner, fixons notre regard sur Jésus : sur la croix, il prie pour ceux qui le font mourir : « En sa personne, il a tué la haine ». Lui seul, par son Esprit peut nous donner la force de l'impossible. Le pardon reçu, le pardon donné est chemin de libération.

Ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du Mal


La tentation est le « passage obligé » dans la construction de notre liberté qui s'affermit à travers les choix que nous posons. Jésus lui-même a été tenté et le regard posé sur son Père et sur ses frères, il a déjoué les pièges du tentateur. Il nous appelle à demander au Père la force des choix courageux en faveur de la vie, de la justice, de la réconciliation, de la paix. Notre relation à Dieu ne nous éloigne pas du combat humain et spirituel, mais elle nous donne la certitude de foi d'en sortir vainqueur, avec le Christ. Toute la vie de Jésus, sa mort et sa résurrection, est victoire sur les forces du mal. Il va jusqu'au bout de l'amour et la vie triomphe au matin de Pâques. Tout est accompli dans le temps de Dieu, mais nous sommes dans le temps de l'histoire et de ses lentes germinations. La prière à « Notre Père » est un cri de confiance, dans la foi, l'espérance et l'amour : « Viens Seigneur, ne tarde pas ».
Ainsi soit-il.

Source : site-catholique.fr
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16 octobre : Saint Gérard Majella

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SAINTS DU 16 OCTOBRE

16 octobre : Saint Gérard Majella

Religieux


Gérard naquit à Muro Lucano en Italie le 6 avril 1726, dans une famille d'artisan tailleur.

Alors qu'il n'avait que 12 ans son père mourut. Il essaya d'entrer chez les Capucins mais fut refusé à cause sa santé précaire.
Il fut accueilli dans la toute jeune Congréagation des Rédemptoristes où il occupa tour à tour les fonctions de jardinier infirmier, tailleur et sacristain.

Il fut accusé injustement d'avoir mis enceinte une femme.
Il se refugia dans le mutisme pour ne pas dénoncer son accusatrice.

Plus tard celle-ci avoua le mensonge et Gérard fut rehabilité.
Il mourut à l'âge de 29 ans de la tuberculose dans sa cellule en laissant un testament sur un morceau de papier avec cette phrase : «Ici la volonté de Dieu est faite, comme Dieu le veut, et aussi longtemps que Dieu veut.»

Il est le saint Patron des femmes enceintes, des personnes faussement accusées, des bonnes confessions, des mères, de la ville de Muro Lucano, du mouvement pro-vie et des enfants à naître.

Prière à Saint Gérard Majella pour une bonne mort

litanies de Saint Gérard Majella

Prière pour obtenir une faveur spéciale de Saint Gérard Majella.

Prière pour obetnir la grâce de la maternité à Saint Gérard
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17 octobre : Saint Ignace d'Antioche

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SAINTS DU 17 OCTOBRE

17 octobre : Saint Ignace d'Antioche

Evêque et Martyr


Ignace naquit certainement en Syrie. Après une conversion tardive, il fut le troisième évêque d'Antioche.
En l'an 107, il fut arrêté pendant les persécutions de Trajan et exécuté pendant les jeux du cirque à Rome, dépecé par des fauves.

Auteur de sept lettres à des communautés rencontrées lors de missions apostoliques, qu'il encourageait à persister dans la foi en Jésus-Christ.

Son prénom vient du grec qui signifie "fils" et du latin "qui est brûlant ou de feu".

Biographie de Saint Ignace d'Antioche.

Homélie pour la fête de Saint Ignace d'Antioche.

La lettre aux Romains

la lettre aux Ephésiens de Saint Ignace d'Antioche notamment en XII
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18 octobre : Saint Luc l'Evangéliste

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SAINTS DU 18 OCTOBRE

Evangile selon Saint Luc par Saint Thomas d'Aquin

Le Traité sur l'Évangile de Saint Luc par Saint Ambroise

Prologue


Au moment d'écrire sur le livre de l'Évangile rédigé par S. Luc, où il expose avec une certaine plénitude de détails les actions du Seigneur, il y a lieu, semble-t-il, d'en expliquer d'abord le genre : il est historique. Sans doute les divines Écritures s'affranchissent des lois du savoir humain, plus fardé des recherches du langage qu'appuyé sur la réalité des choses ; pourtant, si l'on cherche en ces Écritures divines cela même que d'aucuns jugent admi-rable, on le trouvera.

Il est trois choses que les philosophes de ce monde ont jugé particulièrement éminentes : je veux dire que la sagesse est de trois sortes : ou naturelle, ou morale, ou rationnelle. Toutes trois, nous avons déjà pu les décou-vrir dans l'Ancien Testament. Quel sens, en effet, peuvent avoir les trois puits, celui de la Vision (Gen., XVI, 14), celui de l'Abondance (Ib., XXVI, 33), et celui du Serment (Ib., XXI, 32), sinon que ce triple don exista chez les patriarches ?

La rationnelle, c'est le puits de la Vision : car le raison-nement aiguise le regard de l'intelligence et purifie la vue de l'âme. Le puits de l'Abondance, c'est l'éthique : car c'est après la retraite des Allophyles, image et figure des vices de la chair, qu'Isaac rencontre l'eau vive de l'âme ; les bonnes mœurs sont une source pure et la bonté envers les hommes fait des largesses à autrui en se mettant à l'étroit. Le troisième puits, celui du Serment, c'est la sagesse naturelle : elle comprend ce qui est au-dessus de la nature ou dans la nature; car affirmer et jurer en prenant Dieu à témoin, c'est atteindre au divin même, en invoquant le Maître de la nature comme témoin de la bonne foi.
Et les trois livres de Salomon, les Proverbes, l'Ecclésiaste et le Cantique des Cantiques, ne nous montrent-ils pas que Salomon le saint était versé dans cette triple sagesse? Il a écrit sur la rationnelle et l'éthique dans les Proverbes ; sur la naturelle dans l'Ecclésiaste, car « vanité de vanités, et tout est vanité » (Eccl., I, 2) dans ce qui est au monde, car « la création est asservie à la vanité » (Rom., VIII, 20) ; quant à la morale et à la rationnelle, elles sont au Cantique des Cantiques : car, lorsque l'amour du Verbe céleste se répand dans notre coeur et que l'âme sainte entre pour ainsi dire en société avec le spirituel, d'admirables mystères se dévoilent.

De même les évangélistes. Quelle sagesse, pensez-vous, leur a fait défaut ? Les uns et les autres en possèdent les divers genres, et chacun a pourtant son genre distinct où il excelle. Il y a vraiment de la sagesse naturelle dans le livre intitulé : Évangile selon S. Jean ; car personne, je ne crains pas de le dire, n'a vu avec une sagesse plus sublime la majesté de Dieu, ne nous l'a révélée en termes mieux appropriés. Il s'est élevé au-dessus des nuées, au-dessus des puissances célestes, au-dessus des anges pour découvrir le Verbe qui était au commencement et voir le Verbe qui est en Dieu. — Est-il un moraliste qui plus que S. Matthieu détaille les activités de l'homme et nous donne des règles de vie ? — Quoi de plus rationnel, quel rapprochement plus admirable que celui choisi par S. Marc pour son début : « Voici que j'envoie mon ange» (I, 2) et « une voix crie dans le désert » (I, 3) : il excite du coup notre étonnement et nous apprend que l'homme doit se faire agréer par l'humilité, l'abstinence et la fidé-lité, à l'exemple de S. Jean-Baptiste qui s'est élevé à l'immortalité par ces degrés : son vêtement, sa nourriture, son message. SUITE

Catéchèse de Benoît XVI du 30 novembre 2011
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19 octobre : Saint Zorobabel

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SAINTS DU 19 OCTOBRE

19 octobre : Saint Zorobabel :

Gouverneur

Livre d'Aggée Chapitre 2


14 Alors Aggée, reprenant la parole, dit: tel est ce peuple telle est cette nation devant moi, - oracle  de Yahweh; telles sont toutes les oeuvres de leurs mains: ce qu'ils offrent là est souillé.
15 Et maintenant, portez votre attention de ce jour-ci en arrière, avant qu'on n'eut encore mis pierre sur pierre, au temple de Yahweh.
16 Alors, quand on venait à un tas de vingt mesures, il n'y en avait que dix; quand on venait au pressoir pour y puiser cinquante mesures, il n'y en avait que vingt.
17 Je vous ai frappés par la rouille, la nielle et la grêle, j'ai frappé tout le travail de vos mains; et vous n'êtes pas revenus à moi,  oracle de Yahweh.
18 Portez donc votre attention de ce jour-ci en arrière; depuis le vingt-quatrième jour du neuvième mois jusqu'à partir du jour où a été fondé le temple de Yahweh, portez votre attention!
19 La semence était-elle encore dans le grenier? Même la vigne le figuier, le grenadier et l'olivier n'ont rien produit: mais à partir de ce jour, je bénirai.
20 La parole de Yahweh fut adressée une seconde fois à Aggée le vingt-quatrième jour du mois en ces termes:
21 Parle ainsi à Zorobabel, gouverneur de Juda: J'ébranlerai les cieux et la terre;
22 je renverserai le trône des royaumes, je détruirai la puissance des royaumes des nations; je renverserai les chars et ceux qui les montent; les chevaux avec leurs cavaliers tomberont, par l'épée les uns des autres.
23 En ce jour-là, - oracle de Yahweh des armées, je te prendrai, Zorobabel, fils de Salathiel, mon serviteur, - oracle de Yahweh, et je ferai de toi comme un cachet; car je t'ai élu, - oracle de Yahweh des armées. fin du livre d'Aggée.
Source : Bible Crampon

Le livre d'Aggée Prophète de l'Ancien Testament
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20 octobre : Fête de Mater Admirabilis

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SAINTS DU 20 OCTOBRE

20 octobre : Fête de Mater Admirabilis

Le 20 octobre, depuis l’année 1846, est le jour de la fête d’une représentation de la Vierge Marie vénérée à Rome sous le vocable de "Mater Admirabilis".

Si vous êtes allés à Rome, vous connaissez l’église de la Trinité des Monts, l’une des églises françaises de Rome. Fondés par Saint François de Paule, au XV ème siècle, grâce au Roi de France, le couvent et son sanctuaire furent, en 1828, confiés aux Dames du Sacré-Coeur, de Sainte Madeleine-Sophie Barat, pour qu’elles y ouvrent l’une de leurs maisons d’éducation.

En 1844, Pauline Perdreau était l’une des pensionnaires confiées aux religieuses. Cette jeune fille qui peignait, proposa, dans une de ses prières ferventes, « de faire venir la Sainte Vierge » au couvent en y peignant son image. Elle représenta la jeune Vierge Marie, avant l’Annonciation, dans les derniers temps de sa vie au Temple. L'oeuvre de Pauline plut aux religieuses et à leurs élèves qui prirent l’habitude d’aller prier devant ce tableau. Elles l’appelaient La Madone du lys.

Le jour où le Pape Pie IX vint pour la 1ère fois en visite au couvent de la Trinité des Monts. C’était le 20 octobre 1846...

Prière à La Mater Admirabilis.

Eglise Trinité des Monts de Mater Admirabilis.

Méditation à la Mater Admirabilis.
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21 octobre Bienheureux Nicolas Barré

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SAINTS DU 21 OCTOBRE

21 octobre : Bienheureux Nicolas Barré

Prêtre


Nicolas naquit le 21 octobre 1621 à Amiens, de parents commerçants aisés, qui eurent cinq enfants dont Nicolas était l'aîné. Nicolas fut baptisé à l'église Saint-Germain le 17 décembre 1621.

Il fit ses études chez les Jésuites. À 19 ans, il entra chez les Minimes, fondés par saint François de Paule. Il y prononça ses vœux en 1641 et fut ordonné prêtre en 1645.

De 1645 à 1655, il assura la charge de professeur de théologie et de bibliothécaire au couvent de la place Royale à Paris (actuellement Place des Vosges).

En 1655, sa santé se détériorant, Nicolas Barré fut envoyé à Amiens où il se rétablit, avant de partir pour Rouen.
Là, de 1659 à 1675, il œuvra pour l'éducation des enfants pauvres, en compagnie de quelques jeunes gens et de quelques jeunes filles qui s'organisainent pour être totalement disponibles à leur mission éducative. Dès 1662 s'ouvrait une école à Sotteville-lès-Rouen, et le Père Barré établit une première communauté regroupant les femmes qui l'avaient aidé dans ses démarches. Ce sont les premières "Maitresses des écoles charitables du Saint Enfant Jésus". En 1675, il revint à Paris où il continua ses fondations d'écoles populaires et de communautés. Il fut le conseiller de saint Jean-Baptiste de La Salle à qui il enjoignit de renoncer à ses biens et de vivre pauvre avec les maîtres d'école pour réussir comme les premières maîtresses charitables ont réussi auprès des filles".

Il mourut à Paris le 31 mai 1686.
Il a été béatifié à Rome, le 7 mars 1999 par le Pape Jean-Paul II.

"Il faut Le chercher, on Le trouve mais de loin, et on ne fait que L'entrevoir, on approche de Lui. On Le regarde avec étonnement; ensuite on Le contemple avec humilité, et enfin avec amour et confiance. On Lui parle. On L'écoute. On L'embrasse. On Le serre. On tombe amoureusement en Lui. On repose en Lui. On se perd en Lui. Et enfin on se transforme en Lui. Mais à qui est-ce que tout cela se donne ? À ceux et à celles qui ne veulent que cela.
ICI

Prière d'abandon du Bienheureux Nicolas Barré.

Oeuvres complètes du Bx Nicolas Barré.

Biographie du Bienheureux Nicolas Barré
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22 octobre : Notre-Dame de Kazan

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SAINTS DU 22 OCTOBRE

22 octobre : Notre-Dame de Kazan

A l'époque où Kazan était la capitale de l'empire mongol, Notre-Dame est apparue à une fillette de huit ans et lui parla d'une image sacrée qui avait été cachée sous l'autorité mongole et musulmane de Kazan.

Les gens ne crurent la petite fille qu'après deux apparitions supplémentaires de Notre-Dame.
Puis, à l'étonnement de tous, on trouva l'icône en parfait état sous les ruines d'un édifice entièrement brûlé.
Cette image sacrée dégageait une importante sensation de "présence" qui inspirait la crainte chez la plupart de ceux qui l'ont vue.

Il y eut des miracles, par exemple deux hommes aveugles de naissance qui recouvrèrent la vue.

L'icône fut emportée dans une église de Kazan, dont le pasteur était saint Ermagen, plus tard patriarche de Moscou.

L'un des plus grands saints de Russie lui apparut : saint Sergei qui lui confia que cette image sacrée de Notre-Dame de Kazan serait le point de ralliement des fidèles et qu'elle serait l'instrument qui servirait à sauver et à établir la nation russe... Lire

Source : Notre-Dame de Nazareth

Histoire de l'icône de Notre-Dame de Kazan
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23 octobre : Saint Romain de Rouen

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SAINTS DU 23 OCTOBRE

23 octobre : Saint Romain de Rouen

Evêque


Romain naquit au château des Rochettes, dont les ruines étaient encore visibles en 1858, entre Guiry et Wy-dit-Joli-Village. Sa mère, Félicité, se lamentait de sa stérilité.

Une nuit, un Ange apparut à son père Benoît, lui annonçant qu'un enfant allait naître dans son foyer et qu'il porterait le nom de Romain. Il naquit en 585.

Très jeune, Romain fut envoyé chez le roi, comme beaucoup de jeunes aristocrates de son époque, où ils étaient nourris, ce qui signifie qu'ils y effectuaient diverses besognes domestiques, y recevaient quelque éducation, avant d'être renvoyés dans leurs provinces avec le titre d'évêque ou de comte.

C'est ainsi que Romain rencontra saint Ouen, et saint Éloi. Il y reçut une éducation chrétienne et intellectuelle et y appris droit et l'administration.
Le siège épiscopal de Rouen étant vacant, le collège des chanoines désira que Romain y fût élu. Le roi y consentit, et offrit une crosse à Romain.

Saint Romain fit bâtir près de la source qui porte son nom un hôpital pour les « pauvres viatouriers », les voyageurs nombreux sur l'axe Soissons - Rouen.

À sa mort vers 589, son corps est enseveli à un mille de la ville, selon l'usage romain, dans un sarcophage de marbre rouge, abrité dans une chapelle funéraire (actuelle église Saint-Gervais).

Biographie de Saint Romain de Rouen.

Le Privilège de Saint Romain de Rouen.

Saint Romain et la Gargouille
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24 octobre : Saint Proclus de Constantinople

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SAINTS DU 24 OCTOBRE

24 octobre : Saint Proclus de Constantinople

Evêque


Proclus naquit vers 390 et exerça comme lecteur très jeune. Il fut consacré diacre puis prêtre par Atticus.

En 426,  il fut nommé évêque de Cyzique mais les habitants ne reconnaissant pas la juridiction de Constantinople, il ne put exercer d'épiscopat dans cette région.

En 429,  il prononça, en présence de l'archevêque Nestorius, un sermon qui révolta ce dernier parce qu'il avait employé  "Théotokos" Mère de Dieu pour parler de la Vierge Marie. Ce sermon nous a été conservée jusqu'à aujourd'hui et lui valut l'hostilité de Nestorius.

En 434,  il fut nommé archevêque de Constantinople.
Proclus  fut un disciple de Saint Jean Chrysostome et en 438, il fit ramener les reliques de son ami à Constantinople, avec l'aval de l'empereur Théodose II. Il mourut en 446.

Biographie

La Prière de Saint Proclus de Constantinople « Sainte Vierge, Mère de Dieu, secourez ceux qui implorent votre Assistance »

Sermons pour les fêtes de Saint Proclus de Constantinople.
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25 octobre : Saint Hilaire de Mende (Saint Chely)

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SAINTS DU 25 OCTOBRE

25 octobre : Saint Hilaire de Mende (Saint Chely)

Evêque


Hilaire est originaire de Mende où il naquit à une date qui nous est inconnue.

Il eut à lutter aprement contre des païens déchaînés et contre les soldats francs qui envahissaient le Gévaudan. Il sut défendre ses fidèles et fut reconnu artisan de paix au Concile de Bourges.
Le 8 Novembre 535, il participa au concile de Clermont où il signa des décrets de morale et de discipline intérieure.

Il y participa en compagnie de quinze autres évêques dont Saint Césaire d'Arles, Saint Gal, évêque de Clermont et Saint Nizier, évêque de Trèves.

Saint Hilaire mourut le 25 octobre (vers 540). De ses miracles ou autres faits d'exception, certains nous sont parvenus.

Ainsi, un soir qu'il revenait de la crypte de Saint-Privat, il fut emporté dans les airs par un coup de vent.

Ses compagnons le retrouvèrent dans une clairière trois jours plus tard, priant. L'endroit était inaccessible et il fallut dégager un chemin à coups de hache. Il était également capable de faire jaillir l'eau d'un puits tari depuis sept ans.

Le nom de S. Hilaire vient de l'occitan Chély. Ne pas le confondre avec Saint Hilaire de Poitiers.

Biographie de Saint Hilaire de Mende.

Vie de Saint Hilaire de Mende.
amidelamisericorde
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26 octobre : Saint Demetrios de Thessalonique

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SAINTS DU 26 OCTOBRE

26 octobre : Saint Demetrios de Thessalonique

Martyr


Demetrios (Demetrius de Protat) naquit entre 270 et 281, d'une famille aristocrate chrétienne.

Après s'être engagé dans l'armée romaine, Démétrios se consacra à évangéliser la région de Thessalonique et fut à l'origine de nombreuses conversions.

En 303, Dioclétien et Galère mirent en place la dernière grande persécution chrétienne au sein de l'empire romain.
Démétrios fut dénoncé par des soldats romains et livré à Galère se trouvant à cette période à Thessalonique.

Avec Nestor, son disciple, il mourut sous les coups de soldats romains à Sirmium en Dalmatie.

Il est souvent représenté sur les icônes en tenue militaire, en plein combat avec de nombreux soldats romains, ou bien seul sur son cheval terrassant de sa lance Lyaeos, un gladiateur qui aurait exécuté plusieurs chrétiens.

Saint Grégoire Palamas fit de lui l'éloge suivante :

"Les crocs des loups au milieu desquels le Christ a envoyé son disciple Démétrios ont, par leurs morsures, ouvert en son corps des sources par lesquelles une grande allégresse s’écoule sur le troupeau du Christ."

Il est le Saint Patron de la ville de Bucarest et il figure dans les armoiries de la ville.

St Demetrius est également le Saint Protecteur de la jeunesse, et de ceux qui luttent contre des tentations de paresse.

Biographie

Origine des miracles de Saint Demetrios.

Tropaire de Saint Dimitrios de Thessalonique.

Sanctuaire dédié à Saint Dimitrios à Thessalonique.
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