Un jour, Un saint

Postez ici vos intentions de prière.
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6 septembre Saint Zacharie

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6 septembre : Saint Zacharie

Prophète de l'Ancien Testament

Chapitre 1, 12 à 17


12 Et l'ange de l'Eternel prit la parole et dit : Eternel des armées, jusques à quand n'useras-tu pas de Miséricorde envers Jérusalem, et envers les villes de Juda, contre lesquelles tu as été indigné ces soixante-dix ans ?

13 Et l'Eternel répondit à l'ange qui parlait avec moi, de bonnes paroles, des paroles de consolation.

14 Et l'ange qui parlait avec moi me dit : Crie, disant : Ainsi dit l'Eternel des armées : Je suis jaloux d'une grande jalousie à l'égard de Jérusalem et à l'égard de Sion ;

15 et je suis courroucé d'un grand courroux contre les nations qui sont à leur aise ; car j'étais un peu courroucé, et elles ont aidé au mal.

16 C'est pourquoi, ainsi dit l'Eternel : Je suis revenu à Jérusalem avec Miséricorde ; ma maison y sera bâtie, dit l'Eternel des armées, et le cordeau sera étendu sur Jérusalem.

17 Crie encore, disant : Ainsi dit l'Eternel des armées : Mes villes regorgeront encore de biens, et l'Eternel consolera encore Sion, et choisira encore Jérusalem. Lire

Biographie

SAINTS DU 6 SEPTEMBRE

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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7 septembre : Sainte Reine

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7 septembre : Sainte Reine :

Vierge et Martyre.


Sainte Reine naquit en l'an de grâce 238 dans la ville d'Alise (Alésia).

Elle reçut une éducation chrétienne de sa nourrice à qui elle fut confiée par son père Clément à la mort de sa maman à sa naissance.

Alors que Reine conduisait un troupeau de moutons, un préfet de l'empire romain qui la croisa, Olibrius s'éprit d'elle.

Sainte Reine étant toute vouée à Jésus Christ, corps et âme refusa de l'épouser.

Olibrius furieux de voir repoussé sa proposition lui fit subir des sévices atroces pour la faire céder et finit par organiser une parodie de procès où il l'a condamnera à avoir la tête tranchée car il n'arrivait pas à la faire céder.

Sainte Reine ne recula jamais face à son agresseur et ne renia jamais sa Foi.

Elle périt en l'an 253 à l'âge de quinze ans pour sa Foi en Jésus Christ.

Une oraison et une invocation à Sainte Reine.

Une prière à Sainte Reine, une hymne et ses litanies,

Une du site touristique d'Alésia.

l'Abbaye de Saint-Pierre de Flavigny où ses reliques y sont conservées depuis des siècles

SAINTS DU 7 SEPTEMBRE


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8 septembre : Nativité de la Vierge Marie

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Prière

Marie
Vierge heureuse et bénie
Permettez-moi de m'approcher de votre berceau
Et de joindre mes louanges
A celles que vous rendent les Anges
Qui vous entourent, heureux d'être les témoins
Des merveilles de votre naissance.
Agenouillé devant vous
Je vous fais l'offrande de mon cœur;
Reine du ciel et de la terre
Recevez-moi et gardez-moi.

Je vous salue, Marie
O fruit de pureté !
La terre maudite s'étonne d'avoir pu vous produire.
O Marie, pleine de grâces
Vous relevez l'espoir des enfants d'Eve chassé du paradis
Et vous ranimez leur confiance.
Au jour de votre entrée dans le monde
Nous avons relevés nos fronts abattus
Votre naissance annonce celle du Rédempteur
Comme l'aurore annonce la venue du jour.

Je vous salue, Marie
O étoile de Jacob !
Le soleil de justice va se lever, le jour de la grâce va luire
Et c'est vous qui avez hâté sa venue.
Vos désirs, plus ardents que ceux des patriarches et des prophètes
Attirent le véritable Emmanuel dans votre sein
Et c'est à vous qu'il appartiendra de nous donner le Verbe fait chair.
Que vos saintes mains, O Marie
Répandent dans mon cœur avec profusion
L'humilité, l'innocence, la simplicité
La douceur et la charité
Que ces vertus de votre cœur saisissent le mien
Pour que j'appartienne avec vous au Christ
Mon Seigneur
Et qu'en lui je sache offrir le bien que je fais
Et le mal que je souffre
Pour la plus grande gloire de Dieu
Qui est le salut des pécheurs.

Source : missel.free.fr

Homélie sur la Nativité de la Vierge de Saint Jean Damascène

Neuf mois étant accomplis, Anne mit au monde une fille et l'appela du Nom de Marie. Quand elle l'eut sevrée, la troisième année, Joachim et elle se rendirent au Temple du Seigneur et, ayant offert au Seigneur des victimes, ils présentèrent leur petite fille Marie pour qu'elle habitât avec les vierges qui, nuit et jour, sans cesse, louaient Dieu. Quand elle eut été amenée devant le Temple du Seigneur, Marie gravit en courant les quinze marches sans se retourner pour regarder en arrière et sans regarder ses parents comme le font les petits enfants. Et cela frappa d'étonnement toute l'assistance, au point que les prêtres du Temple eux-mêmes étaient dans l'admiration.

Puisque la Vierge Marie devait naître d'Anne, la nature n'a pas osé devancer le germe béni de la grâce. Elle est restée sans fruit jusqu'à ce que la grâce eût porté le sien. En effet il s'agissait de la naissance, non d'un enfant ordinaire, mais de cette première-née d'où allait naître le premier-né de toute créature, en qui subsistent toutes chose. O bienheureux couple, Joachim et Anne ! Toute la création vous doit de la reconnaissance, car c'est en vous et par vous qu'elle offre au créateur le don qui surpasse tous les dons, je veux dire la chaste Mère qui était seule digne du Créateur.

Aujourd'hui sort de la souche de Jessé le rejeton sur lequel va s'épanouir pour le monde une fleur divine. Aujourd'hui Celui qui avait fait autrefois sortir le firmament des eaux crée sur la terre un ciel nouveau, formé d'une substance terrestre ; et ce ciel est beaucoup plus beau, beaucoup plus divin que l'autre, car c'est de lui que va naître le soleil de justice, celui qui a créé l'autre soleil....

Que de miracles se réunissent en cette enfant, que d'alliances se font en elle ! Fille de la stérilité, elle sera la virginité qui enfante. En elle se fera l'union de la divinité et de l'humanité, de l'impassibilité et de la souffrance, de la vie et de la mort, pour qu'en tout ce qui était mauvais soit vaincu par le meilleur. O fille d'Adam et Mère de Dieu ! Et tout cela a été fait pour moi, Seigneur ! Si grand était votre amour pour moi que vous avez voulu, non pas assurer mon salut par les anges ou quelque autre créature, mais restaurer par vous-même celui que vous aviez d'abord créé vous-même. C'est pourquoi je tressaille d'allégresse et je suis plein de fierté, et dans ma joie, je me tourne vers la source de ces merveilles, et emporté par les flots de mon bonheur, je prendrai la cithare de l'Esprit pour chanter les hymnes divins de cette naissance...

Aujourd’hui le créateur de toutes choses, Dieu le Verbe compose un livre nouveau jailli du cœur de son Père, et qu’il écrit par le Saint-Esprit, qui est langue de Dieu…

O fille du roi David et Mère de Dieu, Roi universel. O divin et vivant objet, dont la beauté a charmé le Dieu créateur, vous dont l'âme est toute sous l’action divine et attentive à Dieu seul ; tous vos désirs sont tendus vers cela seul qui mérite qu'on le cherche, et qui est digne d'amour ; vous n'avez de colère que pour le péché et son auteur. Vous aurez une vie supérieure à la nature, mais vous ne l'aurez pas pour vous, vous qui n'avez pas été créée pour vous. Vous l'aurez consacrée tout entière à Dieu, qui vous a introduite dans le monde, afin de servir au salut du genre humain, afin d'accomplir le dessein de Dieu, I'Incarnation de son Fils et la déification du genre humain. Votre cœur se nourrira des paroles de Dieu : elles vous féconderont, comme l'olivier fertile dans la maison de Dieu, comme l'arbre planté au bord des eaux vives de l'Esprit, comme l'arbre de vie, qui a donné son fruit au temps fixé : le Dieu incarné, la vie de toutes choses. Vos pensées n'auront d'autre objet que ce qui profite à l'âme, et toute idée non seulement pernicieuse, mais inutile, vous la rejetterez avant même d'en avoir senti le goût.

Vos yeux seront toujours tournés vers le Seigneur, vers la lumière éternelle et inaccessible ; vos oreilles attentives aux paroles divines et aux sons de la harpe de l'Esprit, par qui le Verbe est venu assumer notre chair... vos narines respireront le parfum de l'époux, parfum divin dont il peut embaumer son humanité. Vos lèvres loueront le Seigneur, toujours attaché aux lèvres de Dieu. Votre bouche savourera les paroles de Dieu et jouira de leur divine suavité. Votre cœur très pur, exempt de toute tache, toujours verra le Dieu de toute pureté et brûlera de désir pour lui. Votre sein sera la demeure de celui qu'aucun lieu ne peut contenir. Votre lait nourrira Dieu, dans le petit enfant Jésus. Vous êtes la porte de Dieu, éclatante d'une perpétuelle virginité. Vos mains porteront Dieu, et vos genoux seront pour lui un trône plus sublime que celui des chérubins... Vos pieds, conduits par la lumière de la loi divine, le suivant dans une course sans détours, vous entraîneront jusqu'à la possession du Bien-Aimé. Vous êtes le temple de l'Esprit-Saint, la cité du Dieu vivant, que réjouissent les fleuves abondants, les fleuves saints de la grâce divine. Vous êtes toute belle, toute proche de Dieu ; dominant les Chérubins, plus haute que les Séraphins, très proche de Dieu lui-même.

Salut, Marie, douce enfant d'Anne ; l’amour à nouveau me conduit jusqu’à vous. Comment décrire votre démarche pleine de gravité ? votre vêtement ? le charme de votre visage ? cette sagesse que donne l'âge unie à la jeunesse du corps ? Votre vêtement fut plein de modestie, sans luxe et sans mollesse. Votre démarche grave, sans précipitation, sans heurt et sans relâchement. Votre conduite austère, tempérée par la joie, n'attirant jamais l'attention des hommes. Témoin cette crainte que vous éprouvâtes à la visite inaccoutumée de l'ange ; vous étiez soumise et docile à vos parents ; votre âme demeurait humble au milieu des plus sublimes contemplations. Une parole agréable, traduisant la douceur de l'âme. Quelle demeure eût été plus digne de Dieu ? Il est juste que toutes les générations vous proclament bienheureuse, insigne honneur du genre humain. Vous êtes la gloire du sacerdoce, l’espoir des chrétiens, la plante féconde de la virginité. Par vous s'est répandu partout l'honneur de la virginité Que ceux qui vous reconnaissent pour la Mère de Dieu soient bénis, maudits ceux qui refusent...

O vous qui êtes la fille et la souveraine de Joachim et d'Anne, accueillez la prière de votre pauvre serviteur qui n'est qu'un pécheur, et qui pourtant vous aime ardemment et vous honore, qui veut trouver en vous la seule espérance de son bonheur, le guide de sa vie, la réconciliation auprès de votre Fils et le gage certain de son salut. Délivrez-moi du fardeau de mes péchés, dissipez les ténèbres amoncelées autour de mon esprit, débarrassez-moi de mon épaisse fange, réprimez les tentations, gouvernez heureusement ma vie, afin que je sois conduit par vous à la béatitude céleste, et accordez la paix au monde. A tous les fidèles de cette ville, donnez la joie parfaite et le salut éternel, par les prières de vos parents et de toute l'Eglise

9/10 Une vigne aux beaux sarments (Os 10,1, Ps 128,3) a germé du sein d’Anne, mère de Marie, et elle a produit un raisin plein de douceur, source de nectar jaillissant pour les habitants de la terre en vie éternelle. Joachim et Anne se firent des semailles de justice et récoltèrent un fruit de vie. Ils se sont éclairés de la lumière de la connaissance, ils ont cherché le Seigneur et il leur vint un fruit de justice (Os 10,12 ; Is 61,11). Que la terre prenne confiance ! Enfants de Sion, réjouissez-vous dans le Seigneur votre Dieu, car le désert a verdoyé (Jl 2,21-23) : celle qui était stérile a porté son fruit. Joachim et Anne, comme des montagnes mystiques, ont fait couler le vin doux. Sois dans l’allégresse, Anne bienheureuse, d’avoir enfanté une femme. Car cette femme sera Mère de Dieu, porte de la lumière, source de vie, et elle réduit à néant l’accusation qui pesait sur la femme.

Le visage de cette femme, les hommes riches du peuple l’imploreront. Devant cette femme les rois des nations se prosterneront en lui offrant des présents. Cette femme, tu l’amèneras à Dieu, le Roi universel, parée de la beauté de ses vertus comme de franges d’or, ornée de la grâce de l’Esprit, et dont la gloire est au-dedans (Ps 45,13-14). La gloire de toute femme, c’est l’homme, qui lui est donné du dehors : mais la gloire de la Mère de Dieu est intérieure, elle est le fruit de son sein.

Ô femme tout aimable, trois fois heureuse ! Tu es bénie entre les femmes, et béni est le fruit de ton sein.

Ô femme, fille du roi David, et Mère de Dieu, le Roi universel ! Divin et vivant chef-d’œuvre, dont Dieu le Créateur s’est réjoui, dont l’esprit est gouverné de Dieu et attentif à Dieu seul, dont tout le désir se porte à ce qui seul est désirable et aimable, qui n’as de colère que contre le péché et celui qui l’a enfanté. Tu auras une vie supérieure à la nature. Car tu ne l’auras point pour toi, puisque aussi bien ce n’est point pour toi que tu es née. Aussi l’auras-tu pour Dieu : à cause de lui tu es venue à la vie, à cause de lui tu serviras au salut universel, pour que l’antique dessein de Dieu, qui est l’Incarnation du Verbe et notre divinisation, par toi s’accomplisse. Ton appétit est de te nourrir des paroles divines et de te fortifier de leur sève, comme l’olivier fertile dans la maison de Dieu (Ps 52,10), comme l’arbre planté près du cours des eaux (Ps 1,3) de l’Esprit, comme l’arbre de vie, qui a donné son fruit au temps qui lui fut marqué : le Dieu incarné, vie éternelle de tous les êtres. Tu retiens toute pensée nourrissante et utile à l’âme : mais toute pensée superflue et qui serait pour l’âme un dommage, tu la rejettes avant de la goûter. Tes yeux sont toujours vers le Seigneur (Ps 25,15), regardant la lumière éternelle et inaccessible (1 Tm 6,16). Tes oreilles écoutent la divine parole et se délectent de la cithare de l’Esprit ; par elles la Parole est entrée pour se faire chair. Tes narines respirent avec délices l’arôme des parfums de l’Époux, qui est lui-même un parfum, spontanément répandu pour oindre son humanité : Ton nom est un parfum qui s’épanche, dit l’Ecriture (Ct 1,2). Tes lèvres louent le Seigneur, et sont attachées à ses lèvres. Ta langue et ton palais discernent les paroles de Dieu et se rassasient de la suavité divine. Cœur pur et sans souillure, qui voit et désire le Dieu sans souillure !

Dans ce sein l’être illimité est venu demeurer ; de son lait, Dieu, l’enfant Jésus, s’est nourri. Porte de Dieu toujours virginale ! Voici les mains qui tiennent Dieu, et ces genoux sont un trône plus élevé que les Chérubins : par eux les mains affaiblies et les genoux chancelant (Is 35,3) furent affermis. Ses pieds sont guidés par la loi de Dieu comme par une lampe brillante, ils courent à sa suite sans se retourner, jusqu’à ce qu’ils aient attiré vers l’amante le Bien-Aimé. Par tout son être elle est la chambre nuptiale de l’Esprit, la cité du Dieu vivant, que réjouissent les canaux du fleuve (Ps 46,5), c’est-à-dire les flots des charismes de l’Esprit : toute belle, tout entière proche de Dieu. Car, dominant les Chérubins, plus haute que les Séraphins, proche de Dieu, c’est à elle que cette parole s’applique !

Merveille qui dépasse toutes les merveilles : une femme est placée plus haut que les Séraphins, parce que Dieu est apparu abaissé un peu au-dessous des anges (Ps 8,6) ! Que Salomon le très sage se taise, et qu’il ne dise plus : Rien de nouveau sous le soleil (Qo 1,9). Vierge pleine de la grâce divine, temple saint de Dieu, que le Salomon selon l’esprit, le Prince de la paix, a construit et habite, l’or et les pierres inanimées ne t’embellissent pas, mais, mieux que l’or, l’Esprit fait ta splendeur. Pour pierreries, tu as la perle toute précieuse, le Christ, la braise de la divinité.

Supplie-le de toucher nos lèvres, afin que, purifiés, nous le chantions avec le Père et l’Esprit, en nous écriant : Saint, Saint, Saint le Seigneur Sabaoth, la nature unique de la divinité en trois Personnes. Saint est Dieu, le Père, qui a bien voulu qu’en toi et par toi s’accomplît le mystère qu’il avait prédéterminé avant les siècles. Saint est le Fort, le Fils de Dieu, et Dieu le Monogène, qui aujourd’hui te fait naître, première-née d’une mère stérile, afin qu’étant lui-même Fils unique du Père et Premier-né de toute créature (1 Co 1,15), il naisse de toi, Fils unique d’une Vierge-Mère, Premier-né d’une multitude de frères (Ro 8,29), semblable à nous et participant par toi à notre chair et à notre sang. Cependant il ne t’a pas fait naître d’un frère seul, ou d’une mère seule, afin qu’au seul Monogène fût réservé, en perfection le privilège de fils unique : il est en effet Fils unique, lui seul d’un père seul, et seul d’une mère seule. Saint est l’immortel, l’Esprit de toute sainteté, qui par la rosée de sa divinité t’a gardée indemne du feu divin : car c’est là ce que signifiait par avance le buisson de Moïse.

Source : Wikipédia

SAINTS DU 8 SEPTEMBRE
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9 septembre Saint Pierre Claver

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9 septembre : Saint Pierre Claver :

Prêtre


Pierre naquit en Espagne en 1580. A la fin de ses études il entra chez les Jésuites.

Avant son ordination, il partit pour la Colombie pour aider les Indiens. Ordonné prêtre à Carthagène, il consacra son ministère à aider les esclaves déportés d'Afrique, et passa toute sa vie à leur service.

Il mourut à Carthagène le 8 septembre 1654. Il est le saint Protecteur des esclaves et des missions africaines. Son prénom vient du latin qui signifie "pierre ou roc".

Citation de Saint Pierre Claver : « Dès que je ne fais pas ce que fait l'âne, cela ne me réussit pas. Qu'on dise du mal de lui, qu'on ne lui donne pas à manger, qu'on le charge au point de tomber à terre, quoi qu'on le maltraite, toujours il se tait. Il est endurant, étant âne. C'est ainsi que doit être le serviteur de Dieu : J'étais comme une bête devant toi. (Psaume LXXII) »
Source : Wikipedia

Biographie de Saint Pierre Claver.

Prière du guide spirituel de Saint Pierre Claver.

la vie du Vénérable Saint Pierre Claver

Neuvaine en l'honneur du Bienheureux Saint Pierre Claver

SAINTS DU 9 SEPTEMBRE

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10 septembre : Saint Nicolas de Tolentino

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St Nicolas de Tolentino, confesseur

la basilique Saint Nicolas de Tolentino

Une prière à Saint Nicolas de Tolentino

Serviteur bon et fidèle, vous êtes entré dans la joie de votre Seigneur. Il a brisé vos liens ; et du ciel où vous régnez maintenant, vous nous répétez la parole qui fixa la sainteté de votre vie mortelle: N'aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde; car le monde passe, et sa concupiscence avec lui (1).

Combien est puissant pour autrui l'homme qui semble ainsi oublier la terre, c'est ce que fait assez voir le don qui vous fut départi de soulager toute misère autour de vous, comme au séjour des âmes souffrantes ; et le successeur de Pierre ne se trompait pas lorsque, vous décernant les honneurs des Saints, il comptait sur votre crédit au ciel pour ramener dans les voies de la paix la société longtemps troublée.

Puisse donc la parole du disciple bien-aimé que vous venez de nous redire, vraie semence de salut, pénétrer dans nos âmes et y produire les fruits qu'elle produisit dans la vôtre : le détachement de ce qui ne doit pas durer toujours, l'aspiration vers les réalités éternelles, cette humble simplicité du regard de l'âme qui pacifie l'existence et conduit à Dieu, cette pureté qui fit de vous l'ami des Anges et le privilégié de Marie.

Texte : abbaye-saint-benoit.chImagebibliotheque-monastique.ch

Prière à Saint Nicolas de Tolentino pour les âmes du Purgatoire

Saint Nicolas, vous avez été attentif aux supplications de nombreuses âmes dans le besoin, et, par votre prière et votre pénitence, vous avez hâté leur jouissance de la vision de Dieu. Avec compassion, jetez un regard sur nos chers défunts, et par vos prières obtenez-leur le pardon total de leurs péchés afin qu’ils puissent goûter le bonheur et la paix en la présence du Père.

Jésus et Marie, je vous aime, sauvez les âmes ! (3 fois)
Saint Nicolas de Tolentino, priez pour nous.

Texte : trinite.1.free.fr

SAINTS DU 10 SEPTEMBRE
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Re: Un jour, Un saint

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11 septembre : Vénérable Jeanne Chézard de Matel :

Religieuse  


La vénérable Jeanne Chézard de Matel, naquit le 6 novembre 1596 au château de Matel. Très jeune elle manifesta le désir d'être religieuse malgré le désaveu de sa famille.

En 1625, avec sa fortune personnelle, elle fonda avec l'aide de son directeur spirituel le Père Coton, une maison d'éducation pour les jeunes filles avec un couvent donné à une nouvelle communauté, dite des « Filles de l'Agneau-Jésus ».  

La communauté déménagea à Lyon en 1628, puis rapidement s'étendit dans toute la France, notamment dans le midi et pris le nom d'Ordre du Verbe incarné.

Jeanne Chézard de Matel s'installa dans son couvent de Paris, après bien des difficultés, et y prononce ses vœux.

Elle mourut le 11 septembre 1670 à Paris.

Le pape Jean-Paul II a reconnu l'héroïcité de ses vertus le 7 mars 1992.

Autobiographie de la Vénérable Jeanne Chézard de Matel.

Vie de la Révérende Mère Jeanne Chêzard de Matel.

Les origines de l'Ordre du Verbe incarné.

Oeuvres de la Vénérable Jeanne Chézard de Matel.

SAINTS DU 11 SEPTEMBRE

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12 septembre : Fête du Saint Nom de Marie

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ACTES EN L’HONNEUR DE MARIE

Acte de Foi

Je crois, ô Marie, à votre Immaculée Conception, à votre virginité sans tache, à votre maternité divine;
Je crois à votre Miséricorde*, à votre amour.
Plutôt mourir mille fois que de renoncer à ces pures et saintes croyances de mon cœur.
Ainsi soit-il.

Acte d’Espérance

Vierge Marie, j’espère en votre nom et en vos Miséricordes*,
Et j’attends de votre cœur si bon que vous m’obtiendrez toutes les grâces qui me sont nécessaires pour mon salut ;
J’espère la victoire contre le monde et l’enfer, contre tous les ennemis de mon âme,
J’espère que vous m’accorderez un de vos doux et maternels regards
Pour me consoler à l’heure de ma mort ;
Enfin j’espère avec une ferme confiance que je vous verrai,
Et que je vous aimerai toujours dans le Ciel,
Avec Jésus – Christ, votre Fils et mon Dieu !
Ainsi soit-il.

Acte d’Amour

Je vous aime, ô Marie, ma tendre Mère, de tout mon cœur, de toute mon âme, de toutes mes forces.
Oh ! Vous êtes si bonne, si aimable !
Je vous aime, après Jésus, votre Fils et mon Dieu, plus que toutes choses ;
Je ne veux jamais rien aimer autant que vous.
Je vous aime à la vie, à la mort, à l’éternité.
Mais, vous aussi, aimez-moi toujours, toujours, toujours !
Ainsi soit-il.


Source : extrait du manuel des enfants de Marie à l’usage des ouvroirs et des écoles
Des filles de la Charité.
Librairie Ch. Poussielgue 1893


SAINT BERNARD : ET LE NOM DE LA VIERGE ÉTAIT MARIE (LUC 1, 27)

Un ange fut envoyé à la Vierge. C'est la Vierge de corps et d'esprit, vierge par état aussi, telle que la décrit l'Apôtre, sainte d'esprit et de corps (1 Co 7,34). Elle n'a pas été découverte au dernier moment, ni par hasard, mais élue dès l'origine, connue d'avance par le Très-Haut qui se l'est préparée ; les anges l'ont gardée, les Patriarches l'ont annoncée en figures, les Prophètes l'ont promise. Interrogez les Ecritures pour vérifier ce que je dis.

Si vous le voulez, je donnerai moi-même quelques-unes des preuves qu’on peut en rassembler. A qui, sinon à elle, pensait Dieu, lorsqu'il disait au serpent : Je mettrai l'hostilité entre toi et la femme ? (G n 3,15) Si vous doutez qu'il s'agisse de Marie, écoutez la suite : Elle-même t’écrasera la tête. Cette victoire était réservée à Marie. C'est elle, sans doute possible, qui broya cette tête venimeuse lorsqu'elle réduisit au néant toutes les suggestions du Malin, qu'il s'agisse des séductions de la chair ou de l'orgueil de l'esprit.


Le verset s’achève sur ces mots : Et le nom de la vierge était Marie (L c 1,27). Arrêtons-nous un peu à ce nom qui, dit- on, signifie Etoile de la mer et qui convient parfaitement à la Vierge Mère. Rien de plus juste que de la comparer à un astre qui émet ses rayons sans être altéré, comme la Vierge enfante son Fils sans aucune lésion de son corps. Le rayon n'ôte rien à la luminosité de l'astre, et la naissance du Fils ne diminue pas l'intégrité de la Vierge.

Elle est donc cette magnifique étoile de Jacob, dont les rayons éclairent l'univers entier, illuminent le ciel et pénètrent jusqu'aux enfers. La Vierge, rayonnant sur toute la terre, réchauffe les âmes plutôt que les corps, favorise la croissance des vertus et consume les vices.

Elle est vraiment cette étoile la plus belle qui devait nécessairement se lever au-dessus de la mer immense, toute brillante de mérites et d'exemples éclairants. Qui que vous soyez, si vous comprenez que votre vie, plutôt qu'un voyage en terre ferme, est une navigation, parmi les tempêtes et les tornades, sur les flots mouvants du temps, ne quittez pas des yeux la lumière de cette étoile, afin d'éviter le naufrage. Lorsque vous assaillent les vents des tentations, lorsque vous voyez paraître les écueils du malheur, regardez l'étoile, invoquez Marie. Si la colère, l'avarice, les séductions charnelles viennent secouer la légère embarcation de votre âme, levez les yeux vers Marie.

Si, troublés par l'atrocité de vos crimes, honteux des souillures de votre conscience, épouvantés par la menace du jugement, vous commencez à vous engloutir dans le gouffre de la tristesse et l'abîme du désespoir, pensez à Marie.

Dans le péril, l'angoisse, le doute, pensez à Marie, invoquez Marie. Que son nom ne quitte pas vos lèvres ni vos cœurs. Et pour obtenir son intercession, ne vous détournez pas de son exemple. En la suivant, vous ne vous égarerez pas ; en la suppliant vous ne connaîtrez pas le désespoir ; en pensant à elle, vous éviterez toute erreur.

Si elle vous soutient, vous ne sombrerez pas ; si elle vous protège, vous n'aurez rien à craindre ; sous sa conduite, vous ignorerez la fatigue ; grâce à sa faveur, vous atteindrez le but. Et ainsi vous saurez par votre propre expérience tout ce que signifient ces mots : Et le nom de la Vierge était Marie.

Mais ici, interrompons-nous un moment, car nous ne saurions nous contenter de regarder en passant, l’éclat d’une si haute lumière. Pour me servir des mots de l’Apôtre, il nous est bon d’être en ce lieu (Matt 17,4) et de contempler à loisir, en silence, ce qu’un discours laborieux ne suffira jamais à exprimer. Et la contemplation recueillie de cette scintillante étoile nous préparera à aborder avec une ferveur nouvelle le commentaire de la suite du texte.

Source : abbayes.net
SAINTS DU 12 SEPTEMBRE

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13 septembre : Saint Jean Chrysostome

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3 septembre : Saint Jean Chrysostome :

Évêque et Docteur de l'Église.


Jean naquit à Antioche vers 350. Il perdit sa mère et mena une vie érémitique pendant six ans mais tomba malade s'imposant une règle de vie trop austère.

Il regagna sa ville natale et fut ordonné diacre puis prêtre.
Ses prédications firent l'admiration des foules.

Nommé Évêque de Constantinople, il n'eut de cesse de dénoncer les injustices et les inégalités sociales à la cour byzantine.

Il fut plusieurs fois forcé à l'exil et mourut près de la mer noire en 407.
Il est le protecteur des exilés et des prédicateurs.

Son prénom vient de l'hébreu qui signifie "Dieu a fait Miséricorde " et aussi  "don du Seigneur", et Chrysostome du grec "bouche d'or".

La Divine Liturgie de Saint Jean Chrysostome.

La Prière de Saint Jean Chrysostome pour le Salut « Ô Sauveur, je Te demande de me sauver par Ta grâce ! » :

« Ô mon Dieu et Seigneur très miséricordieux, Jésus-Christ plein de pitié : par Ton grand Amour Tu es descendu parmi nous, et Tu T'es incarné afin de tous nous sauver. Ô Sauveur, je Te demande de me sauver par Ta grâce ! Si Tu sauvais quiconque à causes de ses œuvres, cela ne serait pas par la Grâce, mais seulement une récompense dûe, mais Tu es compatissant et plein de miséricorde ! Tu as dit, Ô mon Christ : « Celui qui croit en moi, vivra et ne mourra jamais ! » Si la foi en Toi sauve les égarés, alors sauve-moi, Ô mon Dieu et mon Créateur, puisque je crois. Que la seule foi, et non mes œuvres indignes, me soit comptée, Ô mon Dieu ! Car Tu ne trouveras pas en moi d'œuvres qui me rendraient digne. Ô Seigneur, à partir de maintenant, fais que je T'aime, aussi intensément que j'ai aimé le péché, et que j'œuvre pour Toi aussi fermement que j'ai œuvré pour le Malin. Mon Seigneur et Dieu, Jésus-Christ, je promets que je m'efforcerai de faire Ta volonté, tous les jours de ma vie, et à jamais ! Amen. »

La Prière de Jean Chrysostome « Ô Vierge, qui avez enfanté Dieu, demandez-Lui de sauver toutes nos âmes » :

« Ô Vierge, au moment même où Gabriel prononça ces mots : « Ave Maria, gratia plena », le Dieu de toute la création s'incarna en Vous comme en un Sanctuaire. Les Cieux sont grands; mais Vous fûtes alors bien plus Grande, Vous qui portiez le Créateur. Gloire à Celui qui a pris Sa demeure en Votre sein ; Gloire à Celui qui est né de Vous ; Gloire à Celui qui a délivré le monde par ce bienheureux enfantement. Et Vous, qui avez enfanté Dieu, demandez-Lui de sauver toutes nos âmes. ».

Ainsi soit-il.

Source : site-catholique.fr

Une biographie de Saint Jean Chrysostome.

ses Ecrits

SAINTS DU 13 SEPTEMBRE
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14 septembre La Croix Glorieuse, Exaltation de la Ste Croix

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Exaltation de la Ste Croix

Litanies de la Sainte Croix

Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, notre Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, rédempteur du monde, notre Dieu, ayez pitié de nous.

Ô Croix sainte de notre Sauveur, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.
Ô Croix sainte consacrée par les vertus de J.-C, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.
Ô Croix très-sainte, qui avez porté entre vos bras le corps adorable de Jésus-Christ, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.
Ô Croix sainte, teinte du sang de Jésus-Christ, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.
Ô Croix sainte, qui êtes l'arbre de la vie, la voix du ciel et la clef du paradis, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.
Ô Croix sainte, digne du respect et de l'amour de tous les hommes, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.
Ô Croix sainte, qui offrez à nos yeux le tableau de toutes les vertus, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.
Ô Croix sainte, qui êtes la consolation des affligés, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.
Ô Croix sainte, qui mettez les démons en fuite, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.
Ô Croix sainte, qui procurez la victoire à ceux qui sont tentés, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.
Ô Croix sainte, l'unique espérance des pécheurs, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.
Ô Croix sainte, qui êtes le sceau des élus, sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.
Ô Croix sainte, ô vous que tous les saints ont désirée ! sanctifiez les justes et convertissez les pécheurs.

Soyez-nous propice, pardonnez-nous, Seigneur.
Soyez-nous propice, exaucez-nous, Seigneur.

De tout mal, délivrez-nous, Seigneur.
De la damnation éternelle, délivrez-nous, Seigneur.
Par votre sainte Croix, délivrez-nous, Seigneur.
Par la Croix à laquelle vous avez été cloué et où vous êtes mort, délivrez-nous, Seigneur.
Par l'invention de votre sainte Croix, délivrez-nous, Seigneur.
Par l'exaltation de votre sainte Croix, délivrez-nous, Seigneur.

Délivrez-nous, Seigneur, au jour du jugement.
Nous vous en supplions, tout pécheurs que nous sommes, écoutez-nous, Seigneur.
Nous vous supplions de nous pardonner.
Usez d'indulgence à notre égard, nous vous en supplions, écoutez-nous, Seigneur.
Élevez nos âmes au désir des choses célestes, nous vous en supplions, écoutez-nous, Seigneur.
Fils de Dieu, nous vous en supplions, écoutez-nous.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, Seigneur, pardonnez-nous.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, Seigneur, exaucez-nous.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, Seigneur, ayez pitié de nous.

ORAISON ET HOMMAGE A LA CROIX

Ô croix vénérable, ouvrage tout à la fois et de l'amour d'un Dieu et de la cruauté des hommes ! Croix, objet des désirs de Jésus-Christ, le terme de ses travaux, le théâtre de ses opprobres, ainsi que le trophée de ses victoires, le lit de douleur où il nous a enfantés à la grâce, la chaire où il nous a enseigné le chemin du ciel, l'autel où il s'est sacrifié pour notre salut : Croix sacrée, qui avez été le glorieux instrument de notre rédemption, qui avez réconcilié le ciel avec la terre, Dieu avec les pécheurs ; Croix précieuse, qui avez été prêchée à toutes les nations, qui avez été révérée de tous les peuples, et qui du lieu du supplice avez passé sur les autels du Très-Haut ; Croix admirable qui offrez à nos yeux un prodige de Miséricorde, un parfait modèle de pénitence, un tableau accompli de toutes les vertus ; Croix salutaire, vrai trésor de grâces, l'asile des malheureux, la consolation des affligés, le soulagement des pauvres, le refuge des pêcheurs, la confiance des agonisants ; Croix divine, le bouclier de l'Église militante, le salut de l'Église souffrante, l'étendard de l'Église triomphante, la terreur de l'Enfer, la clef du Paradis, le grand livre des Saints et des prédestinés, l'objet enfin de la vénération des anges et des hommes; encore une fois, divine Croix, recevez en ce moment les hommages de ma foi, de mon dévouement et de mon amour.

Je me consacre entièrement à vous et m'attache pour toujours à vous, comme mon Sauveur s'y est attaché par amour pour moi. Je m'attache à vous, de cœur et d'esprit, et, s'il se pouvait, de tout mon corps, vous priant instamment, par ce tendre baiser, que j'ose appliquer à votre bois sacré, et encore par la vertu de ce sang précieux dont vous avez été arrosée, de me prendre désormais sous votre sauvegarde, d'être mon soutien dans les peines, ma force dans les tentations, mon conseil dans les doutes, ma lumière dans les ténèbres, ma règle de conduite pendant ma vie, ma confiance et le gage de mon salut à ma mort. Ainsi soit-il.

Source: Le Petit Sacristain

SAINTS DU 14 SEPTEMBRE


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15 septembre : Notre-Dame des Douleurs

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Notre Dame des Douleurs
Litanies de Notre-Dame des Douleurs

Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous. Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous. Christ, écoutez-nous.
Christ, exaucez-nous. Christ, exaucez-nous.
Père céleste qui êtes Dieu ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte Vierge Marie, Mère des douleurs, priez pour nous.
Mère de douleurs, souffrant des rebuts des habitants de Bethléem, priez pour nous.
Mère de douleurs, attristée par les larmes de Jésus dans la crèche, priez pour nous.
Mère de douleurs, pleurant avec lui au jour de la circoncision, priez pour nous.
Mère de douleurs, présentant au Seigneur
l’Agneau divin qui efface les péchés du monde, priez pour nous.
Mère de douleurs, dont l’âme fut percée d’un glaive
à la prophétie de Siméon, priez pour nous.
Mère de douleurs, affligée de cruelles angoisses pendant la fuite en Egypte, priez pour nous.
Mère de douleurs, mortellement désolée par la perte de l’Enfant-Jésus, priez pour nous.
Mère de douleurs, qui l’avez cherché trois jours
en versant des larmes amères, priez pour nous.
Mère de douleurs, dont le cœur fut à l’agonie avec Celui de Jésus, priez pour nous.
Mère de douleurs, qui avez été à la rencontre de Jésus portant sa croix
et l’avez suivi courageusement au calvaire, priez pour nous.
Mère de douleurs, qui par votre compassion l’avez dédommagé
de nos ingratitudes, priez pour nous.
Mère de douleurs, dont le cœur fut broyé quand vous entendîtes
les bourreaux le clouer à la croix, priez pour nous.
Mère de douleurs, debout près de la croix,
écoutant les paroles de Jésus mourant, priez pour nous.
Mère de douleurs, qui nous avez reçus pour enfants sur le Calvaire, priez pour nous.
Mère de douleurs, dont l’affliction fut grande comme la mer,
en voyant expirer le Dieu sauveur, priez pour nous.
Mère de douleurs, qui avez reçu, toute en larmes,
le corps inanimé de Jésus, priez pour nous.
Mère de douleurs, mourant d’amour pour Dieu et récompensée de vos
souffrances en votre glorieuse Assomption, priez pour nous.
Mère de douleurs, consolatrice des affligés, priez pour nous.
Mère de douleurs, espérance des désespérés, priez pour nous.
Mère de douleurs, Mère des miséricordes, priez pour nous.
Mère de douleurs, refuge assuré des pécheurs, priez pour nous.
Mère de douleurs, modèle de patience et de résignation, priez pour nous.
Mère de douleurs, tendre Mère des orphelins, priez pour nous.
Mère de douleurs, consolatrice des mourants, priez pour nous.
Mère de douleurs, secours de tous les malheureux, priez pour nous.
Mère de douleurs, Notre-Dame de Pitié, que l’on n’invoque jamais en vain, priez pour nous.

O Marie, vous êtes notre Mère et nous sommes vos enfants,
Bonne Mère, intercédez pour nous.

Pour que nous évitions le péché, cause de vos douleurs et de la Passion de Jésus,
Bonne Mère, intercédez pour nous.

Pour que nous obtenions avant la mort la grâce de la contrition parfaite,
Bonne Mère, intercédez pour nous.

Pour que dans les deuils et les épreuves nous unissions toujours nos larmes aux vôtres,
Bonne Mère, intercédez pour nous.

Pour que les plaies de Jésus et vos douleurs soient imprimées dans nos cœurs,
Bonne Mère, intercédez pour nous.

Pour que, après avoir pleuré avec vous ici-bas, nous allions nous réjouir au Ciel auprès de vous,
Bonne Mère, intercédez pour nous.

Pour que, dans toutes ses tribulations, la sainte Église soit secourue par votre maternelle
assistance, Bonne Mère, intercédez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

O vous qui passez par le chemin,
Regardez et voyez s’il est une douleur semblable à ma douleur.

Prions : O Dieu qui avez permis que, dans votre Passion, selon la prophétie de Siméon, un glaive de douleur transperçât le très doux Cœur de la glorieuse Vierge Marie, votre Mère, accordez nous de ressentir en honorant ses douleurs les heureux effets de votre Passion, par les mérites et les prières des saints qui sont restés fidèles près de la Croix avec Elle. Nous vous en prions, ô vous qui vivez et régnez avec le Père et le Saint-Esprit dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il !

Source : Notre-Dame de Chrétienté

SAINTS DU 15 SEPTEMBRE

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16 septembre : Sainte Mechtilde (Mathilde) de Magdebourg

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16 septembre : Sainte Mechtilde (Mathilde) de Magdebourg :

Religieuse

Selon toute vraisemblance, Mechtilde (Mechthilde) naquit vers 1207 dans une famille de la bourgeoisie de Helfta.

Favorisée d'une vision à l'âge de 12 ans, elle entra d'abord chez les Béguines vers 1230.

Elle y entama son ouvrage "la lumière de la Divinité" , sous la direction
spirituelle d'un moine Dominicain Henri de Halle.

Vers 1260, elle rentra dans sa famille certainement pour cause de maladie. Elle retourna à la vie monastique en 1271, chez les cisterciennes sous l'influence des Dominicains de Halle, alors qu'elle était âgée et affaiblie et mourut en odeur de sainteté en 1283.

L’œuvre de Mechtilde de Magdebourg "La lumière fluente de la Divinité" se présente sous la forme de sept livres.

Ne pas confondre Sainte Mechtilde de Magdebourg et de Hackeborn.

Biographie de Sainte Mechtilde de Magdebourg.

Le livre de la Grâce de Sainte Methilde de Magdebourg.

La lumière de la Divinité de Sainte Mechtilde de Magdebourg.

Spiritualité des Béguines.

SAINTS DU 16 SEPTEMBRE

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18 septembre : Saint Joseph de Cupertino

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St Joseph de Cupertino, confesseur

Prière des étudiants à St Joseph de Cupertino

O Bienheureux Joseph, je viens implorer votre aide pour cet examen que je dois subir. Malgré mon travail et ma bonne volonté je crains de me laisser troubler et de ne pouvoir répondre convenablement. Rappelez-vous que vous vous êtes trouvé dans la même situation et que par l’Obéissance et la puissante protection de Notre Père des Cieux vous vous en êtes sorti heureusement. Faites de même à mon égard. Accordez-moi l’assurance de mes réponses, donnez à mon intelligence la promptitude et la vivacité. Je vous le demande pour l’Amour de Jésus, Marie et St François dont vous avez été l’enfant et la fidèle serviteur. En vous, je me confie et suis convaincue que mon esprit ne sera pas trompé.
O Dieu qui avez voulu attirer toute chose à votre Fils unique, Jésus-Christ, faites que par les mérites et à l’exemple de votre séraphique confesseur Joseph, nous méritions d’arriver à Celui qui, avec Vous et le St Esprit, vit dans les siècles des siècles.

Ainsi soit-il.

Prière

Je suis mort au monde et ma vie est cachée en Dieu avec le Christ.


Le Seigneur a conduit le juste par les voies droites
- Et lui a montré le royaume de Dieu.

O Dieu, qui avez voulu attirer toute chose à votre Fils unique, Jésus-Christ, faites que, par les mérites et à l’exemple de votre séraphique confesseur Joseph de Cupertino, nous élevant au-dessus de toutes les cupidités terrestres, nous méritions d’arriver à celui qui, avec vous et le Saint-Esprit, vit et règne dans les siècles des siècles. - Amen.

Source : missel.free.fr

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20 septembre Sainte Eustache et ses compagnons

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Saint Eustache

Eustache était un général très distingué des troupes romaines, sous le règne de l'empereur Trajan. Il s'était rendu célèbre par ses exploits; mais, quoique païen, il avait surtout le mérite d'une grande générosité pour les pauvres. Cette qualité lui valut sa conversion. Un jour qu'il poursuivait un cerf à la chasse, il aperçut au milieu de ses cornes une éclatante image de la Croix, et entendit une voix qui lui dit: "Je suis Celui que tu honores, sans le savoir, par ta charité; les aumônes que tu fais aux pauvres sont montées jusqu'à Moi." Terrassé par cette apparition extraordinaire, il adressa des questions à la voix qui lui parlait; il comprit que c'était la voix du Dieu des chrétiens, et résolut de renoncer au paganisme. A son retour, il fit part de ce prodige à son épouse, qui lui raconta elle-même une vision qu'elle avait eue. Bientôt toute la maison recevait le baptême.

Peu après le Seigneur fit connaître à Eustache, dans une vision nouvelle, tout ce qu'il aurait à souffrir. En effet, il perdit ses biens, son emploi; sa femme et ses enfants lui furent enlevés. Réduit à la mendicité, il se fit le serviteur d'un riche laboureur. C'est à la charrue que des envoyés de l'empereur Trajan, envoyés à sa recherche, le rencontrèrent et le reconnurent; ils le prièrent de les suivre, en lui disant que l'empereur voulait lui donner le commandement de ses troupes contre les barbares. Pendant cette expédition, Eustache retrouva tout providentiellement sa femme et ses deux fils. Après sa victoire, il reçut, selon l'usage, les honneurs du triomphe. Mais ayant refusé de suivre au temple d'Apollon l'empereur Adrien, qui avait succédé à Trajan, il fut questionné, reconnu chrétien et livré aux lions avec sa femme et ses enfants.

Ce n'est pas sans stupeur que le tyran vit ces bêtes affamées caresser leurs victimes; toutefois sa rage ne fut point désarmée; il ordonna de faire rougir au feu un énorme taureau de bronze, pour y jeter les quatre martyrs. Ceux-ci prièrent Dieu de les soutenir dans le combat. Jetés dans l'horrible instrument, ils y rendirent bientôt le dernier soupir. Quand l'empereur, trois jours après, alla voir ce qui restait des martyrs, il fut stupéfait de voir les corps intacts et leur chevelure conservée; "Qu'Il est grand, dit-il, le Dieu des chrétiens! Jésus-Christ est le seul vrai Dieu!" Aveu inefficace d'un cruel et ingrat persécuteur!

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

La légende dorée de Jacques Voragine pour Saint Eustache

SAINTS DU 20 SEPTEMBRE

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21 septembre Saint Matthieu apôtre

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L'appel par Jésus de Lévy, collecteur d'impôts . de Hendrick ter Brugghen (1588–1629)

St Matthieu, apôtre et évangéliste

Saint Thomas d’Aquin sur l’Evangile de Saint Matthieu,

Ch.9, v. 9-13


S. Chrys. (hom. 31.) Après avoir opéré ce miracle, Jésus ne crut pas devoir demeurer dans ce même endroit, pour ne pas donner un nouvel aliment à la jalousie des pharisiens. Imitons nous-mêmes cet exemple, et n'opposons pas de résistance obstinée à ceux qui nous dressent des embûches. C'est pour cela que l'écrivain sacré ajoute : " Et Jésus partant de là (du lieu où il avait fait le miracle) vit un homme assis au bureau des impôts et qu'on appelait Matthieu. " – S. Jér. Les autres Évangélistes n'ont pas voulu, par honneur et par respect pour lui, l'appeler du nom connu de Matthieu ; ils l'ont appelé Lévi, car il portait ces deux noms. Mais quant à lui il met en pratique cette maxime de Salomon : " Le juste est son propre accusateur " (Pv 18, 17), et se fait connaître sous le nom de Matthieu comme publicain ; il apprend ainsi à ceux qui liront son Évangile, que nul ne doit désespérer de son salut, s'il veut rentrer dans les sentiers de la vertu, puisque lui-même a été changé en un instant de publicain en apôtre. La Glose. Il était assis au bureau des impôts, c'est-à-dire dans une de ces maisons où l'on percevait les impôts ; car le nom qui lui est donné (teloniarius), receveur des impôts, vient du mot grec ?????, qui signifie impôt.

S. Chrys. (hom. 31 sur S. Matth.) Ce qui fait éclater encore davantage la puissance de celui qui l'appelle, c'est qu'il n'attend pas que Matthieu abandonne cette profession pleine de dangers, il l'arrache aux maux qui l'environnaient, comme Paul encore dans la fougue de ses égarements. (Ac 9.) Et il lui dit " Suivez-moi. " Vous avez vu la puissance de Dieu qui l'appelle, admirez aussi l'obéissance de celui qui est appelé. Il n'oppose aucune résistance ; il ne demande pas d'aller chez lui pour faire part de son dessein à sa famille. Rem. Il compte même pour rien le danger qu'il courait de la part de ses chefs, en quittant son emploi sans avoir réglé ses comptes. " Et se levant, il le suivit. " Il a sacrifié les gains d'une profession tout humaine ; par une juste compensation, il est devenu le dispensateur des talents du Seigneur.

S. Jér. Porphyre et l'empereur Julien accusent ici, ou l'Évangéliste d'avoir menti avec peu d'habileté, ou les disciples d'avoir suivi tout aussitôt le Sauveur sans aucune réflexion, comme s'ils s'étaient rangés contre toute raison sous la conduite du premier venu qui les appelait à le suivre. Mais au contraire, n'est-il pas certain que les Apôtres avant de croire avaient été les témoins des plus grands miracles et des plus grands prodiges ? Est-ce que d'ailleurs l'éclat et la majesté de la divinité qui, toute cachée qu'elle était, resplendissait sur la figure du Sauveur, ne suffisaient pas pour attirer à lui au premier abord ceux qui le voyaient ?

Car si la pierre d'aimant a, dit-on, la force d'attirer à elle le fer, quelle puissance bien plus grande n'avait pas le Seigneur de toutes les créatures pour attirer à lui tous ceux qu'il voulait.

S. Chrys. (hom. 31 sur S. Matth.) Mais pourquoi Jésus-Christ ne l'a-t-il pas appelé en même temps que Pierre, Jean et les autres apôtres ? C'est qu'alors ses dispositions étaient encore imparfaites, et celui qui voit le fond des cœurs voulut attendre que ses nombreux miracles et l'éclat de sa réputation lui eussent rendu l'obéissance plus facile. – S. Aug. (de l'accord des Evang., liv. 2, chap. 26.) Ou bien il paraît plus probable que saint Matthieu, on parlant ici de sa vocation, rappelle un fait qu'il avait omis précédemment ; car on doit admettre qu'elle précéda le sermon sur la montagne, puisque saint Luc (Lc 6) y fait mention des douze élus auxquels il donne le nom d'apôtres. La Glose. Saint Matthieu place sa vocation parmi les miracles ; ce fut en effet un grand miracle qu'un publicain devenu apôtre. – S. Chrys. (hom. 31.) Mais pourquoi donc, à l'exception de Pierre, d'André, de Jacques, de Jean et de Matthieu, ne savons-nous pas comment et à quelle époque eut lieu la vocation des autres apôtres ? C'est que ceux que nous venons de nommer appartenaient surtout à des professions basses et obscures ; car il n'y avait rien de moins honorable alors que la profession d'un receveur d'impôts ou le métier de pêcheur.

La Glose. Matthieu voulant témoigner à Jésus-Christ sa digne reconnaissance pour le céleste bienfait de sa vocation, lui prépare un grand repas dans sa maison ; et il offre ainsi les biens de la terre à celui dont il attendait les biens de l'éternité. " Et il arriva, nous dit-il, que comme Jésus était à table dans la maison. " – S. Aug. (de l'accord des Evang., liv. 2, chap. 27.) Saint Matthieu n'explique pas ici chez qui Jésus était à table ; on pourrait donc supposer que ce fait ne suit pas immédiatement celui qui précède, mais qu'il s'est passé antérieurement, et que saint Matthieu ne le raconte ici que suivant l'ordre de ses souvenirs, si d'ailleurs saint Marc et saint Luc ne nous apprenaient que c'est dans la maison de Lévi ou de Matthieu que Jésus s'est mis à table. – S. Chrys. (hom. 31.) Matthieu, honoré de ce que Jésus-Christ daignait entrer dans sa maison, invita avec lui tous les publicains qui étaient de la même profession. " Et voici, nous dit-il, que beaucoup de publicains, " etc. – La Glose. On appelle publicains ceux dont la vie se passe au milieu des embarras des affaires publiques, que l'on ne peut jamais ou presque jamais manier sans péché.

Et ce fut là un magnifique présage, de voir celui qui devait être l'apôtre et le docteur des nations, dès le premier moment de sa conversion, attirer après lui dans les voies du salut la foule des pécheurs et former déjà par son exemple à la perfection ceux qu'il devait y conduire par sa parole. – S. Jér. Tertullien prétend que ces publicains étaient des païens, et il appuie son sentiment sur cette parole de l'Écriture : " Il n'y aura point d'impôt en Israël, " comme si saint Matthieu lui-même n'eût pas été juif. Ajoutons que le Seigneur ne mangeait pas avec les païens ; car il évitait avec le plus grand soin de paraître détruire la loi, lui qui avait dit à ses disciples : " N'allez pas dans la voie des nations. " Or ces publicains, voyant un des leurs se convertir du péché à la justice, et obtenir ainsi la grâce du repentir, ne désespèrent plus eux-mêmes de leur salut. S. Chrys. (hom. 31.)

Ils s'approchèrent donc de notre Rédempteur, et ils furent admis non-seulement à lui parler, mais encore à manger avec lui. – Ce n'était pas seulement en discutant avec ses ennemis, en guérissant leurs malades, ou en les reprenant de leur malice, mais en mangeant avec eux qu'il ramenait bien souvent ceux qui étaient mal disposés à son égard. Il nous apprenait ainsi que chacun des instants comme chacune des actions de notre vie peut être pour nous l'occasion d'immenses avantages.

Or, les pharisiens à cette vue furent indignés, et c'est d'eux que l'Évangéliste ajoute : " Ce que voyant les pharisiens, ils dirent à ses disciples : Pourquoi votre Maître mange-t-il avec des publicains ? " etc. Il est à remarquer que lorsqu'ils croient surprendre les disciples en faute, ils s'adressent à Jésus-Christ. " Voyez, lui disent-ils, vos disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat. " Ici c'est auprès des disciples qu'ils accusent le Maître. Toute cette conduite témoignait de leur malice et du désir qu'ils avaient de séparer du Maître le coeur de ses disciples. – Rab. Ils étaient sous le coup d'une double erreur : premièrement ils se croyaient justes, eux que leur orgueil plein de faste tenait si loin de la justice ; en second lieu, ils regardaient comme coupables ceux qui renonçaient à leur vie criminelle et se rapprochaient de la vertu.

S. Aug. (de l'accord des Evang., liv. 2, chap. 27.) Saint Luc paraît raconter le même fait en termes tant soit peu différents. D'après son récit, les pharisiens disent aux disciples : " Pourquoi mangez-vous avec les publicains et avec les pécheurs ? " faisant ainsi tomber à la fois ce reproche sur Jésus-Christ et sur ses disciples. Mais en adressant ce reproche aux disciples, ne l'adressent-ils pas au Maître lui-même, dont les Apôtres faisaient profession de suivre les exemples ? La pensée est donc la même, et elle est d'autant plus certaine qu'elle est exprimée en termes différents, avec le même fond de vérité. – S. Jér. Ceux qui viennent à Jésus ne persévèrent pas dans leurs habitudes criminelles, comme le disent en murmurant les scribes et les pharisiens ; mais ils sont conduits par le repentir comme le Seigneur le fait connaître par ces paroles : " Mais Jésus les ayant entendus leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin, " etc. – Rabanus.

Jésus se déclare médecin, lui qui par un traitement vraiment admirable a voulu être blessé pour nos péchés, afin de guérir les blessures de nos iniquités. Il appelle bien portants ceux qui, voulant établir leur propre justice, ne sont pas soumis à la véritable justice de Dieu. (Rm 10.) Il donne le nom de malades à ceux qui, vaincus par le sentiment de leur propre fragilité, et qui persuadés d'ailleurs que la loi est impuissante pour les justifier, se soumettent à la grâce de Dieu par le repentir.

S. Chrys. (hom. 31.) Après avoir raisonné avec eux en suivant les principes ordinaires de la raison, il leur cite l'Écriture, et leur dit : " Allez et apprenez ce que veut dire cette parole : Je veux la Miséricorde et non pas le sacrifice (Os 6, 6). " – S. Jér. Il emprunte ce témoignage aux prophètes, pour condamner la sévérité des scribes et des pharisiens qui, se regardant comme justes, évitaient tout contact avec les pécheurs et les publicains. – S. Chrys. (hom. 31.) C'est comme s'il leur disait : Pourquoi me faites-vous un crime de convertir les pécheurs ? Mais alors accusez Dieu le Père lui-même. Car je désire la conversion des pécheurs comme il la désire. C'est ainsi qu'il leur démontre que non-seulement la loi ne défend pas ce qu'ils lui reprochaient, mais qu'elle place même sa manière d'agir au-dessus du sacrifice. Car il ne dit pas : Je veux la Miséricorde et le sacrifice ; mais il fait un précepte de la Miséricorde, en excluant le sacrifice.

La Glose. Ce n'est pas cependant que Dieu rejette le sacrifice séparé de la Miséricorde ; mais il condamne ici la conduite des pharisiens qui offraient de fréquents sacrifices dans le temple pour paraître justes aux yeux du peuple, sans pratiquer les œuvres de Miséricorde, qui sont la preuve de la véritable justice. – Rab. Il leur enseigne donc à mériter par des oeuvres de Miséricorde les récompenses de la Miséricorde Divine, et à ne pas se flatter que leurs sacrifices seront agréables à Dieu, s'ils y joignent le mépris des besoins du pauvre. C'est pourquoi il ajoute : " Allez, " c'est-à-dire quittez ces sentiments de blâme aussi téméraire qu'insensé, et qui font ressortir davantage la Miséricorde.

Il termine en se proposant lui-même comme exemple de la Miséricorde qu'ils doivent pratiquer. " Car je ne suis pas venu, dit-il, pour appeler les justes, mais les pêcheurs. " – S. Aug. (de l'accord des Evang., liv. 2, chap. 27.) Saint Luc ajoute : " A la pénitence, " ce qui explique clairement la pensée du Sauveur, afin que personne ne croie qu'il aime les pécheurs en tant que pécheurs. D'ailleurs cette comparaison avec les malades nous fait bien connaître les desseins de Dieu ; il recherche les pécheurs comme un médecin recherche les malades, pour les délivrer de leurs iniquités, qui sont une véritable maladie, ce qui ne peut se faire que par la pénitence.

S. Hil. (can. 9 sur S. Matth.) Est-ce que le Christ n'était pas venu pour tous les hommes ? Comment donc peut-il dire qu'il n'est pas venu pour les justes ? Il était donc des hommes pour qui sa venue n'était pas nécessaire ? Non, mais c'est que personne n'est juste par la loi ; Jésus montre donc le néant de cette prétention à la justice, car les sacrifices de l'ancienne loi étant impuissants pour la justification, tous ceux qui vivaient sous la loi avaient besoin de la Miséricorde. – S. Chrys. (hom. 31 sur S. Matth.) C'est ce qui nous ferait croire à une ironie de la part de Jésus-Christ comme dans ces autres paroles de Dieu : " Voici qu'Adam est devenu comme un de nous, " car S. Paul nous déclare positivement que personne n'est juste sur la terre : " Tous ont péché, dit-il, et ont besoin de la gloire de Dieu. " (Rm 3) Par là même aussi, il calme les inquiétudes de ceux qui étaient appelés, en leur disant : " Je suis si loin d'avoir en horreur les pécheurs, que ce n'est que pour eux que je suis venu. " – Rab. Ou bien c'est parce que ceux qui étaient justes (comme Nathaniel et Jean-Baptiste) n'avaient pas besoin qu'on les appelât à la pénitence. Ou bien encore, je ne suis pas venu appeler les faux justes qui, comme les pharisiens, se glorifient de leur justice, mais ceux qui se reconnaissent pécheurs.

La vocation de saint Matthieu et celle des publicains représente la vocation des Gentils qui soupiraient avec ardeur après les richesses de la terre, et qui maintenant réparent leurs forces dans la compagnie du Seigneur. L'orgueil des pharisiens est la figure de la jalousie des Juifs à la vue de la conversion des Gentils. Ou bien Matthieu signifie l'homme qui poursuit avidement les biens de la terre, et que Jésus regarde, lorsqu'il jette sur lui les yeux de la Miséricorde. Le nom de Matthieu signifie donné ; celui de Lévi, choisi, car le pénitent est choisi du milieu de la masse de ceux qui se perdent et il est donné à l'Église par la grâce de Dieu. Et Jésus lui dit : " Suivez-moi. " Jésus donne cet ordre au pêcheur, ou par la prédication, ou par la voix des Écritures, ou par une inspiration intérieure.

Source : livres-mystiques.com

SAINTS DU 21 SEPTEMBRE

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22 septembre : Saint Maurice et ses compagnons

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22 septembre : Saint Maurice et ses compagnons :

Martyrs

Le 22 septembre 286 vit un spectacle à la fois sublime et épouvantable : une légion romaine entière, général en tête, immolée par un barbare empereur pour n’avoir pas voulu renoncer à Jésus-Christ. Cette légion était la Légion Thébéenne ; ce général, saint Maurice, et ce tyran, Maximien. La Légion Thébéenne portait ce nom parce qu’elle avait été recrutée en Thébaïde.

Elle fut du nombre de celles que l’empereur emmena combattre la Gaule en révolte. Après le passage des Alpes, un sacrifice solennel fut ordonné.

La légion chrétienne, ne voulant pas y prendre part, et apprenant qu’elle allait être employée pour persécuter des frères chrétiens, se retira près du lieu appelé aujourd’hui Saint-Maurice-d’Agaune (Suisse).

L’empereur les enjoignit de se réunir à l’armée pour la fête. Mais Maurice et ses compagnons, se rappelant qu’il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, se virent dans la triste nécessité de désobéir. Lire


Biographie de Saint Maurice.

Invocation et oraison pour la fête de Saint Maurice.

Prière des Fantassins à Saint Maurice.

La Légende Dorée du Bx Jacques de Voragine pour la fête de St Maurice.

SAINTS DU 22 SEPTEMBRE


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23 septembre : Saint Padre Pio de Pietrelcina

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23 septembre : Saint Padre Pio de Pietrelcina :

Prêtre et Confesseur.

Padre Pio, disciple de Saint François d'Assise naquit le 25 mai 1887 à Pietrelcina, en Italie.
À 12 ans, il fit sa Confirmation et sa première Communion.
Le 6 janvier 1903, il entra au noviciat de l'Ordre des Frères Mineurs Capucins à Morcone, où, le 22 même, il revêtit l'habit franciscain et prit le nom de Frère Pio.
Il fut ordonné prêtre le 10 août 1910 à Bénévent, mais resta dans sa famille jusqu'en 1916, pour des raisons de santé
En septembre cette année là, il fut envoyé au couvent de San Giovanni Rotondo et il y demeura jusqu'à sa mort en 1968.
Padre Pio vécut pleinement sa vocation dans la direction spirituelle des
fidèles, la réconciliation sacramentelle des pénitents et la célébration de l'Eucharistie.
Le moment le plus éminent de son activité apostolique était la célébration de la Sainte Messe et les fidèles y participant y percevaient le sommet et la plénitude de sa spiritualité.

Saint Padre Pio de Pietrelcina

La Miséricorde Divine dans l'expérience et les Ecrits de Padre Pio

SAINTS DU 23 SEPTEMBRE

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24 septembre Notre Dame de la Merci

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Vendredi des Quatre-Temps de Septembre

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24 septembre Notre Dame de la Merci

Notre Dame de la Merci

Fête le 24 septembre


Dans l’expression Notre-Dame de la Merci, le mot Merci traduit l’espagnol merced qui signifie grâce, ou le latin merces qui signifie rançon. A l’origine de l’Ordre des Mercédaires qui s’occupèrent de racheter les chrétiens captifs des musulmans, Notre-Dame apparut à saint Pierre Nolasque, à saint Raymond de Penyafort et au roi Jacques I° d’Aragon.

Au milieu de la nuit du 1° août 1218, alors que l’Eglise célébrait la fête de Saint-Pierre-aux-Liens, la vierge Marie, accompagnée d’anges et de saints, apparut à saint Pierre Nolasque et lui dit : Mon fils, je suis la Mère du Fils de Dieu qui, pour le salut et la liberté du genre humain, répandit tout son sang en souffrant la mort cruelle de la Croix ; je viens ici chercher des hommes qui veuillent, à l’exemple de mon Fils, donner leur vie pour le salut et la liberté de leurs frères captifs.

C’est un sacrifice qui lui sera très agréable. Je désire donc que l’on fonde en mon honneur un Ordre dont les religieux, avec une foi vive et une vraie charité, rachètent les esclaves chrétiens de la puissance et de la tyrannie des Turcs, se donnant même en gage, s’il est nécessaire, pour ceux qu’ils ne pourront racheter autrement. T

elle est, mon fils, ma volonté ; car, lorsque dans l’oraison tu me priais avec des larmes de porter remède à leurs souffrances, je présentais tes vœux à mon Fils qui, pour ta consolation et pour l’établissement de cet Ordre sous mon nom, m’a envoyée du ciel vers toi. Saint Pierre Nolasque répondit : Je crois d’une foi vive que vous êtes la Mère du Dieu vivant et que vous êtes venue en ce monde pour le soulagement des pauvres chrétiens qui souffrent dans une barbare servitude.

Mais que suis-je, moi, pour accomplir une œuvre si difficile au milieu des ennemis de votre divin Fils et pour tirer ses enfants de leurs cruelles mains ? Et Notre-Dame de lui répondre : Me crains rien, Pierre, je t’assisterai dans toute cette affaire et, pour que tu aies foi en ma parole, tu verras bientôt l’exécution de ce que je t’ai annoncé et mes fils et mes filles de cet Ordre se glorifieront de porter des habits blancs comme ceux dont tu me vois revêtue. En disant cela, la Vierge disparut.

Pierre Nolasque passa en prière le reste de la nuit puis rejoignit Raymond de Penyafort qui lui dit : J’ai eu cette nuit la même vision que vous : j’ai été aussi favorisé de la visite de la Reine des anges et j’ai entendu de sa bouche l’ordre qu’elle me donnait de travailler de toutes mes forces à l’établissement de cette religion et d’encourager dans mes sermons les catholiques fidèles à venir en aide à une œuvre de charité si parfaite.

C’est pour remercier Dieu et la très sainte Vierge que j’étais venu si matin à la cathédrale. Le roi Jacques I° d’Aragon entra alors dans la cathédrale et leur dit : La glorieuse Reine des anges m’est apparue cette nuit, avec une beauté et une majesté incomparables, m’ordonnant d’instituer, pour la rédemption des captifs, un Ordre qui porterait le nom de Sainte-Marie de la Merci ou de la Miséricorde ; et, comme je connais en toi, Pierre Nolasque, un grand désir de racheter les esclaves, c’est toi que je charge de l’exécution de cette œuvre. Pour toi, Raymond, dont je sais la vertu et la science, tu seras le soutien de l’Ordre par tes prédications.

Source : imagessaintes

SAINTS DU 24 SEPTEMBRE

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25 septembre : Saint Cléophas

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25 septembre : Saint Cléophas :

Disciple de Jésus

Evangile selon Saint Luc, chapitre 24, 13


13 Or, ce même jour, deux d'entre eux se rendaient à un bourg, nommé Emmaüs, distant de Jérusalem de soixante stades,
14 et ils causaient entre eux de tous ces événements.
15 Tandis qu'ils causaient et discutaient, Jésus lui-même, s'étant approché, se mit à faire route avec eux;
16 mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
17 Il leur dit: " De quoi vous entretenez-vous ainsi en marchant? " Et ils s'arrêtèrent tout tristes.
18 L'un d'eux, nommé Cléophas, lui dit: " Tu es bien le seul qui, de passage à Jérusalem, ne sache pas ce qui s'y est passé ces jours-ci! "
19 Il leur dit: " Quoi? " Ils lui dirent: " Ce qui concerne Jésus de Nazareth, qui fut un prophète puissant en oeuvres et en parole devant Dieu et tout le peuple;
20 et comment nos grands prêtres et nos chefs l'ont livré pour être condamné à mort et l'ont crucifié.
21 Quant à nous, nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël; mais, en plus de tout cela, on est au troisième jour depuis que cela s'est passé.
22 Aussi bien, quelques femmes, des nôtres, nous ont jetés dans la stupeur: étant allées de grand matin au sépulcre,
23 et n'ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire même qu'elles avaient vu une apparition d'anges qui disaient qu'il est vivant.
24 Quelques-uns de nos compagnons s'en sont allés au sépulcre et ont bien trouvé (toutes choses) comme les femmes avaient dit: mais lui, ils ne l'ont point vu. "
25 Et lui leur dit: O (hommes) sans intelligence et lents de coeur pour croire à tout ce qu'ont dit les prophètes!
26 Ne faillait-il pas que le Christ souffrit cela pour entrer dans sa gloire?
27 Et commençant par Moïse et (continuant) par tous les prophètes, il leur expliqua, dans toutes les Ecritures, ce qui le concernait. (...)

Biographie de Saint Cléophas

SAINTS DU 25 SEPTEMBRE

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26 septembre : Sainte Marie-Victoire-Thérèse Couderc

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26 septembre : Sainte Marie-Victoire-Thérèse Couderc :

Religieuse


Thérèse Couderc, naquit Marie-Victoire Couderc, le 1er février 1805 à Sablières en Ardèche. Elle était la quatrième de douze enfants. Très tôt elle manifesta une profonde piété.

À 17 ans elle rejoignit des sœurs de Saint-Joseph.

En 1826, elle entra au noviciat à Alba-la-Romaine et prit le nom de Thérèse.

En 1827, le Père Terme demanda à Thérèse et deux autres soeurs de prendre en charge l'accueil qu'il avait crée en 1824, dédié à Notre-Dame du Cénacle, et Thérèse qui n'avait que 23 ans fut nommé Mère supérieure de la jeune communauté.

Elle y développa une spiritualité dans l'accueil des retraitantes basée sur les Exercices de Saint Ignace qui devinrent la base de la spiritualité de la communauté.

Sainte Thérèse réussit a ouvrir plusieurs maisons à Lyon, à Montpellier et en 1867 elle partit vivre à Lyon, où elle assurait le catéchisme des adultes, soignait les soeurs malade dans l'humlilité et la plus grande discrétion.

Pendant ce temps, le Cénacle se développait, de nombreuses maisons s'ouvraient en France et à l'étranger.

Elle mourut  le 26 septembre 1885 à Lyon.

Biographie de sainte Thérèse Couderc.

Acte d'offrande à Dieu et prières de Sainte Thérèse Couderc.

Ecrits de Sainte Thérèse Couderc.

Méditation avec sainte Thérèse Couderc.

SAINTS DU 26 SEPTEMBRE

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