Re: Méditation : Le saint esclavage de l'admirable Mère de Dieu
Posté : 12 juillet 2022, 08:33
DEUXIÈME TRAITÉ
CHAPITRE IV
Pratiques de dévotion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours
« Je vous bénis, ô pieds aimables de ma bonne maîtresse, qui n'avez jamais marché que pour Notre-Seigneur ; je vous bénis, ô pures entrailles qui l'avez porté ; je vous bénis, ô coeur très aimant qui l'avez tant aimé ; je vous bénis, ô glorieuses mamelles, qui l'avez allaité.
Je vous bénis, ô mains sacrées qui l'avez servi ; je vous bénis, ô bouche sainte qui lui avez donné des baisers si chastes ; je vous bénis, ô langue divine qui n'avez jamais parlé que pour lui seul ; je vous bénis, ô oreilles fidèles à écouter ses paroles ; je vous bénis, ô beaux yeux qui l'avez regardé uniquement en toutes choses ; enfin je vous bénis, ô corps tout virginal, ô âme toute céleste qui avez été le sanctuaire du divin amour, et le temple auguste de la suradorable Trinité. »
On peut faire une génuflexion à chaque salutation, et pratiquer cette dévotion ou tous les mois, ou au moins une fois l'année.
La même sainte Brigitte a eu révélation que la très sainte Mère de Dieu donnerait sa bénédiction à toutes les familles et aux personnes qui, ayant recours à elle avec une confiance filiale, lui réciteraient dévotement par trois fois le verset de l'Ave maris stella : Monstra te esse matrem.
C'est un exercice à établir dans toutes les familles, et particulièrement dans les communautés religieuses, qui attirera sans doute de grandes grâces de la mère de miséricorde.
La glorieuse Vierge a fait aussi connaitre qu'elle prenait plaisir à la dévotion des sept joies principales qu'elle a eues en ce monde, et de celles dont à présent elle est comblée dans l'éternité sainte.
C'est donc une louable coutume que de les honorer ; mais il ne faut pas oublier le culte que l'on doit rendre à ses douleurs, dont il y en a sept qui sont les plus remarquables.
La première est celle qu'elle porta en la circoncision de son fils bien-aimé ; la seconde, en la fuite quelle fut obligée de prendre en Égypte ; la troisième, en la perte de Notre-Seigneur dans le temple ; la quatrième, lorsqu'elle dit le dernier adieu à son cher Fils étant sur le point de sa douloureuse mort ; la cinquième, en la rencontre qu'elle en fît portant sa croix ; la sixième, lorsqu'elle l'assista sur le Calvaire ; la septième, le voyant expirer et le tenant mort ensuite entre ses bras.
Source : livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde