Un jour, Un saint

Postez ici vos intentions de prière.
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

Mgr Ismael Perdomo, archevêque de Bogotá reconnu vénérable

Message par amidelamisericorde »

Image

Reconnaissance des vertus héroïques de Mgr Ismael Perdomo

ICI
https://fr.zenit.org/articles/colombie- ... -heroique/
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

Prochaine Béatification de deux martyrs colombiens

Message par amidelamisericorde »

Image

Reconnaissance officielle du martyr de Mgr Jesus Emilio Jaramillo Monsalve, Missionnaire xavérien de Yarumal

Image


Reconnaissance officielle du martyr du Père Pedro Maria Ramirez Ramos


ICI
http://www.news.va/fr/news/ameriquecolo ... s-lannonce
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

12 juillet Saints Louis et Zélie Martin

Message par amidelamisericorde »

Image

Litanies des Bienheureux Louis et Zélie Martin


Seigneur, ayez pitié de nous
Jésus-Christ, ayez pitié de nous
Seigneur, ayez pitié de nous

Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.

Bienheureux Louis et Zélie Martin, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, père et mère de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui avez mis votre Foi et votre Espérance dans le Seigneur, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui avez vécu votre union dans la fidélité, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui avez enfanté de nombreux enfants, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui avez élevé vos enfants dans la Foi, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui avez désiré sainteté pour vous et vos enfants, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui avez offert vos enfants au Seigneur, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui avez perdu des enfants en bas âge, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui avez travaillé de vos mains, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui avez pratiqué une ardente Charité, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui avez puisé votre force dans l'Eucharistie quotidienne, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui avez prié fidèlement chaque jour, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui avez partagé le souci missionnaire de l'Église, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui vous êtes toujours confié à la Vierge, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui avez connu la souffrance et la maladie, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, qui contemplez dans le Ciel la Face Adorable du Seigneur; priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

priez pour nous, Bienheureux Louis et Zélie Martin,
Afin que nous devenions dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus Christ

Prions

Dieu d’éternel amour, Vous nous donnez dans les Bienheureux époux Louis et Zélie Martin, un exemple de sainteté vécue dans le mariage: Ils ont gardé la Foi et l’Espérance au milieu des devoirs et des difficultés de la vie; Ils ont élevé leurs enfants pour qu’ils deviennent des Saints. Puissent leur prière et leur exemple soutenir les familles dans leur vie chrétienne et nous aider tous à marcher vers la sainteté. Si telle est Votre Volonté, daignez nous accorder les grâces que nous demandons maintenant à travers leur intercession, et les inscrire au nombre des saints de Votre Eglise. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus le Christ, notre Seigneur. Amen.

Source : imagessaintes.canalblog.com


Sanctuaire de Saints Louis et Zélie Martin à Alençon (France)

http://louiszeliemartin-alencon.fr/

Une biographie de Sainte Zélie Guérin
http://www.therese-de-lisieux.catholiqu ... uerin.html

Une biographie de Saint Louis Martin
http://www.therese-de-lisieux.catholiqu ... artin.html

SAINTS DU JOUR

http://jubilatedeo.centerblog.net/65733 ... 12-Juillet

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

13 juillet Sainte Teresa de los Andes

Message par amidelamisericorde »

Image

Prière de l’Eglise du Chili à Sainte Teresa

Teresa de Los Andes,
Qui par la main de Marie t'es changée
En une jeune amoureuse de Jésus-Christ,
Tu es modèle de sainteté
Et chemin de perfection pour l'Église.
Tu as su rire, aimer, jouer et servir.
Tu as été forte pour assumer la douleur
Et généreuse pour aimer.
Tu as su contempler Dieu
Dans les choses simples de la vie.
Montre-nous l'amour du Père
Pour vivre l'amitié avec joie
Et avec tendresse dans la famille.
Aide les faibles et les tristes
Pour que l'Esprit les anime dans l'espérance.
Intercède pour nous
Et demande pour le Chili l'amour et la paix.
Teresa de Los Andes,
Fille de prédilection de l'Église chilienne,
Religieuse du Carmel,
Amie des jeunes,
Servante des pauvres,
Prie pour nous chaque jour.

Texte : teresadelosandes.org

Le miracle pour sa canonisation

http://www.teresadelosandes.org/miracle.htm

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

13 juillet : Bienheureux Jacques de Voragine

Message par amidelamisericorde »

Image

TOUS LES SAINTS de la Légende Dorée de Jacques Voragine

L'institution de la fête de tous les saints paraît se rattacher à quatre motifs : 1° la dédicace d'un temple; 2° la fête des saints omis dans le cours de l’année ; 3° l’expiation de nos négligences ; 4° une plus grande facilité d'obtenir ce que nous demandons dans nos prières.

1. Cette fête fut instituée pour la dédicace d'un temple. Les Romains, après s'être rendus maîtres de l’univers, construisirent un temple magnifique au milieu duquel ils placèrent leur idole, et autour de sa statue, celles des divinités de chaque province tournées de face vers l’idole des Romains. S'il .arrivait qu'une province se révoltât, aussitôt, dit-on, par l’artifice du diable, la statue de l’idole de cette province tournait (247) le dos à l’idole de Rome, comme pour faire entendre qu'elle cessait de reconnaître son haut domaine. Alors les Romains levaient en toute hâte une armée nombreuse contre le pays révolté et le faisaient rentrer sous leurs lois. Mais ce ne fut pas assez pour les Romains d'avoir dans leur ville lés simulacres des faux dieux de toutes les provinces ; ils firent plus ; ce fut de construire un temple consacré à chacun des dieux qui les avaient rendus, en quelque sorte, les vainqueurs et les maîtres de toutes ces provinces. Cependant comme toutes les idoles ne pouvaient avoir chacune un temple dans Rome, les Romains, pour faire parade de leur folie, érigèrent, en l’honneur de tous les dieux, un temple plus merveilleux et plus élevé que les autres qu'ils nommèrent Panthéon, mot qui signifie tous les dieux et formé de Pan, tout et, Theos, Dieu. Les pontifes des idoles avaient en effet inventé, pour induire le peuple en erreur, que Cybèle, nommée par eux la mère de tous les dieux, leur avait ordonné d'élever un temple magnifique à ses enfants, si on voulait vaincre toutes les nations. On jeta les fondements du temple sur un plan sphérique, pour mieux démontrer par là l’éternité des dieux. Mais comme la largeur de la voûte était telle qu'il ne paraissait pas possible qu'elle se soutînt, quand l’édifice fut un peu élevé au-dessus du sol, on en remplit tout l’intérieur avec de la terre, dans laquelle on jeta, dit-on, de la monnaie: et l’on continua d'en faire autant jusqu'à l’entier achèvement de ce temple merveilleux. On permit alors à quiconque voudrait enlever la terre de garder pour soi tout l’argent qui y serait trouvé; la foule accourut et vida de suite (248) l’édifice. Enfin, les Romains fabriquèrent un globe d'airain doré, en forme de pomme de pin, qu'ils placèrent au sommet. On rapporte encore que sur ce globe étaient sculptées demain de maître toutes les provinces, de telle sorte que celui qui venait à Rome pouvait savoir de quel côté du monde était son pays. Mais dans la suite des temps ce globe vint à tomber; de là, l’ouverture qui est restée au sommet. Du temps donc de l’empereur Phocas, quand Rome avait depuis longtemps déjà reçu la foi du Seigneur, Boniface, le quatrième pape après saint Grégoire le Grand, vers: l’an du Seigneur 605, obtint de cet empereur ce temple qu'il purgea de ses idoles immondes et qu'il consacra le 3 des Ides de mai (13 mai), en l’honneur de la bienheureuse vierge Marie et de tous les martyrs. Il lui donna le nom de Sainte-Marie-aux-Martyrs (et il est connu aujourd'hui du peuple sous celui de Sainte-Mariede-la-Rotonde) ; car à cette époque, on ne célébrait pas encore dans l’Eglise de fêtes pour les confesseurs. Or, comme à cette consécration se rendait une multitude de monde infinie et que le manque de vivres ne permettait pas de la célébrer, un pape, du nom de Grégoire IV, établit de la transférer aux calendes (1er) de novembre, alors que la moisson et les vendanges sont terminées ; il décida qu'on célébrerait en ce jour, dans l’univers entier, une fête solennelle en l’honneur de tous les saints. Ce fut ainsi qu'un temple bâti pour toutes les idoles fut dédié à tous les saints, et que l’on adresse de pieuses louanges à la multitude des saints en un. lieu où l’on adorait une multitude d'idoles. (...)

Lire la suite
http://livres-mystiques.com/partieTEXTE ... 03/163.htm

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

13 juillet : Bienheureux Jacques de Voragine

Message par amidelamisericorde »

Image

TOUS LES SAINTS de la Légende Dorée de Jacques Voragine

L'institution de la fête de tous les saints paraît se rattacher à quatre motifs : 1° la dédicace d'un temple; 2° la fête des saints omis dans le cours de l’année ; 3° l’expiation de nos négligences ; 4° une plus grande facilité d'obtenir ce que nous demandons dans nos prières.

1. Cette fête fut instituée pour la dédicace d'un temple. Les Romains, après s'être rendus maîtres de l’univers, construisirent un temple magnifique au milieu duquel ils placèrent leur idole, et autour de sa statue, celles des divinités de chaque province tournées de face vers l’idole des Romains. S'il .arrivait qu'une province se révoltât, aussitôt, dit-on, par l’artifice du diable, la statue de l’idole de cette province tournait (247) le dos à l’idole de Rome, comme pour faire entendre qu'elle cessait de reconnaître son haut domaine. Alors les Romains levaient en toute hâte une armée nombreuse contre le pays révolté et le faisaient rentrer sous leurs lois. Mais ce ne fut pas assez pour les Romains d'avoir dans leur ville lés simulacres des faux dieux de toutes les provinces ; ils firent plus ; ce fut de construire un temple consacré à chacun des dieux qui les avaient rendus, en quelque sorte, les vainqueurs et les maîtres de toutes ces provinces. Cependant comme toutes les idoles ne pouvaient avoir chacune un temple dans Rome, les Romains, pour faire parade de leur folie, érigèrent, en l’honneur de tous les dieux, un temple plus merveilleux et plus élevé que les autres qu'ils nommèrent Panthéon, mot qui signifie tous les dieux et formé de Pan, tout et, Theos, Dieu. Les pontifes des idoles avaient en effet inventé, pour induire le peuple en erreur, que Cybèle, nommée par eux la mère de tous les dieux, leur avait ordonné d'élever un temple magnifique à ses enfants, si on voulait vaincre toutes les nations. On jeta les fondements du temple sur un plan sphérique, pour mieux démontrer par là l’éternité des dieux. Mais comme la largeur de la voûte était telle qu'il ne paraissait pas possible qu'elle se soutînt, quand l’édifice fut un peu élevé au-dessus du sol, on en remplit tout l’intérieur avec de la terre, dans laquelle on jeta, dit-on, de la monnaie: et l’on continua d'en faire autant jusqu'à l’entier achèvement de ce temple merveilleux. On permit alors à quiconque voudrait enlever la terre de garder pour soi tout l’argent qui y serait trouvé; la foule accourut et vida de suite (248) l’édifice. Enfin, les Romains fabriquèrent un globe d'airain doré, en forme de pomme de pin, qu'ils placèrent au sommet. On rapporte encore que sur ce globe étaient sculptées demain de maître toutes les provinces, de telle sorte que celui qui venait à Rome pouvait savoir de quel côté du monde était son pays. Mais dans la suite des temps ce globe vint à tomber; de là, l’ouverture qui est restée au sommet. Du temps donc de l’empereur Phocas, quand Rome avait depuis longtemps déjà reçu la foi du Seigneur, Boniface, le quatrième pape après saint Grégoire le Grand, vers: l’an du Seigneur 605, obtint de cet empereur ce temple qu'il purgea de ses idoles immondes et qu'il consacra le 3 des Ides de mai (13 mai), en l’honneur de la bienheureuse vierge Marie et de tous les martyrs. Il lui donna le nom de Sainte-Marie-aux-Martyrs (et il est connu aujourd'hui du peuple sous celui de Sainte-Mariede-la-Rotonde) ; car à cette époque, on ne célébrait pas encore dans l’Eglise de fêtes pour les confesseurs. Or, comme à cette consécration se rendait une multitude de monde infinie et que le manque de vivres ne permettait pas de la célébrer, un pape, du nom de Grégoire IV, établit de la transférer aux calendes (1er) de novembre, alors que la moisson et les vendanges sont terminées ; il décida qu'on célébrerait en ce jour, dans l’univers entier, une fête solennelle en l’honneur de tous les saints. Ce fut ainsi qu'un temple bâti pour toutes les idoles fut dédié à tous les saints, et que l’on adresse de pieuses louanges à la multitude des saints en un. lieu où l’on adorait une multitude d'idoles. (...)

Lire la suite
http://livres-mystiques.com/partieTEXTE ... 03/163.htm

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

14 juillet Saint Camille de Lellis

Message par amidelamisericorde »

Image

Testament

" Au nom de la très Sainte Trinité, de la glorieuse Vierge et de toute la cour céleste.

" Pax Christi "


Très révérends pères et frères très aimés dans le Christ,

" Il ne fait guère de doute que dans peu de jours, je m’en irai dans l’autre vie parce que je me trouve dans un état grave en raison de mes longues infirmités. Je suis en outre désormais presque constamment condamné par les médecins. Il me semble donc que je manquerais à mon devoir si, avant de terminer ma vie, je ne vous disais, en toute simplicité et droiture, ce que j’ai ressenti et ce que je ressens au sujet de notre saint Ordre, pour que nous marchions tous avec la droiture et la fidélité que Dieu veut de nous.
" Il nous les demande pour que nous n’enterrions pas le talent si précieux que le Seigneur a placé dans nos mains, pour que nous obtenions la sainteté durant la vie et ensuite la gloire éternelle. Il y a encore une autre raison : parlant en conscience et en vérité, on peut dire que cette fondation a été faite de manière miraculeuse en vue de la gloire de sa Divine Majesté et d’un si grand bien pour les âmes et les corps de nos prochains. C’est une fondation très nécessaire pour la chrétienté, tout à fait selon l’Evangile et la doctrine du Christ Notre Seigneur ; aussi bien dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau, il souligne encore cette mission par l’exemple de sa très sainte vie, en guérissant les malades et en soignant toute sorte de maladie.
" J’ai dit que cette fondation est un miracle évident de Dieu : en particulier du fait qu’il s’est servi de moi, grand pécheur, ignorant, plein de tant de défauts et insuffisances, digne de mille enfers. Mais Dieu est le maître, il peut faire ce qui lui plait et cela est infiniment bien fait.
" Que personne ne s’étonne ni de ce que Dieu ait agi par l’intermédiaire d’un tel instrument car sa gloire est plus grande d’avoir fait une chose aussi admirable en se servant d’une nullité comme moi, ni de ce que le démon n’ait pas cessé ni ne cesse maintenant et jamais de faire en sorte que cette pauvre plante dont Dieu attend tant de gloire ne soit détruite et maltraitée d’une manière ou d’une autre. Si le diable n’y réussit pas sous l’apparence du mal, il le tentera sous l’apparence du bien, en cherchant toutes les voies et tous les moyens possibles. En particulier, il pourra se servir de quelques religieux de notre Ordre même, en leur suggérant, sous l’apparence du bien, de chercher à faire dévier et à altérer le but de notre saint Institut. C’est pourquoi chacun se gardera d’un tel grand sacrilège et d’une telle offense à Dieu qui provoquerait la colère du Très-Haut, pour qu’elle ne retombe pas sur eux en cette vie et encore moins dans l’autre.
" J’engage donc tous les religieux présents et futurs à ne pas prétendre mieux savoir ce qu’il faut faire, mais à avancer avec une sainte simplicité dans les règles établies par nos Bulles approuvées par le Saint Siège Apostolique. Je les engage tous à en être de fidèles défenseurs.
" Heureux celui qui le sera, malheur à celui qui ne le sera pas !
" En recommandant la fidélité à notre sainte vocation, je fais particulièrement allusion au vœu de pauvreté. A ce sujet, je ne veux pas omettre de dire et de rappeler à tous les religieux présents et futurs que si, comme il est juste, nous voulons que le service au profit des pauvres malades dans les hôpitaux (ce qui est notre but principal) et dans la recommandation des âmes, continue et dure toujours, nous devons sauvegarder la pureté de notre pauvreté, avec exactitude, attention et bon esprit, selon les règles établies par les Bulles de notre Ordre, parce que celui-ci ne subsistera que dans la mesure où la pauvreté sera observée à la perfection, c’est-à-dire jusque dans les moindres détails. C’est pourquoi j’invite tous les religieux à être de très fidèles défenseurs de ce saint vœu de pauvreté et à ne consentir en aucune manière qu’il soit altéré, même légèrement, ni que sa pureté ne soit détournée par quelque déviation. Il ne faut pas se laisser tromper par le démon pour ruiner notre saint Ordre. Il existe en effet, dans l’Eglise de Dieu, tant d’Instituts religieux mendiants qui pratiquent une pauvreté plus grande que la nôtre et cependant le Seigneur pourvoit pour eux à tous leurs besoins. Qui peut mettre en doute alors qu’il ne veillera pas aussi sur notre Ordre, alors que celui-ci exerce une activité aussi intense, non seulement à l’hôpital, mais aussi dans la recommandation des âmes ? Il s’agit là d’un acte d’amour bien important, bien vu et agréable non seulement à Dieu mais aussi au prochain : si celui-ci, pour ainsi dire, a un pain, il le partagera par moitié avec nous. C’est pourquoi nous ne devons pas avoir d’inquiétude sur le fait que le nécessaire pourrait nous manquer : au contraire, avec la grâce du Seigneur, nous en aurons jusqu’à pouvoir en jeter, pourvu que nous fassions notre devoir.
" Je ne veux pas manquer de rappeler l’union, la paix, l’entente entre les pères et les frères, puisque, en toute sincérité, pour une raison mystérieuse, la grande Providence du Seigneur a voulu que nous portions ce nom de « Serviteurs des Malades » qui comprend tout le monde, pères et frères, et que notre ministère est commun à tous. Nous devons donc toujours nous laisser guider par notre deuxième Bulle qui donne des directives claires et précises aussi bien sur les pères prêtres que pour les frères sur ce que nous devons faire. Il n’est pas besoin de s’arrêter à observer que les autres Ordres de l’Eglise de Dieu ne passent pas par la même route que nous, parce que nous avons un but commun aux pères et aux frères, contrairement à eux.
" Je recommande à tous d’observer aussi les autres vœux, en vérité et en perfection.
" Que personne n’ose, même sous quelque apparence de bien, retirer aux frères ce que le saint Siège Apostolique leur a accordé.
" J’encourage tous les frères, présents et futurs, à progresser dans la voie spirituelle, c’est-à-dire de la vraie mortification religieuse, si nous voulons être à peu près sûrs de notre salut éternel ; en effet, notre Ordre demande des hommes parfaits qui fassent la volonté de Dieu et qui visent à la perfection et à la sainteté. Ce sont eux qui non seulement se feront du bien pour eux-mêmes, mais aussi qui donneront édification à la sainte Eglise et à tout le monde. Il y aura grand progrès et grand profit dans ce monde par leur intermédiaire. Au contraire, ceux qui seraient sensuels, de faible esprit religieux, « immortifiés », ruineraient l’Ordre.
" Je déclare que ma volonté est que l’Ordre ne s’installe pas seulement dans les villes grandes et moyennes, mais aussi dans les petites villes, où pourront vivre une douzaine de religieux au moyen d’aumônes, et cela dans le but d’aider les pauvres malades qui meurent dans les hôpitaux. Je veux en outre que l’on ne se contente jamais d’assurer l’assistance spirituelle sans l’assistance corporelle, conformément à ce que précise notre deuxième Bulle.
" Enfin, s’il reste quelque chose que je n’ai pas mis au clair dans cette lettre, je demande au Très-Haut d’inspirer à tous les pères et frères, présents et futurs, ce qui est pour sa gloire.
" Pour ce qui est ensuite de l’aide à apporter à mon âme, c’est-à-dire les prières et les sacrifices de mes chers pères et frères, je sais que leur charité ne me fera pas défaut. Non seulement ils m’aideront par les suffrages habituels demandés par les constitutions lorsque meurt l’un des nôtres, mais j’espère qu’ils feront en outre quelques autres suffrages, soit prières, soit célébration de messes, parce que j’en ai davantage besoin que les autres. Je vous le demande pour l’amour de Dieu et de la Bienheureuse Vierge Marie : aidez-moi sans tarder, dès que vous serez informés de ma mort, laissant passer le moins de temps possible.
" Je termine par là, et je vous envoie à tous mille bénédictions, pour autant que cela m’est accordé par le Seigneur notre Dieu : non seulement aux frères présents mais aussi aux frères futurs qui, jusqu’à la fin des temps, seront membres de notre saint Ordre. Ce serait mon désir, et aussi ma volonté, que cette lettre soit conservée perpétuellement dans les archives où se trouvent les documents de la Maison, en veillant à ce qu’elle ne se perde pas.
" Votre serviteur dans le Seigneur"
Camille de Lellis

Source : http://webcache.googleusercontent.com/s ... clnk&gl=fr

Un abrégé de la vie de Saint Camille
https://books.google.fr/books?id=5a4GKb ... is&f=false


Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

15 juillet Saint Bonaventure de Bagnorea

Message par amidelamisericorde »

Image

DU COMBAT SPIRITUEL CONTRE LES SEPT PÉCHÉS CAPITAUX

CHAPITRE PREMIER. Du combat coutre la gourmandise; de la nature de ce vice et des remèdes à y apporter.


Allons !  soldats du Christ, qui êtes prêts à commencer le combat spirituel, revêtez-vous de l'armure de Dieu; prenez en main le glaive et le bouclier; le glaive de la force et du courage, le bouclier de la patience, afin d'être inébranlables au milieu des assauts et des peines. C'est contre la gourmandise que nous allons d'abord diriger nos efforts; car, tant qu'elle domine en nous, nous sommes incapables de bien reconnaître les coups plus obscurs que nous portent les autres vices. « Beaucoup, nous dit saint Grégoire, entreprennent des choses grandes et difficiles; mais, parce qu'ils n'ont pas vaincu la gourmandise , ils perdent honteusement ce qu'ils avaient acquis au prix d'efforts glorieux. » En effet, celui qui ne peut renverser ses ennemis dans ses propres domaines, c'est-à-dire dans son corps même, comment, les vaincra-t-il dans une terre éloignée? La gourmandise est donc un amour désordonné et immodéré de la nourriture.

Or, tout ce qui tend à occuper intérieurement et d'une manière utile les facultés de l'âme; tout ce qui contribue à augmenter ses désirs intérieurs; tout cela, dis-je, offre un remède contre la gourmandise, et, qui mieux est, contre tous les vices de la chair. C'est ce qu'enseigne saint Jérôme en écrivant à Rustique : « Aimez, lui dit-il , la science des Ecritures, et vous serez sans amour pour les vices de la chair. » C'est encore ce qui fait dire à saint Jean Climaque, homme  très-versé en toutes ces matières, que le manque de souffrances et l'oubli de la mort sont une occasion de gourmandise (1). Et pour tout dire en un mot, l'absence ou le vide des bons désirs, des saintes méditations, est la source ou l'accroissement principal des péchés de la chair. Le remède à y opposer est donc une crainte profonde de la mort, du jugement et de l'enfer; le désir toujours persévérant du royaume céleste, de la perfection, ou tout autre bon sentiment intérieur, comme la dévotion et surtout la componction , les larmes, la prière; car tout cela contribue à remplir le coeur de l'homme, et , selon saint Jérôme, un désir chasse un autre désir, une affection bannit une autre affection (2).

C'est la sobriété qui devrait défendre contre la gourmandise les remparts où nous tenons renfermé tout ce qu'il y a en nous de concupiscence; car c'est une vertu qui ne permet de prendre qu'avec une juste modération les aliments corporels. C'est à elle qu'il appartient avant tout d'être notre gardienne contre ce vice. Veillez donc pour ne point outre-passer les limites en ce qui concerne la qualité de la nourriture.

Il est plus difficile de discerner ce qui convient relativement à la quantité, et cependant il peut y avoir pour tous une règle qui aide à nous contenir : c'est de ne jamais se rassasier, ni se charger d'aliments

autant que la capacité de chacun pourrait le permettre.

Le premier degré de la sobriété c'est de souffrir avec patience et sans nous plaindre lorsque nous ne pouvons avoir selon notre désir, soit à boire, soit à manger.

Le second degré c'est de consentir par amour pour la sobriété et la pauvreté, et aussi par désir du bon exemple, à nous passer de ce que nous pourrions nous procurer.

Le troisième degré c'est de se priver de bon cœur de tout ce que nous possédons de propre à flatter notre goût.

CHAPITRE II. Du combat contre la luxure; de la nature de ce vice et des remèdes à y apporter.

Si , au lieu de vaincre la gourmandise, vous vous laissez dominer par elle, elle appellera aussitôt à sa suite sa soeur la luxure, dont vous pourrez reconnaître la présence aux indices que sa nature elle-même vous rendra sensibles. Elle allumera aussitôt en la partie sensible de votre âme l'amour, l'inclination, la passion pour les personnes d'un sexe différent; ou bien elle excitera des mouvements en votre chair, et vous pouvez le comprendre par les impressions de concupiscence qui se font sentir en votre corps. Quelquefois son action s'exerce principalement sur l’âme par le désir d'actes illicites, ou l'affection pour une personne qu'on aime d'un amour coupable. Vous pouvez vous faire une idée de ce genre d'affection par les sentiments que fait naître en vous l'image empreinte en votre imagination de personnes d'un autre sexe.

Or, contre un tel vice, le combat est long et pénible, ou plutôt nous sommes impuissants contre lui, réduits à nos seules forces. C'est pourquoi le remède radical, selon saint Augustin, en plusieurs endroits où il traite de la continence au livre de ses Confessions, et selon les autres saints, le remède capital c'est d'humilier son coeur, de reconnaître sa propre fragilité, et de recourir à la miséricorde divine. Il y a aussi quelques autres remèdes qui contribuent à éloigner de l'âme la luxure ; ce sont :  la contrition du coeur, la prière fréquente, la méditation continuelle de la mort, de l'enfer , et d'autres sujets semblables. Et la raison , vous la comprenez par ce que nous avons dit de la gourmandise. De même l'exactitude à réprimer toute affection perverse, toute pensée mauvaise; ce que l'on fait en y substituant des pensées pieuses et de saints désirs. De même encore , il faut ranger parmi les remèdes contre la luxure , l'abstinence de la viande, le jeûne, nais surtout un jeûne égal et modéré, et le travail des mains qui empêche les évaginations multipliées de notre coeur.

Il y a aussi quelques moyens directs à employer contre ce vice, soit qu'on le considère comme résidant dans notre corps ou comme résidant dans notre âme. Ces moyens sont : la garde empressée de nos sens , car ils sont les ouvertures qui lui dorment entrée en nous; la fuite de toute familiarité et société avec les personnes d'un autre sexe, et la fidélité à ne point demeurer seul, à ne point converser seul avec elles seules, surtout dans un lieu à l'écart, et à ne point fréquenter leurs maisons, selon les enseignements de saint Jérôme (1).

Le premier degré de la chasteté consiste à s'abstenir courageusement de tout acte charnel avec la ferme résolution d'agir toujours ainsi, et de refuser en tout temps son consentement à tout mouvement impur que l'on pourrait éprouver.

Le second degré consiste à employer les remèdes que nous venons d'indiquer et autres  semblables , afin de soumettre la chair à l'esprit, et de rendre les tentations plus rares; et il faut savoir que cette sorte de tentation se réprime plus facilement par une volonté bien arrêtée que par des efforts violents.

Le troisième degré consiste à avoir soumis de telle sorte la concupiscence de la chair qu'on n'en ressente plus les mouvements que très-faiblement et à de rares intervalles ; et ensuite d'être dans une telle disposition habituelle qu'on ne puisse entendre parler ou parler soi-même de ces choses qu'avec dégoût et horreur.


CHAPITRE III. De l'avarice, et des remèdes qui y sont opposés.


Après la luxure vient l'amour de l'argent ou l'avarice. Cette passion s'attaque à ceux qui sont tièdes dans le service de Dieu ; mais rarement elle s'adresse à ceux qui combattent avec courage , surtout s'ils vivent sous l'autorité ou la tutelle d'un autre. Le remède à opposer à un tel vice, c'est d'exercer la profession que vous connaissez, afin de gagner par le travail de vos mains de quoi vivre et de quoi vous vêtir, et de borner là tous vos désirs. Mettez votre confiance en Dieu : il n'abandonne point ceux qui espèrent en lui.

Si vous voulez que je vous indique le remède souverain pour vaincre parfaitement l'avarice, le voici : « abandonnez tout ce que vous possédez, et contiez-vous à la garde d'un supérieur, en vivant avec les autres en communauté. Mais en tout cas il faut contre un tel vice s'opposer aux commencements , ne pas même souffrir en son coeur le désir de quoi que ce soit. Car, s'il est facile de le vaincre lorsqu'on le prend ainsi à sa naissance. une fois que nous lui avons donné entrée en nous, il devient le plus difficile de tous les vices à expulser.

Le premier degré, si l'on veut taire des progrès contre l'avarice, c'est le mépris du monde, c'est de ne posséder rien injustement, de ne point abuser de ses richesses pour commettre le péché, et de faire l'aumône.

Le second degré c'est de ne rien avoir de superflu, mais de se contenter du nécessaire. Beaucoup, il est vrai, étendent fort loin cette nécessité; mais il n'est pas sûr en bien des choses de nous en rapporter à nous-mêmes; il faut plutôt prendre conseil d'un autre.

Le troisième degré c'est de ne rien posséder en ce Inonde, mais d'user seulement de ce qui nous est nécessaire, et de souffrir fréquemment la pauvreté dans le boire, le manger et le vêtement.



CHAPITRE IV. De la colère et des remèdes qui lui sont opposés.


Les trois vices dont nous venons de parler s'adressent en nous à la concupiscence , et le quatrième , qui est la colère, à l'irascibilité. C'est une bête méchante qui se déchire soi-même et scandalise les autres; c'est un poison mortel qui tue l'âme, et en éloigne le Saint-Esprit. Lorsque ce vice est arrivé a prendre place dans la partie irascible de notre âme.
il y introduit aussitôt tonte sa famille. Ce sont les querelles, les airs dédaigneux, les injures, les cris les emportements, les blasphèmes.

Les remèdes contre la colère sont d’abord de mettre un frein à sa langue en gardant le silence, et ensuite d'étouffer en son coeur la flamme qui y est allumée. Remarquez que, selon saint Ambroise, dans son livre des offices (1), le vrai soldat de Jésus-Christ doit arriver par la crainte et la méditation de la mort, et surtout par une pieuse componction (qui est, dit saint Jean Climaque, à la colère et à l'indignation ce que l'eau est au feu (2)), à réprimer en soi les mouvements de la colère et à s'adoucir de telle sorte que la tranquillité de l'âme lui devienne par l'habitude, l'amour et le ferme propos , une seconde nature. C'est encore un puissant moyen contre la colère, toutes les fois qu'on s'y est laissé aller, de se reprendre sévèrement quand l'émotion est apaisée, de s'adresser des reproches et de se reconnaître humblement coupable du fond de son coeur en demandant pardon à ceux qu'on a offensés.

Les degrés par lesquels on s'élève contre la colère sont connus par ce que nous venons de dire.

Le premier c'est de lui résister en retenant sa langue , en commandant aux mouvements de son corps, pour que rien ne paraisse au dehors.

Le second c'est d'arriver par la pratique à ne point., se troubler de ce qui petit nous blesser, et à agir compte si l'on était dans un lieu fort où l'on n'a à s'inquiéter en rien de ce qui nous est contraire.

Le troisième c'est de se réjouir et de se glorifier dans les tribulations lorsqu'elles sont. présentes , et de les désirer lorsque nous ne les avons pas.


CHAPITRE V. De la nature de t'envie, de son origine, et des remèdes à y opposer.

Le cinquième combat est dirigé contre l'envie , que saint Grégoire range au nombre des péchés capitaux parce qu'elle donne naissance par elle-même à d'autres péchés (1). Si Cassien et saint Isidore ne la mettent pas en ce rang , c'est sans doute parce qu'elle-même tire son origine d'un péché de cette sorte. Or, pour bien en reconnaître en vous la nature par son effet, vous devez savoir que l'envie est une douleur du bien du prochain, et ainsi l'objet de ce vice est le bien de nos frères en tant qu'il est pour nous un mal.

Or , cela peut arriver de deux ou trois manières. D'abord en tant que nous sommes exposés par ce bien à quelque malheur ; ainsi nous voyons avec peine que notre ennemi ou un autre qui ne mous plaît pas , devienne notre supérieur , parce due nous craignons qu'il ne nous afflige ; et en cela il n'y a point de péché. Quelquefois nous nous attristons lorsque nous considérons le bien du prochain , non que nous lui portions envie, mais parce que nous déplorons d'être privés d'un bien semblable; et cela peut être un zèle louable, car c'est avec une telle envie que nous devrions tendre à l'humilité, à la charité et à l'obéissance. Enfin il arrive aussi que nous sommes jaloux du bien du prochain en tant qu'il est une diminution du nôtre et surtout de notre gloire. Aussi est-ce principalement dans les choses qui ont pour objet la gloire que se trouve l'envie ; et les hommes vains , glorieux et pusillanimes sont généralement envieux , car ils craignent que leur gloire ne vienne à s'amoindrir, ils redoutent aisément qu'on ne l'emporte sur eux. Cette envie, en quelque lieu qu'elle s'établisse, traîne à sa suite ses filles, qui sont la haine , les murmures, la médisance, la joie du malheur des autres, la peine de leur bonheur.

Or, l'amour du prochain chasse l'envie, et c'est pourquoi nous allons en parler un peu. D'abord, nous dirons par quels moyens nous pouvons conserver entre nous cet amour mutuel; et ensuite, comment chacun doit se conduire pour être aimé des autres et les aimer soi-même. De la sorte, on aura contre l'envie des remèdes suffisants.

Vous devez savoir que la charité parfaite, véritable et permanente ne se conserve inviolablement qu'entre ceux qui ont un même but, une même volonté, et qui sont en quelque sorte purs de tout vice, selon qu'il est dit dams la seizième conférence de Cassiers. Ainsi la charité suprême se trouvera dans le ciel , et la charité véritable se serait rencontrée dans le paradis terrestre, si l’homme n'eût point péché. Cependant, il y a quelque moyen pour acquérir et conserver entre nous la charité alors même qu'elle ne serait point parfaite.

Le premier, qui est aussi un remède souverain contre l'envie, consiste à mépriser du fond de son coeur et à fouler aux pieds tout ce qui , dans le monde, peul donner naissance aux contestations , aux disputes, à la jalousie , comme les richesses, les honneurs, etc.

Le second c'est de ne point se confier en sa propre sagesse en suivant sa volonté propre, et en refusant d'acquiescer aux vues des autres, ce qui engendre surtout la discorde et la rancune.

Le troisième moyen c'est de savoir préférer le bien de la charité à ce qui nous est utile et même nécessaire. Eu effet, quand j'aurais tune foi à transporter les montagnes; quand je parlerais la langue de tous les hommes et des  anges , si je n'ai point la charité , tout cela ne me servira de rien. C'est pourquoi nous devons , en tontes nos actions, considérer par-dessus tout la charité envers nus frères. Et il n'y a rien que les anges et le Seigneur des anges désirent autant, trouver en nous que l'union fraternelle et la charité mutuelle.

Le quatrième moyen consiste pour chacun à éviter avec le plus grand soin la colère et tout ce qui peut offenser les autres. S'il arrive que nous ayons péché contre notre frère, il faut lui en demander pardon avec humilité : si, au  contraire , notre frère a conçu sans motif de l'aversion contre nous, appliquons-nous, autant que nous le pouvons, à faire notre paix avec lui.—Tout cela est tiré de la seizième conférence des Pères du désert.


CHAPITRE VI. De la paresse, et des remèdes à y opposer.


Le sixième combat se livre contre la paresse. Il est dans la nature de ce vice d'engendrer le dégoût du bien, de produire en l’âme l'engourdissement et dc plonger l'esprit dans la tristesse. Il rend enclin au sommeil et à la dissipation, inspire l'horreur de la retraite , l'ennui de la solitude , le mépris et le dédain de ses frères, et ne se plaît en aucun travail , surtout si c'est un travail spirituel, et quelquefois même il porte à s'occuper de quelque oeuvre manuelle afin d'avoir un prétexte de laisser de côté les exercices de l'esprit, l'oraison et autres pratiques semblables. Les conséquences d'un tel vice sont la malice, la joie à former des projets pervers , le désespoir, la pusillanimité, la rancune ou la haine invétérée, la nonchalance dans tout ce qui concerne les commandements de Dieu , et l'effusion de l’âme sur ce qui est défendu.

Le remède souverain contre la paresse, c’est de ne jamais se laisser aller à l'ennui , de courir au-devant en le combattant courageusement , et de le vaincre par le travail. Cependant chacun peul varier ses
occupations : tantôt prier, tantôt lire, tantôt méditer, etc. Si une chose ne plaît pas, on peut en faire une autre, et agir vis-à-vis de soi comme on agit vis-à-vis d'un malade dont le goût est gâté et à qui l'on offre toutes sortes d'aliments. Un travail manuel également varié sert aussi contre cet ennui du coeur, et à ce travail vient se joindre, comme un puissant auxiliaire, la componction. En effet, celui qui pleure sur lui-même, dit saint Jean Climaque, ne sait ce que c'est que la paresse (1). Que ce tyran soit donc enchaîné par le souvenir de nos offenses et de nos crimes; qu'il soit mis à mort par le travail des mains et par la méditation sérieuse des récompenses futures.


CHAPITRE VII. De la tristesse, et du combat qu'il faut lui opposer.


Remarquez que la mauvaise tristesse peut se considérer sous un double point de vue , soit en général soit en particulier. Elle s'appelle tristesse d'une manière générale quand on l'envisage dans ses rapports avec toutes les passions; car c'est le propre de toute passion d'engendrer la peine ou le plaisir selon qu'elle se met en possession de l'objet qu'elle convoite , ou qu'elle eu est frustrée. Plus vous surmonterez cette tristesse, plus vous arracherez de votre coeur un grand nombre de vices. Si vous êtes fort contre elle , beaucoup de ces vices disparaîtront; si vous êtes faible, leur diminution sera insensible; et si vous en triomphez entièrement, vous donnez la mort à tous. Mais qui arrivera jamais jusque-là?

On l'appelle tristesse d'une manière spéciale quand elle est un ennui des choses divines, et ainsi elle peut rentrer dans la paresse. La cause de la tristesse se connaît difficilement, car elle a autant de causes qu'il y a en nous de vices aimés ou d'affections perverses.

Contre ces deux vices , la paresse et la tristesse , combat la charité envers Dieu qui n'est jamais oisive. Or, on arrive à cette vertu par un triple degré.

D'abord , en usant de telle sorte de ce qui nous est permis, que nous ayons toujours soin de nous abstenir de ce qui nous est défendu.

En second lieu en accomplissant avec empressement et avec une grande ferveur tout ce qui tient au service de Dieu, et en excitant dans les autres un pareil sentiment.

Et enfin, en se portant vers Dieu avec autant d'ardeur que si l'on ne pouvait vivre sans lui.

On trouve encore un secours contre la tristesse dans de pieux entretiens, dans le souvenir de la bonté et de la miséricorde de Dieu et dans de saints cantiques, comme l'enseigne saint Paul aux Ephésiens .



CHAPITRE VIII. De la vaine gloire, et des remèdes qui lui sont propres.


Si vous parvenez à vaincre tous les vices dont nous avons parlé (ce qui ne peut se faire sans de grands efforts et des peines nombreuses); si, dis-je, vous en arrivez là , c'est alors surtout qu'il faut vous précautionner contre la vaine gloire; car elle se glisse avec tant d'art parmi les vertus que c'est à peine si les hommes spirituels peuvent toujours la reconnaître. Or, elle est vaine de toute manière, et elle fait pénétrer en tout la vanité : dans le vêtement, dans le maintien, dans la conversation, dans le silence. Si vous êtes revêtu d'un habit précieux , vous la trouvez avec vous; si vous êtes humble, elle s'exalte encore plus; si vous parlez, elle se réjouit de ce que vous avez dit; si vous gardez le silence, elle applaudit, à votre humilité. Elle fait naître en vous la pensée, elle vous imprime un désir ardent de ce qui est une cause de louange et d'honneur , quand même il faudrait pour cela s'exposer à de grands dangers et à de pénibles travaux ; et alors elle donne à ceux qui lui sont dévoués un courage plus grand que l'espérance de la béatitude à ceux qui combattent pour elle.

C'est cette même bête qui fait soupirer après les degrés de la cléricature , du diaconat , du sacerdoce. Et cependant lorsqu'elle pousse quelqu'un à ces honneurs, elle se garde bien de le faire ostensiblement . de peur qu'on ne l'accuse de les avoir ambitionnés. Voyez à ce sujet ce que dit Cassien au livre des Institutions monastiques. Non , jamais on ne saurait décrire toutes les formes que prend un pareil monstre. En quelque lieu que vous le repoussiez, il tient toujours comme un chardon sa pointe dirigée contre vous; et semblable à l'ail, si vous lui enlevez une enveloppe, vous le retrouverez couvert d'une autre. Qu'il s'introduise quelque part, il traîne perfidement à sa suite des enfants digues de sa perversité. Ce sont l'insubordination, les querelles, la jactance, l'hypocrisie, l'entêtement, la discorde, la présomption ou l'invention des nouveautés.

Si donc vous désirez vaincre la vaine gloire, apportez un soin suprême à ne jamais rien entreprendre par un motif de vanité, vous rappelant cette parole du Sauveur : « Ils ont reçu leur récompense (1); »

cette autre du Prophète : « Dieu a dispersé les ossements de ceux qui ne cherchent qu’à plaire aux hommes : ils ont été dans la confusion, parce que Dieu les a méprisés (2); et encore cette autre de l’Apôtre : « Si je plaisais aux hommes, je ne serais point serviteur de Jésus-Christ (3). » Efforcez-vous ensuite de préserver des atteintes de ce même vice avec un soin non moins grand tout ce que vous avez commencé avec une intention droite. Et enfin celuiqui veut demeurer vainqueur en ce combat doit éviter en tout temps tout ce qui est singulier, tout ce qui peut procurer la louange et l'honneur. « Car, selon saint Jean Climaque, un principe de ruine pour la vaine gloire c'est la garde de notre langue, l'amour d'une société peu élevée, la joie d'une ignominie profonde, et le bonheur que nous éprouvons à paraître misérables en présence de la multitude (1). » — « L'unique remède contre la vaine gloire, dit saint Jean Chrysostôme, c'est de prier Dieu qu'il daigne nous en délivrer. »


CHAPITRE IX. De l'orgueil, et des remèdes qui lui sont propres.


Enfin il faut, en dernier lieu, attaquer l'orgueil lui-même, le chef et la racine de tous les vices, l'abîme dévorant de toutes les vertus; l'orgueil, dont la force et la violence sont telles qu'il a chassé Lucifer du ciel. Et cependant David encore enfant mit sa confiance dans le Seigneur, et par son humilité il terrassa Goliath , malgré la grandeur démesurée de sa stature.

L'orgueil revêt une double force : il est spirituel, et c'est lorsqu'il s'adresse il la perfection qu'il voit dans ceux qui font le bien. Il est charnel, et alors il s'inspire de quelque qualité extérieure.

Or, celui qui est possédé de l'orgueil spirituel a coutume de se croire en possession de grands mérites, de s'attribuer des grâces considérables, de penser qu'il est  très-aimé de Dieu, de s'étonner de ne point, opérer des merveilles, de se troubler de ce que Dieu ne lui donne point je ne sais quoi de spécial, de mépriser les autres comme des hommes tout terrestres. Un tel vice expose à de graves dangers et est plus ir redouter que les vices de la chair. En effet, il n'en est aucun qui épuise autant toutes les vertus, et dépouille autant l'homme de toute justice et de toute sainteté que le fléau de l'orgueil.

Celui donc qui veut échapper aux traits de ce monstre pervers doit, dans chacun des actes où il sent qu'il a fait du progrès dans la vertu, s'écrier du fond du coeur : « Ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, » et penser que c'est Dieu qui opère en nous le vouloir et son accomplissement selon qu'il lui plaît (1). Il faut aussi se rappeler que le bien qui est en nous est un don de Dieu, et que nous en rendrons un compte rigoureux; ensuite que ce bien est mélangé de beaucoup de défauts, de tiédeur, d'hypocrisie, etc., et qu'en outre nous sommes remplis d'une multitude de choses mauvaises, vicieuses. Il faut encore arrêter ses regards sur les hommes qui sont meilleurs que nous et sur les anges, afin que la comparaison que nous établissons entre eux et nous serve à nous humilier davantage.

L'orgueil charnel se reconnaît à ces indices : il est dans le silence, plein de murmure, d'amertume et de colère; dans la joie , il est dissolu , il rit sans mesure et sans cause; dans la tristesse, il est dur et sévère; dans la correction il est haineux et sans compassion: il parle au hasard, sans gravité, sans réflexion ; il est sans patience et sans charité; il lance l'injure avec hauteur et ne la reçoit qu'avec pusillanimité; il se soumet difficilement à l'obéissance, dédaigne les avertissements et est opiniâtre en sa volonté propre ; il s'efforce de faire prévaloir ses sentiments et refuse d'acquiescer jamais à ceux des autres; il ne prend conseil de personne et a plus de confiance en ses lumières que dans celles des sages.

Le premier remède contre un tel vice, c'est d'embrasser l'obéissance en toute simplicité de coeur, et de la pratiquer humblement. Le second c'est de se montrer humble envers ses frères dans toute la sincérité de son âme, s'efforçant de ne les blesser en rien par un parfait acquiescement à leurs vues. Le troisième c'est de s'exercer en tout temps, le plus qu'on le peut , aux oeuvres d'humilité, aux charges les plus viles et les plus dédaignées, comme de servir à la cuisine, laver la vaisselle , balayer la maison d'embrasser les offices les plus bas , de n'être revêtu que d'un pauvre habit, et d'avoir dans sa démarche un maintien où respire l'humilité. Si l'on contracte l'habitude de toutes ces choses, elles inclineront le coeur à cette vertu. Le quatrième c'est de fuir les honneurs, préférer de beaucoup en tout temps servir les autres que d'en être servi , retrancher dans son langage toute parole prétentieuse , tout nom de jactance, même le nom de sa famille. Enfin, en dernier lieu , éviter toute distinction et tout acte où respireraient tant soit peu la présomption et la vanité.

L'humilité, qui est opposée à l'orgueil, a trois degrés.

Le premier c'est de nous reconnaître nous-mêmes faibles, vides de bien , vicieux , pleins des autres défauts que nous pouvons avoir, et de ne pas nous élever au-dessus de ce que nous sommes.

Le second c'est de désirer être jugés par les autres selon qu'on se connaît soi-même dans la vérité, c'est-à-dire vil, misérable, superbe , etc.

Le troisième c'est de ne point s'enorgueillir lorsqu'on pratique les vertus les plus sublimes, lorsqu'on est environné d'honneurs, et de ne point en prendre occasion de se flatter soi-même, mais de tout rapporter à celui de qui nous avons tout reçu et de le lui restituer sans réserve. Telle fut l'humilité de Jésus-Christ; telle est l'humilité des anges et des saints dans la gloire.

Source : livresmystiques.com

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

15 juillet Bienheureuse Anne-Marie Javouhey

Message par amidelamisericorde »

Image

Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Javouhey fondatrice et première Supérieure générale de la congrégation de Saint- Joseph de Cluny.
http://www.manioc.org/patrimon/FRA11153

Elle a dit :

A propos de ses vœux: " Mon cher père, tous vos refus ne me décourageront pas. Je crois qu'il faudrait m'arracher le cœur pour m'ôter le désir de la vie religieuse." (recueil des Lettres de la Bienheureuse Anne-Marie Javouhey T1, lettre 1)
- " La charité pardonne tout, l'humilité arrange tout."
- "Je veux être partout où il y a du danger et de la peine."
- " Une épouse du Christ ne doit être occupée qu à lui plaire…. Qu'à accomplir sa sainte Volonté".
- " Jamais je n'ai senti si vivement combien le joug du Seigneur est doux que depuis que j'ai tout quitté pour son amour".
- " Quand on ne cherche que Dieu, on ne peut se tromper."
- " Combien je remercie la Divine Providence de m'avoir choisie pour une si belle entreprise."
- " Le Bon Dieu donne ses lumières goutte à goutte."
- " Attendez… ne devançons pas les desseins de Dieu, attendons qu'il nous les fasse connaître."
- " Travaillons sans cesse à devenir meilleures."
- "Mettons toute notre confiance en Dieu;"
- " Soyons fidèles à notre belle vocation, ne mettons pas d'obstacles aux grâces dont le ciel nous comble."
- "Tâchons de plaire à Dieu par une profonde humilité ; c'est la vertu qui nous convient."
- " On ne contraint pas des hommes libres, on les persuade."
- " Dieu donne ses lumières goutte à goutte" (lettre 88)
- " Soyez gaie, courageuse, mettez toute votre confiance en Dieu… Que nous sommes heureuses quand nous nous reposons en Dieu."
- " Oh, qu'on est heureux quand on veut que la Sainte Volonté de Dieu ! Quelle paix on goûte dans l'adversité, dans les contradictions, les biens et les maux sont indifférents."
- " Que mes chères filles travaillent à devenir des saintes."
- " Que peut-il manquer à celui qui possède Dieu?" (lettre8)
- A la fin de sa vie elle dira " Qui étions-nous, petites paysannes, pour que le Bon Dieu nous choisisse, nous préfère, pour accomplir son œuvre."
- " Quand nous sommes à Dieu, nous ne sommes plus maîtresses de nos volontés. Il faut vouloir ce qu'Il veut et rien d'autre." ( lettre 220)

Source :oise.catholique.fr

SAINTS DU 15 JUILLET

http://jubilatedeo.centerblog.net/65733 ... 15-Juillet

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

16 juilllet Notre Dame du Mont Carmel

Message par amidelamisericorde »

Image

LITANIES DE NOTRE DAME DU MONT CARMEL
http://www.mariedenazareth.com/index.php?id=6530

Prière

« Ô Marie, Fleur et Beauté du Carmel, Vigne fructueuse, Splendeur du ciel, Vierge et Mère du Fils de Dieu, penche-Toi vers nous dans nos nécessités ! (formuler ici votre demande) Ô Étoile de la mer, viens à notre aide et montre-Toi notre Mère ! Sainte Marie, Mère de Dieu, nous T’implorons humblement du fond de notre cœur : que rien ne résiste à ton Intercession toute-puissante. Notre Dame du Mont Carmel, prie pour nous. Ainsi soit-il. »

D'autres prières
http://site-catholique.fr/index.php?pos ... ont-Carmel


« Celui qui mourra revêtu de cet habit sera sauvé, il ne souffrira jamais des feux éternels. C'est un signe de salut, une sauvegarde dans les dangers, un gage de paix et d'éternelle alliance. Si au jour de leur passage en l'autre vie, ils (les enfants du Carmel) sont amenés au purgatoire, j'y descendrai le samedi qui suivra leur décès et je délivrerai ceux que j'y trouverai et les ramènerai à la montagne sainte et à la vie éternelle ».  (Promesse de la Sainte Vierge faite à Saint Simon Stock le 16 juillet 1251)


Livre sur le scapulaire de Notre Dame du Mont Carmel

http://jesusmarie.free.fr/apparitions_n ... armel.html


SAINTS DU JOUR

http://jubilatedeo.centerblog.net/65734 ... 16-Juillet

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

17 juillet Saint Colman de Stockerau (d'Autriche)

Message par amidelamisericorde »

Image

Prêtre

Colman était un moine irlandais qui quitta son pays pour se rendre en Terre Sainte. Alors qu'il fit une étape à Stockerau près de Vienne en Autriche où il fut prit pour un ennemi et pendu à un arbre le 18 octobre 1012. On laissa son corps pendant à la branche durant un an. Sa dépouille resta intacte.
Par ailleurs l'arbre pelé auquel on l'avait pendu reverdit. Les habitants reconnurent enfin son innocence. On l'ensevelit dans une châsse qui reste à ce jour dans l'abbaye de Melk en Autriche.

Biographie
http://har22201.blogspot.fr/2016/10/sai ... kerau.html

SAINTS DU JOUR
http://jubilatedeo.centerblog.net/65734 ... 17-Juillet

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

18 juillet Saint Frédéric d'Utrecht

Message par amidelamisericorde »

Image

Evêque


Frédéric d'Utrecht naquit vers 790,dans une famille illustre de Frise.
Il fut envoyé par sa mère à Utrecht et nommé évêque malgré ses réticences en 820 par le roi Louis le Débonnaire, fils et successeur de Charlemagne. Il le resta jusqu'en 838.
Il assista en 829 au concile de Mayence et poursuivit l'évangélisation de la Frise.
Il mourut le 18 juillet 838 à Walcheren, assassiné certainement sur ordre de la reine Judith de Bavière à qui il reprochait sa vie dissolue,et après avoir célébré une messe.

Une biographie de Saint Frédéric d'Utrecht.
https://livres-mystiques.com/partieTEXT ... oc90636541

SAINTS DU JOUR
http://jubilatedeo.centerblog.net/65734 ... 18-Juillet

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

18 juillet : 1ère apparition à ND de la Médaille Miraculeuse

Message par amidelamisericorde »

Image

1ère apparition :

Le 18 juillet 1830, veille de la fête de Saint Vincent de Paul naguère, la directrice du Séminaire parla de la dévotion aux Saints et à la Vierge Marie que Soeur Catherine voulait tellement contempler. Le soir, la jeune soeur se coucha en se recommandant à Saint Vincent.

Dans la nuit, elle s'entend appeler par trois fois. Elle entrouvre son rideau. Que voit-elle ? Un ravissant enfant de quatre ou cinq ans, vêtu de blanc et d'une lumière éclairant tout ce qui l'entoure. « Venez, dit-il, venez à la chapelle, la Sainte Vierge vous attend. Ne craignez rien, il est onze heures et demie, tout le monde dort, je vous accompagne.»

Sur cette invitation, Soeur Catherine s'habille vite et le suit. Partout les lumières sont allumées, à son grand étonnement, puis la porte de la chapelle illuminée s'ouvre, touchée du doigt par l'enfant. Celui-ci la conduit jusqu'à la table de communion ; elle s'y agenouille, pendant qu'il entre dans le sanctuaire.

L'attente semble longue ; enfin, vers minuit, l'enfant la prévient : « Voici la Sainte Vierge ! » ... Lire la suite
http://www.medaille-miraculeuse.fr/sr-c ... erge-marie

Prière à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

O Reine et Mère de Miséricorde,
C’est vraiment avec la libéralité d’une Reine
Et l’amour de la plus aimante des mères,
Que Vous dispensez les Grâces à tous ceux qui recourent à Vous.
Je me recommande donc à Vous aujourd’hui,
Dénué que je suis des mérites et des vertus,
Et par suite insolvable envers la Justice Divine.
O Mère de Miséricorde, vous trouverez Votre plaisir
Et Votre gloire à aider les plus misérables,
Et Vous pouvez les aider tant qu’ils ne s’obstinent pas dans le mal.
Je suis pécheur, mais loin de m’obstiner, je veux changer de vie.
Vous pouvez donc me secourir ; secourez-moi et sauvez-moi.
Obtenez-moi la Grâce…
O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Amen.

1 Notre Père, 1 Ave, 1 Gloire au Père.

Source : blog de lala

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

19 juillet Sainte Macrine la jeune

Message par amidelamisericorde »

Image

Dernière phrase de Sainte Macrine avant de mourir

Tu nous as délivrés, Seigneur, de la crainte de la mort. Tu as fait du terme de notre vie le commencement de la vie véritable…fais-moi remise de ma sentence afin que je prenne haleine et qu’une fois dépouillée de mon corps, je sois trouvée devant toi sans tache ni ride sur le visage de mon âme.


Vie et mort de sainte Macrine par saint Grégoire de Nysse

Transformation de la maison familiale en monastère

7. Comme tout prétexte de vie trop matérielle leur avait déjà été enlevé, Macrine persuade sa mère de renoncer à son mode de vie accoutumé et à ses manières de grande dame, ainsi qu’aux services qu’elle avait jusqu’alors l’habitude de recevoir de ses servantes, pour prendre les sentiments du commun et partager le mode de vie des vierges qu’elle avait auprès d’elle, après en avoir fait, d’esclaves et de servantes qu’elles étaient, des sœurs et des égales. […]

https://www.pagesorthodoxes.net/saints/ ... acrine.htm

SAINTS DU JOUR


http://jubilatedeo.centerblog.net/65734 ... 19-Juillet

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

20 juillet Saint Elie Prophète

Message par amidelamisericorde »

Image

(...)Achab rapporta à Jézabel tout ce qu'Elie avait fait, et comment il avait tué par l'épée tous les prophètes.
2 Et Jézabel envoya un messager à Elie pour lui dire: «Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain à cette heure je n'ai pas fait de ta vie comme tu as fait de la vie de chacun d'eux?»
3 Elie, voyant cela, se leva et partit pour sauver sa vie. Il arriva à Bersabée, qui appartient à Juda, et y laissa son serviteur.
4 Pour lui, il alla dans le désert l'espace d'une journée de marche; arrivé là, il s'assit sours un genêt et demanda pour lui la mort, en disant: «C'est assez! Maintenant, Yahweh, prends ma vie, car je ne suis pas meilleur que mes pères!»
5 Il se coucha et s'endormit sous le genêt. Et voici qu'un ange le toucha et lui dit: «Lève-toi, mange.»
6 Il regarda, et voici qu'il y avait à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d'eau. Après avoir mangé et bu, il se recoucha.
7 L'ange de Yahweh vint une seconde fois, le toucha et dit: «Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi.»
8 Il se leva, mangea et but, et, avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Dieu, à Horeb.
9 Là, il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici que la parole de Yahweh lui fut adressée, et il lui dit: «Que fais-tu ici, Elie?»

Lire
http://bible.catholique.org/premier-liv ... hapitre-19

Biographie et Neuvaine à Saint Elie
http://imagessaintes.canalblog.com/arch ... 05844.html

Prière à Saint Elie pour la Sainte Eglise
http://le.blog.de.lala.over-blog.com/ar ... 63911.html

SAINTS DU JOUR
http://jubilatedeo.centerblog.net/65734 ... 20-Juillet

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

21 juillet Saint Daniel Prophète

Message par amidelamisericorde »

Image

« Prière du Prophète Daniel » dans le Livre de Daniel 9, 4-10 :

Moi, Daniel, je fis au Seigneur mon Dieu cette Prière et cette confession :

« Ah ! Seigneur, Dieu grand et redoutable, qui gardes ton alliance et ton amour à ceux qui t'aiment et qui observent tes commandements, nous avons péché, nous avons commis l'iniquité, nous avons fait le mal, nous avons été rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes préceptes. Nous n'avons pas écouté tes serviteurs, les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, à tout le peuple du pays. À toi, Seigneur, la justice; à nous la honte au visage, comme on le voit aujourd'hui pour les hommes de la Judée, de Jérusalem et de tout Israël, pour ceux qui sont près et pour ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés, à cause des infidélités qu'ils ont commises envers toi. Seigneur, à nous la honte au visage, à nos rois, à nos chefs, à nos pères, parce que nous avons péché contre toi. Au Seigneur notre Dieu, la Miséricorde et le pardon, car nous nous sommes révoltés contre lui, nous n'avons pas écouté la voix du Seigneur, notre Dieu; nous n'avons pas suivi les lois qu'il nous proposait par ses serviteurs les prophètes. »

Source : site-catholique.fr

Une biographie du Prophète Daniel
http://voiemystique.free.fr/prophetes_m ... iel_03.htm

Livre de Daniel (Ancien Testament)

http://bible.catholique.org/livre-de-da ... chapitre-1

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

21 juillet Saint Laurent de Brindisi (de Brindes)

Message par amidelamisericorde »

Image

SAINT LAURENT DE BRINDISI  Docteur de l'Église, 1559-1619)

La Loi divine raconte les oeuvres que Dieu a accomplies à la création du monde, et elle ajoute: Dieu vit tout ce qu'il avait fait: c'était très bon (Gn 1,31). L'Évangile rapporte l'oeuvre de la Rédemption et de la nouvelle création, et il dit de la même manière: Il a bienfait toutes choses (Mc 7,37). Car l'arbre bon donne de bons fruits, et un arbre bon ne peut pas porter de mauvais fruits (Mt 7,17-18). Assurément, par sa nature, le feu ne peut répandre que de la chaleur, et il ne peut produire du froid; le soleil ne diffuse que de la lumière, et il ne peut être cause de ténèbres. De même, Dieu ne peut faire que des choses bonnes, car il est la bonté infinie, la lumière même. Il est le soleil qui répand une lumière infinie, le feu qui donne une chaleur infinie: Il a bien fait toutes choses.

Il nous faut donc aujourd'hui dire sans hésiter avec cette sainte foule: Il a bienfait toutes choses: il fait entendre les sourds et parler les muets (Mc 7,37). Vraiment, cette foule a parlé sous l'inspiration de l'Esprit Saint, comme l'ânesse de Balaam. C'est l'Esprit Saint qui dit par la bouche de la foule: Il a bien fait toutes choses. Cela signifie qu'il est le vrai Dieu qui accomplit parfaitement toutes choses, car faire entendre les sourds et faire parler les muets sont des oeuvres réservées à la seule puissance divine. Et d'un cas particulier on passe à tous: il a réalisé un miracle que Dieu seul peut faire, donc il est Dieu, qui a bien accompli toutes choses.

Il a bien fait toutes choses. La Loi dit que tout ce que Dieu a fait était bon, et l'Évangile qu'il a bien fait toutes choses. Or, faire de bonnes choses n'est pas purement et simplement les faire bien. Beaucoup, à la vérité, font de bonnes choses sans les faire bien, comme les hypocrites qui font certes de bonnes choses, mais dans un mauvais esprit, avec une intention perverse et fausse. Dieu, lui, fait toutes choses bonnes et il les fait bien. Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu'il fait (Ps 144,17). Tout cela, ta sagesse l'a fait (Ps 103,24), c'est-à-dire: Tu l'as fait avec la plus grande sagesse et très bien. C'est pourquoi la foule dit: Il a bien fait toutes choses.

Et si Dieu, sachant que nous trouvons notre joie dans ce qui est bon, a fait pour nous toutes ses oeuvres bonnes et les a bien faites, pourquoi, de grâce, ne nous dépensons-nous pas pour ne faire que des oeuvres bonnes et les bien faire, dès lors que nous savons que Dieu y trouve sa joie ?

Vous demanderez: "Que devons-nous faire pour mériter de jouir éternellement des bénédictions divines?" Je répondrai en une phrase: "Puisque l'Église est appelée l'Épouse du Christ et de Dieu, nous devons faire ce qu'une femme mariée, une bonne épouse, fait pour son époux, et alors Dieu nous traitera comme un bon époux traite son épouse bien-aimée. Voici ce que le Seigneur dit par la bouche d'Osée: Tu seras ma fiancée, et je t'apporterai la justice et le droit, l'amour et la tendresse; tu seras ma fiancée, et je t'apporterai la fidélité, et tu connaîtras le Seigneur" (Os 2,21-22).

Ainsi, mes frères, nous serons heureux dès cette vie même, ce monde sera pour nous un paradis terrestre. Avec les Hébreux nous nous nourrirons, dans le désert de cette vie, de la manne céleste, si, en suivant l'exemple du Christ, nous nous appliquons, autant que nous le pouvons, à bien faire toutes nos actions, de sorte que l'on puisse dire à propos de chacune de nos oeuvres: Il a bien fait toutes choses.

Source : lecture49.over-blog.com

A propos de la Très Sainte Vierge Marie

"Marie est la première forme et l'exemplaire, l'archétype de toute l'Église des élus de Dieu. Le Seigneur la prédestina, au-dessus de tous les saints; il la prédestina au suprême degré de grâce, au suprême degré de gloire, au suprême degré de dignité. De la sorte, la Vierge est bien vraie Fille de Dieu, Épouse et Mère de Dieu, Reine des anges et de tous les saints…"

SAINTS DU JOUR
http://jubilatedeo.centerblog.net/65734 ... 21-Juillet

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

22 juillet Sts Anne, Lucie, André et Marie martyrs en Chine

Message par amidelamisericorde »

Image

En Chine, dans la province de Hebei, en 1900, dans la persécution de la secte de Yihetuan, près de Daining, les saints martyrs Anne Wang, vierge, Lucie Wang Wangzhi et son fils André Wang Triaquing, âgé de neuf ans, massacrés en haine du nom chrétien à Majiazhuang; et également sainte Marie Wang Lizhi, que des païens voulurent sauver en affirmant qu’elle n’était pas chrétienne, mais qui déclara ouvertement qu’elle était servante de Jésus Christ et fut aussitôt mise à mort.
Martyrologe romain

Anna Wang âgée de 14 ans, Lucie Wang Wangzhi, 31 ans, son fils André Wang Tianqing, 9 ans, Marie Wang Lizhi, 49 ans, canonisés le 1er octobre 2000.

'La porte du ciel est ouverte à tous' l' homélie de Saint Jean-Paul II pour la canonisation.
http://w2.vatican.va/content/john-paul- ... ation.html

Une biographie pour la canonisation sur le site du Vatican
http://www.vatican.va/news_services/lit ... ni_fr.html

SAINTS DU JOUR
http://jubilatedeo.centerblog.net/65734 ... 22-Juillet

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

22 juillet Sainte Marie-Madeleine (de Magdala)

Message par amidelamisericorde »

Image

LITANIES DE SAINTE MARIE-MADELEINE

Seigneur, prenez pitié. –> Seigneur, prenez pitié
O Christ, prenez pitié. –> O Christ, prenez pitié
Seigneur, prenez pitié. –> Seigneur, prenez pitié
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu –> prenez pitié nous.

Sainte Marie, mère de Dieu –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, portant le vase d’albâtre, plein de parfum, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, arrosant de vos larmes les pieds de Jésus, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, les essuyant de vos cheveux, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, les baisant avec ardeur, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, à qui beaucoup de péchés ont été pardonnés, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, enflammée des ardeurs de la Charité, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, très agréable au Seigneur, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, très chère à Jésus, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, choisissant la meilleure part, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, obtenant la résurrection de votre frère Lazare, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, assistant fidèlement Jésus en Croix, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, restant près de lui, quand les disciples fuyaient, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, première d’entre les disciples à mériter de voir le Christ ressuscité, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, marquée au front par le contact de sa main glorieuse, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, apôtre des apôtres, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, apôtre de la Provence, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, protectrice de l’Ordre des frères prêcheurs, –> priez pour nous

Sainte Marie-Madeleine, douce avocat des pénitents, –> priez pour nous

Afin que nous méritions de jouir un jour avec vous de la Présence du Seigneur pour toujours –> priez pour nous.

Agneau de Dieu qui enlevez le péché du monde –> pardonnez-nous, Seigneur,
Agneau de Dieu qui enlevez le péché du monde –> exaucez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu qui enlevez le péché du monde –> prenez pitié de nous.

V. Intercédez et suppliez sans cesse pour nous auprès du Seigneur Jésus, ô bienheureuse Marie-Madeleine.
R. Afin que nous devenions dignes des promesses du Christ

Prions : Ô Père très clément, répandez largement sur nous vos dons, pour que par l’intercession de la bienheureuse Marie-Madeleine, qui en aimant notre Seigneur Jésus-Christ par dessus tout a obtenu le pardon de ses péchés, nous obtenions nous aussi de votre miséricorde l’éternelle béatitude. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Source : mariereine.com

Image

Saint Ephrem (373), extrait d’une homélie

"Personne, je pense, n'ignore dans la ville l'indignité de ma vie passée, les désordres honteux dans lesquels je me suis jetée, en y entraînant les autres par l'appât du plaisir. Mais dès que j'ai pu voir le Saint qui est apparu sur la terre, ce Médecin, ce Sauveur, mon âme a été touchée de sa Beauté si pure. J'ai vu de mes propres yeux ses moyens extraordinaires de guérison, ses miracles incomparables, sa Miséricorde et son Indulgence extrême. Il accueille les pécheurs, ne craint pas l'approche des publicains, ne repousse ni les lépreux, ni même les impies; tous ont un droit égal à sa Commisération, et Il ne S'irrite contre aucun de ceux qui L'approchent Ce touchant spectacle m'a émue, et je me suis dit: Malheureuse que je suis, comment pourrai-je vivre, si je n'ose m'en approcher! l'oserai-je toutefois, du sein de la corruption qui me dévore? Mais pourquoi négliger le soin de ma propre vie? trouverai-je jamais un médecin plus habile et une plus heureuse occasion? Je suis persuadée que c'est un Dieu qui est apparu environné d'un grand pouvoir et d'une grande autorité. Il commande à tout par sa Parole; par sa Parole, Il guérit les malades, et, toujours libre et indépendant dans sa Volonté puissante, Il remet les péchés aux coupables. Puisque enfin, j'ai trouvé une si belle occasion et un si grand Médecin, je ne dois pas m'endormir dans un repos funeste, ni négliger ma propre guérison. Courons donc présenter au souverain Juge la liste de mes fautes; je sais que j'ai péché au-delà de toute mesure, et je ne puis dire tout ce qu'il y a en moi d'impureté et de débauche. Cependant, comparés à l'abondance de sa Miséricorde, aux trésors de sa Pitié, mes péchés, quelque nombreux qu'ils soient, ne sont qu'une goutte d'eau, et j'ai la conviction que, si j'ai seulement le bonheur de m'approcher de Lui, je serai purifiée de toutes mes fautes et de toutes mes iniquités, parce qu'Il fera sortir de moi tout ce qu'il y a de dérèglements et d'injustices, tant sont grandes sa Divinité, sa Sainteté et son Innocence. Voilà tous les secrets de mon coeur: maintenant donnez-moi le parfum, car depuis longtemps déjà vous me retardez pour apprendre de moi à qui je veux l'offrir."

Source : laresurrectionduchrist.com

Image

Prière à Sainte Marie-Madeleine

Sainte Marie-Madeleine, toi qui as connu le monde, toi que le monde a touché, Tu as touché Notre Seigneur Jésus-Christ avec tes larmes, avec tes cheveux. Avec tes larmes tu as lavé ta vie des poussières du chemin ; Au nouveau matin de ta vie, c'est toi qui as contemplé le voile du Temple. Ô Marie Madeleine, première fleur du jardin de la Résurrection, Tu es venue parfumer le chemin ! Te voilà vierge de nouveau, toi la pécheresse. Te voilà dépositaire de la lumière du matin pascal. Te voilà dépositaire du parfum de la Miséricorde. Permets-nous, sainte Marie-Madeleine, de pouvoir avec toi pleurer et toucher ; Avec toi porter les parfums ; Avec toi courir au matin du jardin de notre résurrection. Sainte Marie-Madeleine, prie pour nous ! Amen.  

Source : imagessaintes.over-blog.com

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
amidelamisericorde
Messages : 12045
Enregistré le : 09 décembre 2009, 11:08
Contact :

23 juillet Sainte Brigitte de Suède

Message par amidelamisericorde »

Image

Chapitre IV.

Le Fils de Dieu loue excellemment sa Mère, moralisant cela spirituellement, et la prononçant digne d’une couronne royale.  

Pour le jour de la Nativité de la Vierge Marie.


Le Fils de Dieu parle, disant : Je suis couronné roi en ma Déité, sans commencement et sans fin. Cette couronne n’a ni commencement ni fin; elle signifie ma puissance, qui n’a rien d’égal. J’ai gardé une autre couronne en moi, couronne qui n’est autre que moi-même. Or, cette couronne a été préparée à l’âme qui aurait une très-grande charité et amour envers moi. C’est vous, ô ma Mère, qui avez emporté, mérité et attiré cette couronne sur vous, par la justice et par l’amour, car les anges rendent témoignage de ceci, et les saints disent que votre charité et votre amour ont été plus ardents envers moi, et votre chasteté plus pure et plus excellente que celle de tous les autres, et elle m’a plu et agréé plus que tous. Votre tête fut comme un or très-reluisant, et vos cheveux comme les rayons du soleil, car votre très-pure virginité, qui est en vous comme le chef des autres vertus, et la continence de tous les mouvements illicites, ont éclaté devant moi, et m’on singulièrement plu avec l’humilité qui les a toujours accompagnées.

C’est pourquoi à bon droit êtes-vous appelée Reine, couronnée sur toutes les créatures qui ont été tirées du néant. Reine êtes-vous à raison de votre pureté, couronnée à raison de votre excellence.

Votre visage a été d’une beauté incomparable et d’une admirable blancheur, qui signifiait la pudeur de votre conscience, en laquelle était la plénitude de la science humaine, et la douceur de la divine Sapience luit en elle sur tous.

Vos yeux furent devant mon Père si lumineux qu’on se mirait en eux, et les yeux de votre âme étaient si éclatants, que mon Père y voyait que votre volonté ne voulait que lui et ne désirait que lui.  

Vos oreilles furent très-pures et ouvertes comme des fenêtres très-claires, quand Gabriel vous signifia mes vouloirs; et quand moi, Dieu, fus fait chair en vous, vos joues furent lors en la beauté parfaite et agréable, quand la due symétrie et le mélange de deux couleurs, le blanc et le rouge, furent mis en leur lieu, savoir, la renommée de vos bonnes œuvres louables. L’éclat de vos mœurs, qui augmentait de jour en jour, me plut d’une manière qu’on ne peut exprimer.

Certainement, le Père éternel se réjouissait de la beauté de vos mœurs si bien compassées; il n’a jamais détourné les yeux de dessus vous, et par votre charité, tous ont obtenu l’amour.

Votre bouche fut comme une lampe ardente au dedans et reluisante au dehors, d’autant que les paroles et les affections de votre âme furent ardentes au dedans par les feux de la Divinité, et resplendissantes au dehors par la disposition louable de vos mouvements corporels, et par le doux et aimable accord de vos vertus.

En vérité, ô Mère très-chère! La parole de votre bouche a attiré en quelque manière ma Divinité, et la faveur de votre douceur divine ne me séparait jamais de vous.

Votre col est excellemment élevé, car la justice de votre âme est entièrement dressée vers moi, et s’émeut selon mes vouloirs, et elle ne fut jamais portée au penchant de la superbe, car comme le col se tourne sous la tête, de même toutes vos intentions et toutes vos œuvres fléchissaient selon mes désirs.

Votre poitrine fut pleine de la variété, diversité et suavité de toute sorte de vertus, de sorte qu’il semble qu’il n’y a point de bien en moi qui ne soit en vous, d’autant que vous avez attiré en vous tout le bien par la suavité puissante de vos mœurs, lorsqu’il plut à ma Divinité d’entrer en vous, et à mon humanité de demeurer en vous, et de sucer le lait de vos très-chères mamelles.

Vos bras furent beaux par l’éclat de l’obéissance et par la souffrance et action des bonnes œuvres : c’est pourquoi j’ai voulu que vos mains touchassent et traitassent mon humanité, et j’ai pris mon repos entre vos bras.

Votre sacré ventre fut très-pur comme l’ivoire, et comme un vase enrichi de pierres précieuses, d’autant que la constance de votre conscience et de la foi, ne s’est jamais attiédie ni ne s’est jamais relâchée en la tribulation. Les murailles de ce ventre, c’est-à-dire, de votre foi, furent comme un or très-pur, par lesquelles est marquée la force de vos éminentes vertus : votre prudence, justice et tempérance, avec la parfaite persévérance, car toutes vos vertus ont été parfaites et accomplies par l’amour divin.

Vos pieds étaient très-purs et comme lavés des herbes très-odoriférantes, d'autant que votre espérance et votre amour à mon endroit, visaient droitement à moi, qui suis votre Dieu, et étaient très-odoriférants pour l’édification et l'exemple des autres. Ce lieu donc de votre ventre, tant spirituel que corporel, m’était si désirable, et votre âme m’était si agréable, que je n’ai pas eu horreur, mais plaisir de descendre du plus haut des cieux pour venir en vous et demeurer en vous. Partant, ô ma Mère très-chère, cette couronne qui était gardée en moi, n’est autre que moi, votre Dieu, qui, devant m’incarner, ne pouvait être mise en autre tête qu’en la vôtre, qui est la vôtre, Mère et Vierge, Impératrice de toutes les reines.

Les Révélations de Sainte Brigitte


Source : livres-mystiques.com

Sainte Brigitte et le Purgatoire

http://lachapelledupurgatoire.eklablog. ... -a25043272


Prière de Sainte Brigitte de Suède


Béni soyez-vous, Jésus Christ mon Seigneur, qui avez prédit votre mort avant l'heure ; qui, à la dernière Cène, avez merveilleusement consacré avec du pain matériel votre corps qui nous rachète ; qui l'avez donné par amour aux Apôtres en mémoire de votre très précieuse passion ; vous qui, en leur lavant les pieds de vos très saintes et nobles mains, leur avez donné humblement un modèle d'humilité.  

Honneur à vous, Jésus Christ mon Seigneur qui, par la peur de votre passion et de votre mort, avez fait jaillir une sueur sanglante de votre corps innocent ; pourtant vous avez accompli notre rédemption que vous vouliez réaliser ; et ainsi vous avez manifesté avec une parfaite évidence votre amour pour le genre humain.  

Béni soyez-vous, Jésus Christ mon Seigneur, qui fûtes conduit devant Caïphe et qui avez humblement permis, vous qui êtes le juge de tous, qu'on vous livrât au jugement de Pilate.  

Gloire à vous, Jésus Christ mon Seigneur, pour les moqueries que vous avez subies : vous avez été revêtu de pourpre, couronné d’épines très aiguës, et vous avez supporté avec une grande patience de recevoir des crachats sur votre face glorieuse, d'avoir les yeux voilés et d'être frappé durement à la mâchoire et au cou par les mains cruelles des impies.  

Louange à vous, mon Seigneur Jésus Christ, qui vous êtes laissé lier à la colonne, atrocement flageller, conduire et montrer tout sanglant au tribunal de Pilate, avec une infinie patience, comme l'Agneau innocent.  

Honneur a vous, Jésus Christ mon Seigneur : avec tout votre glorieux corps ensanglanté, vous avez été condamné à mourir sur la croix ; vous avez douloureusement porté la croix sur vos saintes épaules ; et, conduit par des furieux au lieu de votre passion, puis dépouillé de vos vêtements, vous avez voulu être ainsi cloué à la croix.  

Perpétuel honneur à vous, Seigneur Jésus Christ : dans une telle angoisse vous avez regardé avec des yeux d'amour votre noble mère qui n'avait jamais commis de péché ni consenti à la plus légère faute ; et pour sa consolation vous l'avez confiée à la garde de votre disciple.

Bénédiction éternelle à vous, Jésus Christ mon Seigneur : dans les affres de la mort, vous avez donné à tous les pécheurs l'espérance du pardon lorsque vous avez Miséricordieusement promis la gloire du paradis au malfaiteur qui se tournait vers vous.

Louange éternelle à vous, Jésus Christ mon Seigneur, pour cette heure où vous avez souffert sur la croix, pour nous pécheurs, les plus grandes amertumes et les angoisses les plus extrêmes ; car les souffrances très aiguës de vos blessures atteignaient durement votre âme et transperçaient cruellement votre cœur sacré ; finalement votre cœur a éclaté, vous avez rendu l'esprit et, penchant la tête, vous êtes remis humblement aux mains de Dieu votre Père, et alors votre corps a connu le froid de la mort.

Béni soyez-vous, Jésus Christ mon Seigneur, qui avez racheté les âmes par votre sang précieux et votre mort sacrée, qui les avez Miséricordieusement ramenées de l'exil à la vie éternelle.  

Béni soyez-vous, Jésus Christ mon Seigneur, qui pour notre salut avez permis que votre côté et votre cœur fussent percés par la lance, et qui avez fait jaillir de votre côté les flots de votre sang précieux pour nous racheter.  

Gloire à vous, Jésus Christ mon Seigneur, parce que vous avez voulu que votre corps béni fût déposé de la croix par vos amis et couché dans les bras de votre mère très douloureuse ; et parce que vous avez permis qu'elle l'enveloppât de linges, qu'il fût mis au tombeau et gardé par des soldats.  

Honneur éternel à vous, Jésus Christ mon Seigneur, qui êtes ressuscité des morts le troisième jour ; qui vous êtes manifesté vivant aux témoins de votre choix ; qui, après quarante jours, êtes monté au ciel à la vue de beaucoup, et qui y avez établi avec honneur vos amis que vous avais délivrés des enfers.  

A vous, jubilation et louange éternelle, Seigneur Jésus Christ, qui avez envoyé le Saint-Esprit dans le cœur de vos disciples et avez développé en eux un amour infini de Dieu.  

Béni soyez-vous, digne de louange et de gloire éternellement, Jésus mon Seigneur, qui trônez dans votre royaume céleste dans la gloire de votre divinité, vivant corporellement avec vos membres très saints que vous avez tirés de la chair de la Vierge. Et c’est ainsi que vous viendrez au jour du jugement pour juger les âmes de tous, vivants et morts. Vous qui vivez et régnez avec le Père et le Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Amen.

Source : notredamedesneiges.over-blog.com

Les sept Pater Noster de Sainte Brigitte (Dévotion)

http://le.blog.de.lala.over-blog.com/ar ... 92414.html

15 oraisons de Sainte Brigitte
http://notredamedesneiges.over-blog.com ... 17079.html

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Répondre