Un jour, Un saint

Postez ici vos intentions de prière.
amidelamisericorde
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1er août : Saint Alphonse Marie de Liguori

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1er août : Saint Alphonse Marie de Liguori :

Evêque et Docteur de l'Eglise


Alphonse naquit près de Naples en 1696. Il fit des études de droit mais y renonça finalement pour se consacrer à Dieu.

Il fut ordonné prêtre en 1726. Il exerça son ministère dans la région de Naples et y fonda une Congrégation de Clercs " du Très Saint Rédempteur". Cette Congrégation était entièrement au service du peuple. Nommé Evêque en 1762, il mourut en 1787.

Il fut canonisé en 1839 et désigné Docteur de l'Eglise en 1871. Il est le saint Protecteur des théologiens et son nom vient de l'allemand qui signifie "est courageux ou de caractère noble"

Dévotion à la Ste Vierge de St Alphonse de Liguori et conseils :
Dire chaque jour, matin et soir, en se levant et se couchant, trois Ave Maria, la face contre terre, ou du moins à genoux, ajoutant à chaque Ave Maria cette courte prière : " Par votre pure et immaculée conception, ô Marie, purifiez mon corps et sanctifiez mon âme. " Demander ensuite à Marie, comme à notre mère, sa bénédiction, comme faisait toujours saint Stanislas ; et puis se placer en esprit sous le manteau de Marie, la priant de nous garder de

tout péché, pendant le jour ou la nuit qui doit suivre. Il est bon d’avoir à cette fin une belle image de Marie auprès du lit.

Un acte de consécration à la Très Sainte Vierge de Saint Alphonse.

Sainte-Vierge, Mère de Dieu, moi N.,
Quoi qu’indigne d’être votre serviteur,
Touché de votre admirable bonté,
Et par le désir de vous servir,
Je vous choisis aujourd’hui,
En présence de mon Ange Gardien et de toute la cour céleste,
Pour ma protectrice, mon avocate et ma mère :
Je me propose fermement de vous servir toujours
Et de faire tout mon possible
Pour que les autres aussi vous servent.
Je vous conjure donc, ô ma tendre mère !
Par le Sang de votre divin Fils, répandu pour moi,
De me mettre au nombre de vos serviteurs.
Guidez-moi dans mes actions,
Et obtenez-moi la grâce que mes actions, mes pensées
Et mes paroles ne blessent jamais vos yeux très purs,
Ni ceux de votre Fils Jésus.
Souvenez-vous de moi,
Et ne m’abandonnez pas à l’heure de ma mort.

Source : jesusmarie.free.fr

Une prière à Saint Joseph de Saint Alphonse.
http://www.saintjosephduweb.com/Prieres ... _a314.html

ses Oeuvres Complètes
http://jesusmarie.free.fr/alphonse.html

SAINTS DU 1 AOÛT
https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/1 ... -2016.html

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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2 août : Indulgence de la Portioncule," Pardon d'Assise" :

La Portioncule est une chapelle d'Ombrie (Italie) située dans la basilique Ste Marie des Anges. Cette chapelle était bien connue pour sesapparitions d'Anges. Saint François la remit en état en 1209 et y fonda l'Ordre des Frères Mineurs.

L'indulgence de la Portioncule ou du Pardon d'Assise ou encore du saint Pardon est cette indulgence plénière, que l'on peut gagner, toties quoties, moyennant les conditions requises, par la visite faite du 1er août à midi au 2 août à minuit de tout oratoire public à qui cette faveur a été accordée parprivilège apostolique. (ou le dimanche suivant selon l'ordinaire du lieu)

Grand Pardon d'Assise.
http://www.fraternite-franciscaine-aqui ... n-dassise/

De l'indulgence de la Portioncule.
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/07 ... le-2-aout/

Indulgentiarum doctrina du Bx Paul VI.
https://w2.vatican.va/content/paul-vi/f ... trina.html

Les conditions à remplir pour obtenir l'Indulgence de la Portioncule.

http://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/07 ... le-2-aout/

Le décret promulgué par Pie XII en 1939, Sacrée Pénitencerie Apostolique, et la Constitution Apostolique

http://catholiquedu.free.fr/prieres/indulgences.htm

SAINTS DU 2 AOÛT
https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/2 ... -2018.html

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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3 août : Saint Nicodème

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3 août : Saint Nicodème :

Evangile selon Saint Jean 19, 33-42


33 Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèren pas les jambes,
34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté; et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau.
35 Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique et le Seigneur sait qu'il dit vrai.)
36 Tout cela est arrivé afin que cette parole de l'Écriture s'accomplissent. Aucun de ses os ne sera brisé.
37 Et un autre passage dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé.
38 Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
39 Nicodème (celui qui la première fois était venu trouver Jésus pendant
la nuit) vint lui aussi; il apportait un mélange de myrrhe et d'aloès pesant environ cent livres.
40 Ils prirent le corps de Jésus, et ils l'enveloppèrent d'un linceul, en employant les aromates selon la manière juive d'ensevelir les morts.
41 Près du lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n'avait encore mis personne.
42 Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus.
Bible - © AELF, Paris

Les deux autres passages de l'Evangile où Nicodème apparait, un dans lequel Jésus lui explique qu'il faut renaître pour voir le règne de Dieu
en Jean 3, 1-21
https://www.aelf.org/bible/Jn/3

et l'autre où Nicodème prend la défense de Jésus malmené par les pharisiens en Jean 7, 45-51
https://www.aelf.org/bible/Jn/7

SAINTS DU 3 AOÛT

https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/3 ... -2020.html

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4 août : Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney :

Prêtre


Il naquit en 1786 à Dardilly, près de Lyon. Vers l'âge de dix-huit ans, Jean-Baptiste apprit à lire pour devenir prêtre. Grâce au curé d'Ecully, l'Abbé Balley, il put combler les lacunes qui lui permirent de terminer ses études.

Ordonné prêtre le 13 août 1815, il fut chargé de la paroisse d'Ars sur Formans. Dès lors il devint le Curé d'Ars.

Infatigable prédicateur et confesseur, sa réputation se propagea et l'on venait de partout pour l'entendre et bénéficier de ses conseils en confession.

En 1830 déjà, la paroisse comptait plus de cent mille pélérins. Nombreuses conversions et guérisons des âmes se produisirent durant son ministère. Il vécut dans un ascétisme rigoureux et lutta fréquemment contre les assauts du malin.

Il mourut le 4 août 1859. Il est le saint protecteur des curés et
son prénom Jean vient de l'hébreu " Dieu a fait Miséricorde ou
don de Dieu".

Un extrait de sermon de Saint Jean-Marie Vianney sur le jugement dernier,

Ce n'est plus, mes frères (1), un Dieu revêtu de nos infirmités, caché dans l'obscurité d'une pauvre étable, couché dans une creche, rassasié d'opprobres, accablé sous le pesant fardeau de sa croix ; c'est un Dieu revêtu de tout l'éclat de sa puissance et de sa majesté, qui fait annoncer sa venue par les prodiges les plus effrayants, c'est-à-dire, par l'éclipse du soleil, de la lune, par la chute des étoiles, et par un entier bouleversement de la nature. Ce n'est plus un Sauveur qui vient avec la douceur d'un agneau, pour être jugé des hommes et les racheter : c'est un Juge justement irrité, qui juge les hommes dans toute la rigueur de sa justice. Ce n'est plus un Pasteur charitable qui vient chercher ses brebis égarées, et les pardonner : c'est un Dieu vengeur qui vient séparer pour jamais les pécheurs des justes, accabler les méchants de sa plus terrible vengeance, et ensevelir les justes dans un torrent de douceurs. Moment terrible, moment épouvantable, quand arriveras-tu ? moment malheureux, hélas ! peut-être que, dans quelques matins, nous entendrons les avant-coureurs de ce Juge si redoutable au pécheur. O vous, pécheurs, sortez du tombeau de vos péchés, venez au tribunal de Dieu, venez vous instruire de la manière dont le pécheur sera traité. L'impie, dans ce monde, semble vouloir méconnaître la puissance de Dieu, en voyant les pécheurs sans punition ; il va même jusqu'à dire : Non, non, il n'y a ni Dieu ni enfer ; ou bien : Dieu ne fait pas attention à ce qui se passe sur la terre. Mais attendons le jugement, et, en ce grand jour, Dieu manifestera sa puissance et montrera à toutes les nations qu'il a tout vu et tout compté.
Quelle différence, M. F., de ces merveilles qu'il opéra en créant le monde ! Que les eaux, dit le Seigneur, arrosent, fertilisent la terre ; et, dès l'instant même, les eaux couvrirent la terre et lui donnèrent la fécondité. Mais, quand il viendra pour détruire le monde, il commandera à la mer de franchir ses bornes avec une impétuosité épouvantable qui engloutira tout l'univers dans sa fureur. Lorsque Dieu créa le ciel, il ordonna aux étoiles de s'attacher au firmament. A sa voix, le soleil eclaira le jour, et la lune présida à la nuit. Mais dans ce dernier jour, le soleil s'obscurcira, et la lune et les étoiles ne donneront plus de lumière. Tous ces astres merveilleux tomberont avec un fracard épouvantable.

Quelle différence, M. F. ! Dieu en créant le monde employa six jours ; mais pour le détruire, un clin d'oeil suffira. Pour créer l'univers et tout ce qu'il renferme, Dieu n'appela aucun spectateur de tant de merveilles ; mais pour le détruire, tous les peuples seront en présence, toutes les nations confesseront qu'il y a un Dieu et qu'il est puissant. Venez, rieurs impies, venez, incrédules raffinés, venez apprendre ou reconnaître s'il y a un Dieu, s'il a vu toutes vos actions, et s'il est tout-puissant ! O mon Dieu ! que le pécheur changera de langage dans ce moment ! que de regrets ! oh ! que de repentir d'avoir laissé un temps si précieux ! Mais ce n'est plus temps, tout est fini pour le pécheur, tout est désespéré ! Oh ! que ce moment sera terrible ! Saint Luc nous dit que les hommes sécheront de frayeur sur la plante de leurs pieds, en pensant aux malheurs qui leur sont préparés. Hélas ! M. F., l'on peut bien sécher de crainte et mourir de frayeur, dans l'attente d'un malheur infiniment moins grand que n'est celui dont le pécheur est menacé, et qui, très certainement, lui arrivera, s'il continue à vivre dans le péché.

Dans ce moment, M. F., que je me dispose à vous parler du jugement, où nous paraîtrons tous pour rendre compte de tout le bien et le mal que nous aurons fait, pour y recevoir notre sentence définitive pour le ciel ou pour l'enfer : si déjà un ange venait vous annoncer de la part de Dieu que dans vingt-quatre heures, tout l'univers sera réduit en feu par une pluie de feu et de soufre, que vous commenciez à entendre les tonnerres gronder, les fureurs des tempêtes renverser vos maisons, les éclairs tellement multipliés que l'univers ne fût plus qu'un globe de feu, et que l'enfer vomît déjà tous ses réprouvés dont les cris et les hurlements se font entendre vers les coins du monde ; que le seul moyen d'éviter tous ces malheurs fût de quitter le péché et de faire pénitence ; pourriez-vous, M. F., entendre tous ces hommes sans verser des torrent de larmes et crier miséricorde. Ne vous verrait-on pas vous jeter au pied des autels pour demander miséricorde ? O aveuglement, ô malheur incompréhensible de l'homme pécheur les maux que vous annonce votre pasteur sont encore infiniment plus épouvantables et dignes d'arracher vos larmes, de déchirer vos coeurs.

Hélas ! ces vérités si terribles vont être autant de sentences qui vont prononcer votre condamnation éternelle. Mais le plus grand de tous les malheurs est que vous y soyez insensibles, et, que vous continuiez à vivre dans le péché, et que vous ne reconnaissiez votre folie que dans le moment où vous n'avez plus de remèdes. Encore un moment et ce pécheur, qui vivait tranquille dans le péché, sera jugé et condamné ; encore un instant, et il emportera ses regrets dans l'éternité. Oui, M. F., nous serons jugés, rien de si certain ; oui, nous serons jugés sans miséricorde ; oui, nous regretterons éternellement d'avoir péché

1. - Nous lisons dans l'Écriture sainte, M. F., que toutes les fois que Dieu veut envoyer quelque fléau au monde ou à son Église, il a toujours fait précéder quelque signe pour commencer à jeter la terreur dans les coeurs et pour les porter à fléchir sa justice. Voulant faire périr l'univers par un déluge, l'arche de Noé, qui resta cent ans pour se bâtir, fut un signe pour porter les (hommes) à la pénitence, sans quoi ils devaient tous Périr. L'historien Josèphe nous dit qu'avant la destruction de la ville de Jérusalem, il parut pendant longtemps une comète en forme de coutelas, qui jetait la consternation dans le monde. Chacun se disait : Hélas ? que veut dire ce signe ? peut-étre que c'est quelque grand malheur que Dieu va nous envoyer. La lune demeura huit nuits sans donner de lumière ; les gens semlaient déjà ne plus pouvoir vivre. Tout à coup, il parut un homme inconnu, qui, pendant trois ans, ne faisait autre chose que crier par les rues de Jérusalem, le jour et la nuit : Malheur à Jérusalem ! Malheur à Jérusalem !... On le prend, on le bat de verges pour l'empècher de crier, rien ne l'arrête. Au bout de trois ans il s'écrie : Ah ! malheur à Jérusalem ; ah ! malheur (a moi.) Une pierre lancée par une machine lui tombe dessus, et l'écrase à l'instant même. Alors, tous les maux dont cet inconnu avait menacé Jérusalem lui tombèrent. La famine fut si grande, que les mères allaient jusqu'à égorger leurs enfants pour s'en servir de nourriture. Les habitants, sans savoir pourquoi, s'égorgeaient les uns les autres ; la ville fut prise et comme anéantie ; les rues et les places étaient toutes couvertes de cadavres ; le sang coulait comme des rivières ; le peu de ceux qui sauvèrent leur vie fut vendu comme des esclaves.

Mais, comme le jour du jugement, sera le jour le plus terrible et le plus effrayant qui ait jamais été, il sera précedé de signes si effrayants qu'ils jetteront la terreur jusqu'au fond des abîmes. Notre-Seigneur nous dit que, dans ce moment malheureux pour le pécheur, le soleil ne donnera plus de lumière, et que la lune sera semblable à une masse de sang, et que les étoiles tomberont du ciel. L'air sera tellement rempli d'éclairs qu'il sera tout en feu, et l'on entendra les tonnerres dont le bruit sera si grand que les hommes sècheront de frayeur sur la plante de leurs pieds. Les vents seront si impétueux que rien ne pourra leur résister. Les arbres et les maisons seront entraînés dans les chaos de la mer ; la mer elle-même sera tellement agitée par les tempêtes que ses flots s'élèveront jusqu'à quatre coudées (au-dessus) des plus bautes montagnes, et descendront si bas que l'on verra les horreurs des enfers ; toutes les créatures, même inanimées, sembleront vouloir s'anéantir pour éviter la présence de leur Créateur en voyant combien les crimes des hommes ont souillé et défiguré la terre. Les eaux des mers et des fleuves bouillonneront comme des huiles dans les brasiers ; les arbres et les plantes vomiront des torrents de sang; les tremblements de terre seront si grands que l'on verra la terre s'ouvrir de toutes parts : la plupart des arbres et des bêtes seront abîmés, les hommes qui resteront seront comme des insensés ; les rochers, les montagnes s'écrouleront avec une fureur épouvantable. Après toutes ces horreurs, le feu sera allumé aux quatre coins du monde, mais un feu si violent qu'il brûlera les pierres, les rochers et la terre, comme un brin de paille qui est jeté dans une fournaise. Tout l'univers sera réduit en cendres ; il faut que cette terre qui a été souillée par tant de crimes soit purifiée par le feu qui sera allumé par la colère du Seigneur, d'un Dieu justement (irrité.)

Après, M. F., que cette terre couverte de tant de crimes sera purifiée, Dieu enverra ses anges qui sonneront de la trompette aux quatre coins du monde, qui diront à tous les morts : Levez-vous, morts, sortez de vos tombeaux, venez et paraissez au jugement. Alors tous les morts, bons et mauvais, justes et pécheurs reprendront les même formes qu'ils avaient autrefois, la mer vomira tous les cadavres qui sont renfermés dans ses chaos, la terre rejettera tous les corps ensevelis depuis tant de siècles dans son sein. Après cette révolution, toutes les âmes des saints descendront du ciel toutes rayonnantes de gloire, chaque âme s'approchera de son corps en lui donnant mille et mille bénédictions. Venez, lui dira-elle, venez le compagnon de mes souffrances ; si vous avez travaillé à plaire à Dieu ; si vous avez fait consister votre bonheur dans les souffrances et les combats, oh ! que de biens nous sont réservés. Il y a déjà plus de mille (ans) que je jouis de ce bonheur ; oh ! quelle joie pour moi de venir vous annoncer tant de biens qui nous sont préparés pour l'éternité. Venez, bénis yeux, qui tant de fois vous êtes fermés à l'aspect des objets impurs, crainte de perdre la grâce de votre Dieu, venez dans le ciel où vous ne verrez que des beautés que l'on ne verrait jamais en ce monde. Venez, mes oreilles, qui avez eu en horreur des paroles et des discours impurs et calomniateurs ; venez, et vous entendrez dans le ciel cette musique céleste, qui vous jettera dans un ravissement continuel. Venez, mes pieds et mes mains qui, tant de fois, vous êtes employés à soulager les malheureux ; allons passer notre éternité dans ce beau ciel où nous verrons notre aimable et charitable Sauveur qui nous a tant aimés. Ah! vous y verrez Celui qui, tant de fois, est venu reposer dans votre coeur. Ah! nous y verrons cette main encore teinte du sang de notre divin Sauveur, par laquelle il nous a mérité tant de joie. Enfin, le corps et l'âme des saints se donneront mille et mille bénédictions, et cela pendant toute l'éternité.

Après que tous les saints auront repris leurs corps tout rayonnants de gloire, tous là, selon les bonnes oeuvres et les pénitences qu'ils auront faites, attendront avec plaisir le moment où Dieu va dévoiler à la face de tout l'univers toutes les larmes, toutes les pénitences, tout le bien qu'ils auront accompli pendant leur vie sans même en laisser une seule, un seul, déjà tous heureux du bonheur de Dieu même. Attendez, leur dira Jésus-Christ lui-même, attendez, je veux que tout l'univers voie combien vous avez travaillé avec plaisir. Les pécheurs endurcis, les incrédules disaient que j'étais indifférent à tout ce que vous faisiez pour moi ; mais je vais leur montrer aujourd'hui que j'ai vu et compté toutes les larmes que vous versiez dans le fond des déserts ; je vais leur montrer aujourd'hui que j'étais à côté de vous sur les échafauds. Venez tous, et paraissez devant ces pécheurs qui m'ont méprisé et outragé, qui ont osé nier que j'existais, que je les voyais. Venez, mes enfants, venez mes bien-aimés et vous verrez combien j'ai été bon, combien mon amour a été grand pour vous.

Contemplons, M. F., un instant, ce nombre infini d'âmes justes rentrant dans leurs corps qu'elles rendent semblables à de beaux soleils. Vous verrez tous ces martyrs, la palme à la main. Voyez-vous toutes ces vierges, la couronne de la virginité sur la tête. Voyez-vous tous ces apôtres, tous ces prêtres ; autant qu'ils ont sauvé (d'âmes), autant de rayons de gloire dont ils sont embellis. M. F., tous diront, à Marie, cette Mère-vierge : Allons rejoindre Celui qui est dans le ciel pour donner un nouvel éclat à vos beautés.

Mais non, un moment de patience ; vous avez été méprisés, calomniés et persécutés des méchants, il est juste, avant d'entrer dans ce royaume éternel, que les pécheurs viennent vous faire amende honorable.

Mais, terrible et effrayante révolution ? j'entends la même trompette qui crie aux réprouvés de sortir des enfers. Venez, pécheurs, bourreaux et tyrans, dira Dieu qui voulait tous vous sauver, venez, paraissez au tribunal du Fils de l'Homme à celui dont vous avez si souvent osé vous persuader qu'il ne vous voyait, ni ne vous entendait ! Venez et paraissez, car tout ce que vous avez jamais commis sera manifesté en face de tout l'univers. Alors l'ange criera : Abîmes des enfers, ouvrez vos portes ! vomissez tous ces réprouvés ! leur juge les appelle. Ah! terrible moment ! toutes ces malheureuses âmes réprouvées, horribles comme des démons, sortiront des abîmes, iront, comme des désespérées, chercher leurs corps. Ah ! cruel moment ! dans l'instant où l'âme entrera dans son corps, ce corps éprouvera toutes les rigueurs de l'enfer. Ah ! ce maudit corps, ces maudites âmes se donneront mille et mille malédictions. Ah ! maudit corps, dira l'âme à son corps qui a roulé et traîné dans la fange de ses impuretés ; il y a déjà plus de mille ans que je souffre et que je brûle dans les enfers. Venez, maudits yeux, qui tant de fois avez pris plaisir à faire des regards déshonnêtes sur vous ou sur d'autres, venez en enfer pour y contempler les monstres les plus horribles. Venez, maudites oreilles, qui avez pris tant de plaisir à ces paroles, à ces discours impurs, venez éternellement entendre les cris, les hurlements et les rugissements des démons. Venez, maudite langue et maudite bouche, qui tant de fois avez donné des baisers impurs et qui n'avez rien épargné pour contenter votre sensualité et votre gourmandise ; venez en enfer où vous n'aurez que le fiel des dragons pour nourriture. Viens, maudit corps, que j'ai tant cherché à contenter; viens, tu seras étendu pendant l'éternité dans un étang de feu et de soufre, allumé par la puissance et la colère de Dieu ! Ah! qui pourra comprendre et nous raconter les malédictions que le corps et l'âme vont se vomir pendant toute l'éternité.

Oui. M. F., voilà tous les justes et les réprouvés qui ont repris leur ancienne forme, c'est à dire leurs corps tels que nous les voyons maintenant, qui attendent leur juge, mais un juge juste et sans compassion, pour punir ou récompenser, selon le bien et le mal que nous aurons fait. Le voilà qui arrive, assis sur un trône, éclatant de gloire, environné de tous les anges, l'étendard de sa croix, qui marchera devant lui. Les damnés voyant leur juge ; ah! que dis-je ? voyant celui qu'ils n'ont vu que pour leur procurer le bonheur du paradis, et qui, malgré lui, se sont damnés : Montagnes, s'écrieront-ils, écrasez-nous, arrachez-nous de la face de notre juge ; rochers, tombez-nous dessus ; ah ! de grâce, précipitez-nous dans les enfers ! Non, non, pécheur, avance, et viens rendre compte de toute ta vie. Avance, malheureux, qui as tant méprisé un Dieu si bon. Ah ! mon juge, mon père, mon créateur, où sont mon père, ma mère qui m'ont damné ? Ah ! je veux les voir ; ah ! je veux leur demander le ciel, qu'ils m'ont laissé perdre. Mon père et ma mère, c'est vous qui m'avez damné ; c'est vous qui êtes cause de mon malheur. Non, non, avance vers le tribunal de ton Dieu, tout est perdu pour toi. Ah ! mon juge, s'écriera cette jeune fille, où est ce libertin qui m'a ravi le ciel ? Non, non, avance ! il n'y a plus de secours... - tu es damnée ! plus d'espérance pour toi : oui, tu es perdue ! oui, tout est perdu, puisque tu as perdu ton âme et ton Dieu. Ah ! qui pourra
comprendre le malheur d'un damné qui verra vis-à-vis de lui, c'est-à-dire du côté des saints, un père ou une mère tout rayonnants de gloire et pour le ciel, et se voir
soi réservé pour l'enfer ! Montagnes, diront ces réprouvés, arrachez-nous ; ah ! de grâce, tombez-nous dessus ! Ah ! portes des abîmes, ouvrez-vous pour nous cacher ! Non, pécheur, tu as toujours méprisé mes commandements mais c'est aujourd'hui que je veux te montrer que je suis ton maître. Parais devant moi avec tous tes crimes dont ta vie n'est qu'un tissu. Ah ! c'est alors, nous dit le prophète Ézéchiel, que le Seigneur prendra cette grande feuille miraculeuse, où sont écrits et consignés tous les crimes des hommes. Combien de péchés qui n'ont jamais paru aux yeux de l'univers et qui vont paraître. Ah! tremblez, vous qui, peut-être depuis quinze ou vingt ans, avez accumulé péchés sur péchés. Ah ! malheur à vous !

Alors Jésus-Christ, le livre des consciences à la main, appellera tous les pécheurs pour les convaincre de tous les péchés qu'ils auront commis pendant toute leur vie, d'un ton de tonnerre épouvantable. Venez, impudiques, leur dira-t-il, approchez et lisez jour par jour ; voilà toutes ces pensées qui ont sali votre imagination, tous ces désirs honteux qui ont corrompu votre coeur ; lisez et comptez vos adultères, voilà le lieu, le moment où vous les avez commis, voilà la personne avec laquelle vous avez péché. Lisez toutes vos mollesses et vos lubricités, lisez et comptez combien vous avez perdu d'âmes qui m'avaient coûté si cher. Il y avait plus de mille ans que votre corps était pourri et votre âme en enfer, que votre libertinage entraînait encore des âmes en enfer. Voyez-vous cette femme que vous avez perdue, voyez ce mari, ces enfants et ces voisins! tous demandent vengeance, tous vous accusent que vous les avez perdus et que sans vous ils seraient pour le ciel. Venez, filles mondaines, instruments de Satan, venez et lisez tous ces soins et ces temps que vous avez employés à vous parer ; comptez le nombre de mauvaises pensées et de mauvais désirs que vous avez donnés à ceux qui vous ont vues. Voyez-vous toutes les âmes qui crient que c'est vous qui les avez perdues. Venez, médisants, semeurs de faux rapports, venez et lisez, voilà où sont marquées toutes vos médisances, vos railleries et vos noirceurs ; voilà tous les troubles que vous avez fait naître, toutes les pertes et tous les maux dont votre maudite langue a été la première cause.

Allez, malheureux, entendre en enfer les cris et les hurlements épouvantables des démons. Venez, maudits avares, lisez et comptez cet argent et ces biens périssables auxquels vous avez attaché votre coeur, au mépris de votre Dieu, et pour lesquels vous avez sacrifié votre âme. Avez-vous oublié votre dureté pour les pauvres ? Le voilà, lisez, et comptez-le. Voilà votre or et votre argent, demandez-leur maintenant du secours, dites-leur qu'ils vous tirent d'entre mes mains. Allez, maudits, crier famine dans les enfers. Venez, vindicatifs, lisez et, voyez tout ce que vous avez dit pour nuire à votre prochain, comptez toutes ces injustices, comptez toutes ces pensées de haine et de vengeance que vous avez nourries dans votre coeur ; allez, malheureux, en enfer. (Vous avez été) rebelles : mes ministres (vous) ont mille fois dit que si vous n'aimiez pas votre prochain comme vous-même, (il n'y avait) point de pardon pour vous. Retirez-vous de moi, maudits, allez aux enfers, où vous (serez) la victime de ma colère éternelle, où vous appprendrez que la vengeance n'est que pour Dieu seul. Viens, viens, ivrogne, regarde, voilà jusqu'à un verre de vin, jusqu'à un morceau de pain que tu as arraché de la bouche de ta femme et de tes enfants; voilà tous tes excès, les reconnais-tu ? sont-ce bien les tiens, ou ceux de ton voisin ? Voilà le nombre de nuits, de jours que tu as passés dans les cabarets, les dimanches et les fètes ; voilà, jusqu'à une seule, les paroles déshonnêtes que tu as dites dans ton ivresse ; voilà tous les jurements, toutes les imprécations que tu as vomies ; voilà tous les scandales que tu as donnés à ta femme, à tes enfants et à tes voisins. Oui, j'ai tout écrit et tout compté. Va, malheureux, t'enivrer dans les enfers du fiel de ma colère. Venez, marchands, ouvriers, de quelque état que vous soyez ; venez, rendez-moi compte jusqu'à une obole de tout ce que vous avez acheté et vendu ; venez, examinons ensemble si vos mesures et vos comptes sont conformes aux miens. Voilà, marchands, le jour où vous avez trompé cet enfant. Voilà ce jour où vous avez fait payer deux fois la même chose. Venez, profanateurs des sacrements, voilà tous vos sacrilèges, toutes vos hypocrisies. Venez, pères et mères, rendez-moi compte de ces âmes que je vous ai confiées ; rendez-moi compte de tout ce qu'on fait vos enfants, vos domestiques ; voilà toutes les fois que vous leur avez donné la permission pour aller dans des lieux et des compagnies où ils ont péché. Voilà toutes les mauvaises pensées et les mauvais désirs que votre fille a donnés ; voilà tous les embrassements et autres actions infâmes ; voilà toutes ces paroles impures que votre fils a prononcées. Mais, Seigneur diront les pères et. mères, je ne le lui ai pas commandé. N'importe, leur dira leur juge, les péchés de tes enfants sont les tiens. Où sont les vertus que tu leur as fait pratiquer ? où sont les bons exemples que tu leur as donnés ou les bonnes oeuvres que tu leur as fait faire ? Hélas ! que vont devenir ces pères et mères qui voient que leurs enfants, les uns s'en vont danser, les autres dans les jeux et les cabarets, et qui vivent tranquilles. O mon Dieu, quel aveuglement ! Oh ! que de crimes dont ils vont se voir accablés dans ces terribles moments ! Oh ! que de péchés cachés qui vont être manifestés à la face de tout l'univers ! Oh ! abîmes profonds des enfers, ouvrez-vous pour engloutir ces foules de preuves qui n'ont vécu que pour outrager Dieu et se damner.

Mais, me direz-vous, toutes les bonnes oeuvres que nous avons faites ne nous serviront donc de rien ? Ces jeûnes, ces pénitences, ces aumônes, ces communions, ces confessions seront donc sans récompense ? Non, vous dira Jésus-Christ, toutes vos prières n'étaient que routines, vos jeûnes qu'hypocrisies, vos aumônes que vaine gloire ; votre travail n'avait point d'autre but que l'avarice et la cupidité, vos souffrances n'étaient accompagnées que de plaintes et de murmures ; dans ce que vous faisiez, je n'étais pour rien. D'ailleurs je vous ai récompensé par des biens temporels, j'ai béni votre travail, j'ai donné la fertilité à vos champs, enrichi vos enfants ; le peu de bien que vous avez fait, je vous en ai donné toute la récompense que vous pouviez en attendre. Mais, nous dira-t-il, vos péchés vivent encore, ils vivront éternellement devant moi ; allez, maudits, au feu éternel préparé pour tous ceux qui m'ont méprisé pendant leur vie.

Sentence terrible, mais infiniment juste. Quoi de plus juste ! Un pécheur qui, toute sa vie, n'a fait que se rouler dans le crime, malgré les grâces que le bon Dieu lui présentait sans cesse pour en sortir ! Voyez-vous ces impies qui se raillaient de leur pasteur, qui méprisaient la parole de la vie, qui tournaient en ridicule ce que leur pasteur leur disait ? Voyez-vous ces pécheurs qui se faisaient gloire de n'avoir point de religion, qui raillaient ceux qui la pratiquaient ? les voyez-vous ces mauvais chrétiens qui avaient si souvent à la bouche ces horribles blasphèmes, qui (disaient qu'ils) trouvaient encore le pain bien bon et qu'ils n'avaient pas besoin de la confession ? Voyez-vous ces incrédules qui nous disaient que, quand nous étions morts, tout était fini ? Voyez-vous leur désespoir, les entendez-vous avouer leur impiété ? les entendez-vous crier miséricorde ? Mais tout est fini, vous n'avez plus que l'enfer pour partage. Voyez-vous cet orgueilleux qui raillait et méprisait tout le monde ? le voyez-vous abîmé dans son coeur, condamné pour une éternité sous les pieds des démons ? Voyez-vous cet incrédule qui disait qu'il n'y a ni Dieu ni enfer ? Le voyez-vous avouer à la face de tout l'univers qu'il y a un Dieu qui le juge et un enfer où il va être précipité pour ne jamais en sortir ? Il est vrai que Dieu donnera la liberté à tous les pécheurs de donner leurs raisons et leurs excuses pour se justifier, s'ils le peuvent. Mais, hélas! que pourra dire un criminel qui ne voit que crime et qu'ingratitude ? Hélas ! tout ce que pourra dire un pécheur dans ce moment malheureux ne servira qu'à montrer davantage son impiété et son ingratitude.

Voilà sans doute, M. F., ce qu'il y aura de plus effrayant dans ce terrible moment; ce sera quand nous verrons que Dieu n'a rien épargné pour nous sauver ; qu'il nous a fait part des mérites infinis de sa mort sur la croix; qu'il nous a fait naître dans le sein de son Église ; qu'il nous a donné des pasteurs pour nous montrer et nous enseigner tout ce que nous devions faire pour être heureux. Il nous adonné les sacrements pour nous faire recouvrer son amitié toutes les fois que nous l'avions perdue, il n'a point mis de bornes au nombre des péchés qu'il voulait nous pardonner; si notre retour était sincère, nous sommes sûrs de notre pardon. Il nous a attendu nombre d'années quoique nous ne vivions que pour l'outrager; il ne voulait pas nous perdre ou plutôt il voulait absolument nous sauver ; et nous n'avons pas (voulu) ! C'est nous-mêmes qui le forçons par nos péchés de lui faire porter une sentence de réprobation éternelle : Allez, maudits enfants, allez trouver celui que vous avez imité : pour moi, je ne vous reconnais pas, sinon pour vous écraser de toutes les fureurs de ma colère éternelle.

Venez, nous dit le Seigneur par un de ses prophètes, venez, hommes, femmes, riches et pauvres, pécheurs, qui que vous soyez, de quelque état et condition que vous soyez, dites tous ensemble, dites vos raisons et moi (je dirai) les miennes. Entrons en jugement, pesons tout au poids du sanctuaire. Ah ! terrible moment pour un pécheur, qui, de quelque côté qu'il considère sa vie, ne voit que péché et point de bien. Mon Dieu ! que va-t-il devenir! Dans ce monde, le pécheur a toujours quelque excuse a alléguer à tous les péchés qu'il a commis ; il porte même son orgueil jusqu'au tribunal de la pénitence, où il ne devrait paraître que pour s'accuser lui-même et se condamner. Les uns, c'est l'ignorance ; les autre, les tentations trop violentes ; enfin d'autres, les occasions et les mauvais exemples : voilà, tous les jours, les raisons que donnent les pécheurs pour cacher la noirceur de leurs crimes. Venez, pécheurs orgueilleux, voyons si vos excuses seront bien reçues au jour du jugement, et expliquez-vous avec celui qui a le flambeau à la main, qui a tout vu, et tout compté, et tout pesé. Vous ne saviez pas, dites-vous, que cela était un péché ! Ah ! malheureux, vous dira Jésus-Christ, si vous étiez né parmi les nations idolâtres qui n'ont jamais entendu parler du vrai Dieu, vous pourriez encore un peu vous excuser sur votre ignorance ; mais, vous, chrétien, qui avez eu le bonheur de naître dans le sein de mon Église, (d'être) élevé au centre de la lumière, vous à qui l'on parle de votre bonheur éternel ? Dès votre enfance, on vous apprenait tout ce qu'il fallait faire pour vous le procurer, vous que jamais l'on ne cessa d'instruire, d'exhorter et de reprendre, vous osez vous excuser sur votre ignorance. Ah ! malheureux, si vous viviez dans l'ignorance, c'était bien parce que vous n'aviez pas voulu vous instruire ; c'était bien parce que vous n'aviez pas voulu profiter des instructions ou que vous les aviez fuies. Allez, malheureux ? allez, vos excuses ne vous rendent encore que plus digne de malédictions ! Allez, maudit enfant, dans les enfers y brûler avec votre ignorance.

Mais, dira un autre, mes passions étaient bien vives et ma faiblesse était bien grande. Mais, leur dira le Seigneur, puisque Dieu était si bon que de vous faire connaître vos faiblesses, et que vos pasteurs vous disaient qu'il fallait continuellement veiller sur vous-même, vous mortifier, si vous vouliez les dompter : pourquoi faisiez-vous donc tout le contraire ? pourquoi preniez-vous tant de soins de contenter votre corps et vos plaisirs ? Dieu vous faisait connaitre votre faiblesse et vous tombiez à chaque instant ? Pourquoi n'aviez-vous donc pas recours à Dieu pour lui demander sa grâce ? pourquoi n'écoutiez-vous pas vos pasteurs qui ne cessaient de vous exhorter à demander les grâces et les forces dont vous aviez besoin pour vaincre le démon ? Pourquoi avez-vous eu tant d'indifférence et de mépris pour les sacrements, où vous aviez tant de grâces, de force, pour faire le bien et éviter le mal ? pourquoi avez-vous donc si souvent méprisé la parole de Dieu qui vous aurait guidé dans le chemin que vous deviez prendre pour aller à lui ? Ah ! pécheurs ingrats et aveugles, tous ces biens étaient à votre disposition, vous pouviez vous en servir comme tant d'autres. Qu'avez-vous fait pour vous empêcher de tomber dans le péché ? Et c'est que vous n'avez prié que par routine ou habitude. Allez, malheureux ! Plus vous aviez connu votre faiblesse, plus vous deviez avoir recours à Dieu qui vous aurait soutenu et aidé à opérer votre salut. Allez, maudit, vous n'en êtes que plus criminel.

Mais, il y a tant d'occasions de pécher, dira encore un autre. Mon ami, je connais trois sortes d'occasions qui peuvent nous porter au péché. Tous les états ont leurs dangers. Je dis qu'il y en a trois (sortes) : celles où nous sommes nécessairement exposés par les devoirs de notre état, celles que nous rencontrons sans les chercher, et celles où nous nous engageons sans nécessité. Si celles où nous (nous) engageons sans nécessité ne nous serviront point d'excuses, ne cherchons pas à excuser un péché par un autre péché. Vous avez entendu chanter une mauvaise chanson, dites-vous ; vous avez entendu une médisance ou une calomnie, et pourquoi êtes-vous allés dans cette maison ou cette compagnie ? pourquoi fréquentez-vous ces personnes sans religion ? Ne savez-vous pas que celui qui s'expose au danger est coupable et y périra ? Celui qui tombe sans s'exposer se relève aussitôt et sa chute le rend encore plus vigilant et plus sage. Mais ne voyez-vous pas que Dieu, qui nous a promis son secours dans nos tentations, ne nous l'a pas promis lorsque nous avons la témérité de nous exposer de nous-même. Allez, malheureux vous avez cherché vous-même à vous perdre ; vous méritez l'enfer qui est réservé aux pécheurs comme vous.

Mais, me direz-vous, l'on a continuellement de mauvais exemples devant les yeux. Vous avez de mauvais exemples, quelle frivole excuse ! Si vous en avez de mauvais, n'en avez-vous pas aussi de bons ? Pourquoi n'avez-vous pas plutôt suivi les bons que les mauvais ? Lorsque vous voyiez aller cette jeune fille à l'église, à la table sainte, pourquoi ne la suiviez-vous pas plutôt que celle qui allait aux danses ? Lorsque ce jeune homme venait à l'église pour y adorer Jésus-Christ dans son tabernacle, pourquoi n'avez-vous pas plutôt suivi ses traces que celles de celui qui allait au cabaret ? Dites plutôt, pécheur, que vous aviez mieux aimé suivre la voie large qui vous a conduit dans ce malheur où vous vous trouvez, que dans le chemin que le Fils de Dieu à tracé lui-même. La vraie cause de vos chutes et de votre réprobation ne vient donc ni des mauvais exemples, ni des occasions, ni de vos faiblesses, ni des grâces qui vous manquaient ; mais seulement des mauvaises dispositions de votre coeur que vous n'avez pas voulu réprimer. Si vous avez fait le mal, c'est parce que vous l'avez bien voulu. Votre perte ne vient donc uniquement que de vous.

Mais, me direz-vous l'on nous avait toujours dit, que Dieu était bon. Il est vrai qu'il est bon, mais il est jute ; sa bonté et sa miséricorde sont passées pour vous : il n'y a plus que sa justice et sa vengeance. Hélas ! M. F., nous qui avons tant de répugnance pour nous confesser, si, cinq minutes avant ce grand jour, Dieu nous donnait des prêtres pour confesser nos péchés, afin qu'il fussent effacés, hélas ! avec quel empressement n'en profiterions-nous pas ? ce qui ne nous sera jamais accordé en ce moment de désespoir. Le roi Bogoris fut bien plus sage que nous. Ayant été instruit par un missionnaire de la religion catholique, mais retenu encore par les faux plaisirs du monde, par un effet de la providence de Dieu, un peintre chrétien à qui il avait donné commission de peindre dans son palais la chasse la plus terrible aux bêtes farouche, lui peignit au contraire le jugement dernier, le monde tout en feu, Jésus-Christ au milieu des tonnerres et des éclairs, l'enfer déjà ouvert, pour engloutir les damnés, avec des figures si épouvantables que le roi resta immobile. Revenu à lui-même, il se rappela de ce que ce missionnaire lui avait dit, pour éviter les horreurs de ce moment-là où le pécheur ne peut avoir que le désespoir pour partage, et renonçant de suite à tous ses plaisirs, il passa le reste de sa vie dans la pénitence et les larmes.

Hélas ! M. F., si ce prince ne s'était pas converti, il serait également mort, il aurait quitté tous ses biens et ses plaisirs, il est vrai, un peu tard ; mais, mourant, depuis bien des siècles, ils auraient passé à d'autres. Il serait en enfer qui brûlerait pour jamais, tandis qu'il est dans le ciel pour une éternité et qu'il est content, en attendant ce grand jour, de voir que tous ses péchés lui sont pardonnés et qu'ils ne reparaîtront jamais, ni aux yeux de Dieu, ni aux yeux des hommes.

Ce fut cette pensée bien méditée par saint Jérôme qui lui porta à tant de rigueurs sur son corps et à tant verser de larmes. Ah ! s'écriait-il dans cette vaste solitude, il me semble que j'entends, à chaque instant, cette trompette qui doit réveiller tous les morts, m'appeler au tribunal de mon juge. Cette même pensée faisait trembler un David sur son trône, un Augustin au milieu de ses plaisirs, malgré tout les efforts qu'il faisait pour étouffer cette pensée, qu'un jour il serait jugé. Il disait de temps en temps à son ami Alipe : Ah ! cher ami, un jour viendra que nous paraîtrons tous devant le tribunal de Dieu pour y recevoir la récompense du bien ou (le châtiment) du mal que nous aurons fait, pendant notre vie ; quittons, mon cher ami, lui disait-il, la route du crime pour celle qu'ont suivie tous les saints. Préparons-nous à ce jour dès l'heure présente.

Saint Jean Climaque nous rapporte qu'un solitaire quitta son monastère pour passer dans un autre pour y faire plus de pénitence. La première nuit, il fut cité au tribunal de Dieu qui lui montra qu'il était redevable envers sa justice de cent livres d'or. Hélas ! Seigneur, s'écria-t-il, que vais-je faire pour les acquitter ? Il demeura trois ans dans ce monastère, où Dieu permit qu'il fût méprisé et mal traité de tous les autres, au point qu'il semble que personne ne pouvait le souffrir. Notre Seigneur lui apparut une deuxième fois en lui disant qu'il n'avait encore acquitté qu'un quart, de sa dette. Ah ! Seigneur, s'écria-t-il, que faut-il donc que je fasse pour me justifier ? Il contrefit le fou pendant treize ans, faisant tout ce qu'on voulait ; on le traitait durement., comme une bête de somme. Le bon Dieu lui apparut une troisième fois en lui disant qu'il en avait la moitié. Ah ! Seigneur, puisque je l'ai voulu, je dois souffrir pour pouvoir payer votre justice. Ah ! mon Dieu ! n'attendez pas que mes péchés soient punis après le jugement. Saint Jean Climaque nous rapporte un trait qui fait frémir. Il y avait, nous dit-il, un solitaire qui, depuis quarante ans, pleurait ses péchés au fond d'un bois. La veille de sa mort, tout à coup, hors de lui-même, ouvrant les yeux, regardant à droite et à gauche de son lit, comme s'il eût vu quelqu'un qui lui demandait compte de sa vie, il répondait d'une voix tremblante : Oui, j'ai commis ce péché, mais je l'ai confessé et j'en ai fait pénitence pendant tant d'années jusqu'à ce que le bon Dieu m'a pardonné. Tu as commis aussi ce péché, lui disait cette voix. Non, lui répondit le solitaire, je ne l'ai pas commis. Avant de mourir on l'entendit crier : Mon Dieu, mon Dieu, ôtez, ôtez, s'il vous plaît, mes péchés de devant vos yeux, je ne peux plus y tenir. Hélas ! qu'allons-nous devenir, si le démon reproche même les péchés que nous n'avons pas commis, nous qui sommes tout couverts de péchés et (qui n'avons) point fait de pénitence ; hélas! à quoi nous attendre pour ce terrible moment ? si les saints sont à peine rassurés, qu'allons-nous devenir ?

Que devons-nous conclure de tout cela, M. F., ? Le voici : C'est qu'il ne faut jamais perdre de vue que nous serons jugés un jour sans miséricorde, et que tous nos péchés paraîtront aux yeux de tous l'univers ; et, qu'après ce jugement, si nous nous trouvons dans ces péchés, nous irons les pleurer dans les enfers sans pouvoir ni les effacer, ni les oublier. Oh ! que nous sommes aveugle, mes frères, si nous ne profitons du peu de temps qui nous reste à vivre pour nous assurer le ciel. Si nous sommes pécheurs, nous avons l'espérance du pardon : au lieu que si nous attendons alors, il n'y aura plus de ressources. Mon Dieu ! faites-rnoi la grâce de ne jamais perdre le souvenir de ce moment terrible, surtout lorsque je serai tenté, pour ne pas me laisser succomber ; afin qu'en ce jour nous entendions ces douces paroles sorties de la bouche du Sauveur : « Venez, les bénis de mon Père, posséder le royaume qui vous est préparé depuis le commencement du monde. »

(1) Le Saint Curé d'Ars n'écrit jamais que les initiales de cette expression (M. F.). comnme on peut le voir dans le fac simile ci-contre.Nous conservons dans la suite son abrévation.

les litanies du Saint Curé d'Ars,
https://www.nd-chretiente.com/dossiers/ ... ianney.pdf

ses Oeuvres
http://jesusmarie.free.fr/jean_marie_vi ... d_ars.html

Pensées du Saint Curé d'Ars
http://livres-mystiques.com/partieTEXTE ... Titre.html


SAINTS DU 4 AOÛT

https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/4 ... -2015.html

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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5 août : Dédicace de Sainte Marie Majeure

Message par amidelamisericorde »

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5 août : Dédicace de Sainte Marie Majeure :

SERMON POUR LA FÊTE DE LA DÉDICACE du Saint Curé d'Ars


(...) Ne l'oublions pas : au tribunal de Dieu, ils nous seront montrés, comme pour nous reprocher nos prévarications.

Nous verrons les promesses que nous avons faites, et, en même temps, le nombre de fois que nous les aurons violées et foulées aux pieds.

Cette seule pensée doit être capable de nous couvrir de confusion. Si cela n'est pas assez puissant pour nous toucher, portons nos regards vers ce confessionnal ; n'est-il pas l'asile et l'espérance des pécheurs qui veulent revenir à Dieu ?

Un chrétien ne doit-il pas s'écrier, en voyant cette fontaine de grâces et de Miséricorde :

Lire
https://livres-mystiques.com/partieTEXT ... dicace.htm

La basilique dite de Sixte III Sainte Marie Majeure
https://books.openedition.org/efr/1095?lang=fr

Un peu d'histoire la Dédiicace Sainte Marie Majeure
http://missel.free.fr/Sanctoral/08/05.php

Liturgie traditionnelle de la Dédicace de Ste Marie aux Neiges
http://www.introibo.fr/05-08-Dedicace-de-Ste-Marie-aux

le site du Vatican de la basilique Sainte-Marie-Majeure
http://www.vatican.va/various/basiliche ... nterno.htm

et, un article le Miracle de la neige.
https://fr.zenit.org/2003/07/29/sainte- ... le-5-aout/

Pèlerinage à Sainte Marie Majeure à Rome
http://www.rome-passion.com/sainte-marie-majeure.html

SAINTS DU 5 AOUT

https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/5 ... -2017.html

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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Re: Un jour, Un saint

Message par amidelamisericorde »

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6 août : Transfiguration du Seigneur :  


Sermon sur la Transfiguration de Saint François de Sales

Le grand Apôtre saint Paul ayant été ravi et élevé jusqu'au troisième
Ciel, ne sachant si ce fut hors de son corps ou en son corps, dit qu'il
n'est nullement loisible ni possible à l'homme de raconter ce qu'il y
vit, ni les merveilles admirables qu'il apprit et qui lui furent montrées
en son ravissement. Or, si celui qui les a vus n'en peut parler, si
ayant été ravi jusqu'au troisième Ciel il n'en ose dire mot, beaucoup
moins donc nous autres qui n'avons été élevés ni au premier ni au
second ni au troisième.

(…) Je ne veux pas, mes chères Sœurs, vous entretenir de la félicité
que les Bienheureux ont en la claire vue de la face de Dieu, qu'ils
voient et verront sans fin en son Essence ; car cela regarde la félicité
essentielle, et je n'en veux pas traiter, sinon que j'en dise quelques
mots sur la fin. Je ne parlerai pas non plus de l'éternité de cette
gloire des Saints, mais seulement d'une certaine gloire accidentelle
qu'ils reçoivent en la conversation qu'ils ont par ensemble. O quelle
divine conversation ! Mais avec qui? Avec trois sortes de personnes :
avec eux mêmes, avec les Anges, les Archanges, les Chérubins, les
saints Apôtres, les Confesseurs, les Vierges, avec la Vierge
glorieuse, Notre Dame et Maîtresse, avec la très sainte humanité de
Notre Seigneur et enfin avec la très adorable Trinité même, le Père,
le Fils et le Saint Esprit.

Mais, mes chères Sœurs, il faut que vous sachiez que tous les
Bienheureux se connaîtront les uns les autres, un chacun par leur
nom, ainsi que nous l'entendrons mieux par le récit de l'Évangile,
lequel nous fait voir notre divin Maître sur le mont de Thabor,
accompagné de saint Pierre, saint Jacques et saint Jean. Pendant
qu'ils regardaient le Sauveur qui priait (Lc IX, 29) et était en oraison,
il se transfigura devant eux, laissant répandre sur son corps une
petite partie de la gloire dont il jouissait continuellement dès
l'instant de sa glorieuse conception dans les entrailles de Notre
Dame; gloire qu'il retenait, par un continuel miracle, resserrée et
couverte dans la suprême partie de son âme.

Les Apôtres virent donc alors sa face plus reluisante et éclatante que
le soleil, voire cette clarté et cette gloire s'épancha jusque sur ses
vêtements pour nous montrer qu'il n'en était pas si chiche qu'il n'en
fit part à ses habits mêmes et à ce qui était autour de lui. Il nous fit
voir un petit échantillon du bonheur éternel et une goutte de cet
océan et de cette mer d'incomparable félicité pour nous faire désirer
la pièce tout entière (Intro. à la vie dévote, Parie III,c.2) ; si que le
bon saint Pierre, qui parlait pour tous comme devant être le chef des
autres : "O qu'il est bon d'être ici", s'écria-t-il tout ému de joie et de
consolation. J'ai bien vu, voulait-il dire, beaucoup de choses, mais il
n'y a rien de si désirable que d'être en ce lieu. Les trois disciples
virent encore Moïse et Elie qu'ils n'avaient jamais vus et qu'ils
reconnurent cependant très bien ; l'un ayant repris son corps ou bien
un autre formé de l'air, et l'autre étant en son même corps auquel il
fut élevé dans le char triomphal (IV R. II, 11). Tous deux
s'entretenaient avec notre divin Maître de l'excès qui devait arriver en
Jérusalem (Lc IX,31), excès qui n'est autre sinon la mort qu'il devait
souffrir par son amour ; et soudain après cet entretien les Apôtres
ouïrent la voix du Père éternel lequel disait : "C'est ici mon Fils bien
aimé, écoutez-le."

Je remarque premièrement qu'en la félicité éternelle nous nous
connaîtrons tous les uns les autres, puisque en ce petit échantillon
que le Sauveur en donna à ses Apôtres il voulut qu'ils reconnussent
Moïse et Elie qu'ils n'avaient jamais vus. Si cela est ainsi, o mon
Dieu, quel contentement recevrons-nous en voyant ceux que nous
avons si chèrement aimés en cette vie ! Oui même nous connaîtrons
les nouveaux chrétiens qui se convertissent maintenant à notre sainte
foi aux Indes, au Japon et aux antipodes. Les amitiés qui auront été
bonnes dès cette vie se continueront éternellement en l'autre. Nous
aimerons des personnes particulièrement, mais ces amitiés
particulières n'engendreront point de partialités, car toutes nos
affections prendront leur force de la charité de Dieu qui, les
conduisant toutes, fera que nous aimerons un chacun des
Bienheureux de cet amour éternel dont nous aurons été aimés de la
divine Majesté.

O Dieu, quelle consolation recevrons-nous en cette conversation
céleste que nous aurons les uns avec les autres ! Là nos bons Anges
nous apporteront une joie plus grande qu'il ne se peut dire quand ils
se feront reconnaître à nous, et qu'ils nous représenteront si
amoureusement le soin qu'ils ont eu de notre salut durant le cours de
notre vie mortelle; ils nous ressouviendront des saintes inspirations
qu'ils nous ont apportées, comme un lait sacré qu'ils allaient puiser
dans les mamelles de la divine Bonté, pour nous attirer à la
recherche de ces incomparables suavités dont nous serons alors
jouissants. Ne te souviens-tu point, diront-ils, d'une telle inspiration
que je te donnais en un tel temps, en lisant un tel livre, en entendant
un tel sermon, ou bien en regardant une telle image? dira le bon
Ange de sainte Marie Egyptiaque, inspiration qui t'incita à te
convertir à Notre-Seigneur et qui fut le principe de ta prédestination
(Vitae Patrum, L.I ; Vitae S. Mar. Aegypt. c.16). O Dieu, nos cœurs
ne se fondront-ils pas d'un contentement indicible entendant ces
paroles ?

Un chacun des esprits bienheureux aura un entretien particulier
selon son rang et sa dignité. Notre glorieux Père saint Augustin (je
me plais à parler de lui car je sais que le souvenir vous en est fort
agréable) faisait un jour un souhait de voir Rome triomphante, le
glorieux saint Paul prêchant et Notre-Seigneur allant parmi le
peuple, guérissant les malades et faisant des miracles. O mes chères
âmes, quel bonheur à ce saint de contempler la Jérusalem céleste en
son triomphe, le grand Apôtre (je ne dis pas grand de corps, car il
était petit, mais grand en éloquence et en sainteté) prêchant et
entonnant ces louanges qu'il donnera éternellement à la divine
Majesté en la gloire ! Mais quel excès de consolation pour saint
Augustin de voir Notre Seigneur opérer le miracle perpétuel de la
félicité des Bienheureux que sa mort nous a acquise! Imaginez-vous,
de grâce, le divin entretien que ces deux saints auront l'un avec
l'autre, saint Paul disant à saint Augustin : Mon cher frère, ne vous
ressouvenez-vous point qu'en lisant mon Epître (Rm XIII, 12-14)
vous fûtes touché d'une inspiration qui vous sollicitait de vous
convertir, inspiration que j'avais obtenue de la divine miséricorde de
notre bon Dieu par la prière que je faisais pour vous à même temps
que vous lisiez ce que j'avais écrit? Cela, mes chères Sœurs ne
causera-t-il pas une douceur admirable au cœur de notre saint Père?

Faites derechef une imagination, je vous prie. Supposez que Notre
Dame, sainte Madeleine, sainte Marthe, saint Etienne et les Apôtres
fussent vus l'espace d'un an, comme pour un grand jubilé, en
Jérusalem. Quel d'entre nous autres, je vous supplie, voudrait
demeurer ici ? Pour moi je pense que nous nous embarquerions tous
et nous mettrions au péril de tous les hasards qu'encourent ceux qui
vont d'ici là, pour avoir cette grâce de voir notre glorieuse Mère et
Maîtresse, Madeleine, Marie Salomé et les autres qui s'y
trouveraient, puisque nos pèlerins s'exposent bien à tant de dangers
pour aller seulement révérer les lieux où ces saintes personnes ont
posé leurs pieds. Si cela est ainsi, mes chères âmes, quelles
consolations recevrons-nous entrant au Ciel, où nous verrons cette
bénite face de Notre Dame toute flamboyante de l'amour de Dieu! Et
si sainte Elizabeth demeura si transportée d'aise et de contentement
quand, au jour qu'elle la visita, elle l’entendit entonner de divin
Cantique du Magnificat ; combien nos cœurs et nos esprits
tressailliront-ils d'une joie indicible lorsqu'ils entendront entonner
par ce chantre sacrée le cantique de l'amour éternel (Traité de
l’Amour de Dieu, L. V, c.11) ! O quelle douce mélodie ! Sans doute
nous entrerons en des ravissements fort aimables, lesquels ne nous
ôteront pourtant pas l'usage ni les fonctions de nos puissances qui,
par ce divin rencontre que nous ferons de la Sainte Vierge,
s'habiliteront merveilleusement pour mieux et plus parfaitement
louer, et glorifier Dieu, qui lui a fait tant de grâces et à nous aussi,
nous donnant celle de converser familièrement avec elle.

Mais, me pourriez-vous demander, s'il est ainsi que vous dites que
nous nous entretiendrons avec tous ceux qui sont en la Jérusalem
céleste, qu'est-ce que nous dirons? De quoi parlerons-nous ? Quel
sera le sujet de notre entretien ? O Dieu, mes chères sœurs, quel
sujet! Celui des miséricordes que le Seigneur nous a faites ici bas,
par lesquelles il nous a rendus capables d'entrer en la jouissance d'un
bonheur tel que seul il nous suffit. Je dis seul, parce qu'en ce mot de
félicité sont compris toutes sortes de biens, lesquels ne sont pourtant
qu'un unique bien, qui est celui de la jouissance de Dieu en la
félicité éternelle. C'est cet unique bien que la divine amante du
Cantique des Cantiques demandait à son Bien-Aimé, observant en
cela, comme étant très prudente, le dire du Sage (Eccl.VII), qu'il faut
penser à la fin avant l’œuvre. Donnez-moi, s'écrie-t-elle (Cant. I, 1),
o mon cher Bien-Aimé, un baiser de votre bouche. Ce baiser, ainsi
que je déclarerai tantôt, n'est autre chose que la félicité des
Bienheureux. Mais de quoi traiterons-nous encore en notre
conversation ? De la Mort et Passion de Notre Seigneur et Maître.
Hé, ne l'apprenons-nous pas en la Transfiguration, où il ne se parle
de rien tant que de l’excès qu'il devait souffrir en Jérusalem ? Excès
qui n'était autre, comme nous l'avons déjà vu, que sa douloureuse
mort. O si nous pouvions comprendre quelque chose de la
consolation que les Bienheureux ont en, parlant de cette amoureuse
mort, combien nos âmes se délecteraient d'y penser !

Passons plus outre, je vous prie, et disons un peu quelques mots de
l'honneur et de la grâce que nous aurons de converser même avec
Notre Seigneur humanisé. C'est ici sans doute que notre félicité
prendra un accroissement indicible et inénarrable. Que ferons-nous,
chères âmes, que deviendrons-nous, je vous prie, quand à travers la
plaie sacrée de son côté nous apercevrons ce cœur très adorable et
très aimable de notre Maître, tout ardent de l'amour qu'il nous porte,
cœur auquel nous verrons tous nos noms écrits en lettres d'amour ?
Est-il possible, dirons-nous, o mon cher Sauveur, que vous m'ayez
tant aimé que d'avoir gravé mon nom en votre cœur ! Cela est
pourtant véritable. Le Prophète (Is. XLIX, 15, 16), parlant en la
personne de Notre-Seigneur, nous dit : Quand il arriverait que la
mère oublierait l'enfant qu'elle porte en ses entrailles, si ne
t'oublierai-je point, car j'ai gravé ton nom en mes mains. Mais
Jésus-Christ lui même enchérissant sur ces paroles dira : S'il se
pouvait faire que la femme oubliât son enfant, moi, je ne t'oublierai
pas, d'autant que je porte ton nom gravé en mon cœur.

Certes, ce sera un sujet de très grande consolation que celui ci, que
nous soyons si chèrement aimés de Notre-Seigneur qu'il nous porte
toujours en son cœur. Quelle délectation admirable pour un chacun
des Bienheureux quand ils verront dans ce cœur très sacré et très
adorable les pensées de paix (Jér. XXIX,11) qu'il faisait pour eux et
pour nous à l'heure même de sa Passion! pensées qui nous
préparaient non seulement les moyens principaux de notre salut,
mais aussi tous les divins attraits, inspirations et bons mouvements
desquels ce très doux Sauveur se voulait servir pour nous attirer à la
suite de son très pur amour (Intro. à la vie dévote ; partie V, c.13).
Ces vues, ces regards, ces considérations particulières que nous
ferons sur cet amour sacré, duquel nous aurons été si chèrement et si
ardemment aimés par notre souverain Maître, enflammeront nos
cœurs d'une dilection et d'une ardeur nom pareilles. Que ne
devrions-nous donc pas faire ou souffrir pour jouir de ces suavités
indiciblement agréables ! Cette vérité nous est montrée en l'Evangile
d'aujourd’hui ; car ne voyez-vous pas que Notre-Seigneur étant
transfiguré, Moïse et Elie lui parlent et s'entretiennent tout
familièrement avec lui ?

Notre félicité ne s'arrêtera pas là, mes chères âmes, mais elle passera
plus avant, car nous verrons face à face (I Cor. XIII,12) et très
clairement la divine Majesté, l'essence de Dieu et le mystère de la
très sainte Trinité, en laquelle vision et claire connaissance consiste
notre félicité essentielle. Là nous entendrons et participerons à ces
très adorables conversations et à ces divins colloques qui se font
entre le Père, le Fils et le Saint Esprit (Traité de l’amour de Dieu ;
L.III, cc.11-13). Nous entendrons, dis-je, comme le Fils entonnera
mélodieusement les louanges dues à son Père céleste (ibid. L.V,
c.11) et comme il lui représentera, en faveur de tous les hommes,
l'obéissance qu'il lui a rendue tout le temps de sa vie. Nous ouïrons
aussi, en contre-change, le Père éternel prononcer d'une voix
éclatante et avec une harmonie incomparable ces divines paroles que
les Apôtres entendirent au jour de la Transfiguration : Celui-ci est
mon Fils bien aimé auquel je me suis complu, et le Père et le Fils
parlant ensemble du Saint Esprit : C'est ici notre Esprit, procédant
de l'un et de l'autre, dans lequel nous avons mis tout notre amour.

Non seulement il y aura conversation et entretien entre les Personnes
divines, mais encore entre Dieu et les hommes. Et quel sera-t-il ce
divin entretien ? Oh, quel il sera ! Il sera tel qu'il n'est pas loisible à
l'homme de le rapporter; ce sera un devis si secret que nul ne le
pourra entendre que Dieu et celui avec lequel il se fera. Dieu dira un
mot si particulier à chacun des Bienheureux qu'il n'y en aura point
de semblable. Mais quel sera ce mot ? Oh ! ce sera un mot le plus
amoureux qui se puisse jamais imaginer. Représentez-vous tous ceux
qui se peuvent prononcer pour attendrir un cœur et les noms les plus
affectionnés qui se puissent ouïr puis dites enfin que ce n'est rien au
prix de celui que Dieu donnera à un chacun là haut au Ciel. Il nous
donnera un nom (Apoc. II, 17) il nous dira un mot. Supposez qu'il
vous dira: Tu es ma bien-aimée, tu es la bien-aimée de mon
Bien-Aimé, c'est pourquoi tu seras chèrement aimée de moi; tu es la
bien choisie de mon bien choisi qui est mon Fils. Cela n'est rien,
mes chères âmes, en comparaison de la suavité qu'apportera quant et
soi ce mot ou ce nom saint et sacré que le Seigneur fera entendre à
l'âme bienheureuse.

Ce sera alors que Dieu donnera à la divine amante ce baiser qu'elle a
si ardemment demandé et souhaité, ainsi que nous disions tantôt.
Oh ! qu'elle chantera amoureusement son cantique d'amour : Qu'il
me baise, le Bien-Aimé de mon âme, d'un baiser de sa bouche. Et
poursuivant elle ajoutera : Meilleur est sans nulle comparaison le
lait qui coule de ses chères mamelles que non pas tous les vins les
plus délicieux, et le reste (Cant. I ,1-3). Quelles divines extases,
quels embrassements amoureux entre la souveraine Majesté et cette
chère amante quand Dieu lui donnera ce baiser de paix ! Cela sera
pourtant ainsi, et non pas avec une amante seule, mais avec un
chacun des citoyens célestes, entre lesquels se fera un entretien
admirablement agréable des souffrances, des peines et des tourments
que Notre-Seigneur a endurés pour un chacun de nous durant, le
cours de sa vie mortelle, entretien qui leur causera une consolation
telle que les Anges, au dire de saint Bernard (Sermon XXII in
Cant., § 6), n'en sont pas capables ; car si bien Notre-Seigneur est
leur Sauveur et qu'ils aient été sauvés par sa mort, il n'est pourtant
pas leur Rédempteur, d'autant qu'il ne les a pas rachetés, mais
seulement les hommes. C'est pourquoi ceux-ci recevront une félicité
et un contentement singulier à parler de cette glorieuse Rédemption,
par le moyen de laquelle ils auront été faits semblables aux anges,
ainsi que notre divin Maître l'a dit (Mc XII, 25).

En la Jérusalem céleste nous jouirons donc d'une conversation très
agréable avec les esprits bienheureux, les anges, les Chérubins et
Séraphins, les Saints et les Saintes, avec Notre Dame et glorieuse
Maîtresse, avec Notre-Seigneur et enfin avec la très sainte et très
adorable Trinité, conversation qui durera éternellement et qui sera
perpétuellement gaie et joyeuse. Or, si nous avons en cette vie tant
de suavité à ouïr parler de ce que nous aimons que nous ne pouvons
nous en taire, quelle joie, quelle jubilation recevrons-nous
d'entendre éternellement chanter les louanges de la divine Majesté
que nous devons aimer et que nous aimerons plus qu'il ne se peut
comprendre en cette vie ! Si nous prenons tant de plaisir en la seule
imagination de la perdurable félicité, combien en aurons-nous
davantage en la jouissance de cette même félicité! félicité et gloire
qui n'aura jamais de fin, mais qui durera éternellement sans que
jamais nous en puissions être rejetés. O que cette assurance
augmentera notre consolation ! Marchons donc gaiement et
joyeusement, chères âmes, parmi les difficultés de cette vie
passagère ; embrassons à bras ouverts toutes les mortifications et
afflictions que nous rencontrerons en notre chemin, puisque nous
sommes assurés que ces peines prendront fin et qu'elles se
termineront avec notre vie, après laquelle il n'y aura que joies, que
contentements et consolations éternelles.

Ainsi soit-il.

Source : jesusmarie.free.fr

SAINTS DU 6 AOÛT

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Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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8 août : Saint Dominique de Guzman

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8 août : Saint Dominique de Guzman :

Prêtre


Dominique naquit en Espagne à Calahorra vers 1171.
Chanoine à Osma, il rencontra des hérétiques albigeois lors d'un voyage avec son Evêque dans la région de Toulouse.
Il saisit de suite combien était importante leur réconciliation avec l'Eglise. Il fonda l'Ordre des Frères Prêcheurs, appelés aussi les Dominicains et s'occupa de leur instruction.

Il mourut à Bologne, en Italie en 1221 et fut canonisé en 1234.
Il est le saint Protecteur des orateurs, lingères, et astronomes.

Son nom vient du latin qui signifie "celui qui est consacré au Seigneur"

Saint Dominique (1170 – 1221), fondateur de l’ordre des frères prêcheurs (ou dominicains).
« Mon Dieu, ma Miséricorde, que vont devenir les pécheurs ? »

Biographie de Saint Dominique.
http://missel.free.fr/Sanctoral/08/08.php

Les litanies de Saint Dominique,
http://catholiquedu.free.fr/2005/PRIERE ... INIQUE.htm

Les quinze mardis de Saint Dominique 1,
http://imagessaintes.canalblog.com/arch ... 07591.html

Les quinze mardis de Saint Dominique 2,
http://imagessaintes.canalblog.com/arch ... 07478.html

Les quinze mardis de Saint Dominique 3
http://imagessaintes.canalblog.com/arch ... 07448.html

SAINTS DU 8 AOÛT
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9 août : Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein)

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9 août : Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein) :

Religieuse


Edith naquit en 1891, à Breslau, aujourd'hui Wroclaw, dans une
famille juive.

Elle étudia la philosophie, et se rapprocha de la religion catholique puis se convertit en 1922 et reçut le baptême.

Elle entra au Carmel de Cologne et adopta le nom de Thérèse-Bénédicte de la Croix.

Déportée à Auschwtiz-Birkenau, elle y mourut le 9 août 1942.
Sainte Edith Stein est Co-Patronne de l''Europe et depuis le 1er octobre 1999, avec Brigitte de Suède et Catherine de Sienne.

Son prénom Thérèse en grec signifie " chasseresse", en latin " celle qui est bénie" et en allemand "femme forte".

Une prière pour les souffrants et les défunts,
http://www.evangelium-vitae.org/veillez ... -stein.htm

Une prière au Saint-Esprit de Sainte Edith Stein
https://www.evangelium-vitae.org/veille ... stein-.htm

Quelques-uns de ses écrits sur le site du Carmel,

http://www.carmel.asso.fr/Choix-de-textes.html

et une biographie sur le site du Vatican.
http://www.vatican.va/news_services/lit ... in_fr.html

Le site de l'Institut Sainte Edith Stein

http://institutedithstein.blogspot.fr/

SAINTS DU 9 AOÛT
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10 août Saint Laurent de Rome

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St Laurent, martyr
http://introibo.fr/10-08-St-Laurent-martyr

Extrait d’homélie de Saint Augustin

8. Saint Laurent était archidiacre. Le persécuteur, dit-on, lui demandait les richesses de l'Église, et c'est pour les obtenir qu'il lui fit endurer cette multitude de tourments dont le seul récit fait horreur. Placé sur un gril, il y eut tous les membres brûlés, il y sentit les ardeurs cuisantes de la flamme; mais il avait une telle vigueur de charité, qu'aidé de Celui qui la lui avait donnée, il triompha de toutes les tortures corporelles. « Nous sommes en effet l'ouvrage de Dieu, ayant été créés dans le Christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées afin que nous y marchions (1) ».

Voici même ce qu'il fit pour exciter la colère du persécuteur, non dans le but de l'irriter, mais de témoigner de sa foi devant la postérité et de montrer avec quelle sécurité il recevait la mort. « Fais venir avec moi, dit-il, des véhicules, afin que je t'amène les richesses de l'Église ». On lui envoya ces véhicules; il les chargea de pauvres et ordonna qu'on les reconduisît; il disait : « Ce sont là les richesses de l'Église ». Ce qui est indubitable, mes frères : la grande fortune des chrétiens consiste en effet dans les besoins des pauvres; pourvu toutefois que nous sachions où il nous faut conserver ce que nous possédons. Devant nous sont les pauvres; si nous leur donnons pour conserver, nous ne perdons rien. Ne craignons pas qu'on nous enlève quoi que ce soit : tout est gardé par Celui qui nous a tout donné. Comment découvrir un gardien plus sûr, un plus fidèle débiteur ?

9. Animés de ces pensées, imitons courageusement les martyrs, si nous voulons profiter des solennités que nous célébrons. C'est ce que nous avons toujours dit, mes frères, c'est ce que nous n'avons jamais cessé de vous répéter. Il faut donc aimer l'éternelle vie ; mépriser la vie présente, se bien conduire et compter sur le bonheur. Que celui qui est mauvais, change; qu'une fois changé, on l'instruise ; une fois instruit il doit persévérer. « Qui persévérera jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé (2)». […]

14. O Seigneur, de quel trait vous avez frappé au coeur ceux qui cherchent à frapper leur prochain, lorsque vous avez dit : « Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre ». Cette parole grave et saisissante leur perça le coeur, ils virent à découvert leurs consciences, ils rougirent devant la justice qui leur parlait, et s'en allant l'un après l'autre, ils laissèrent seule cette malheureuse femme. Mais non, la pécheresse n'était pas seule ; avec elle était son Juge, son Juge qui ne la jugeait pas encore et qui lui offrait sa Miséricorde. Les bourreaux une fois partis, il n'y avait plus effectivement que la misère et la Miséricorde en présence l'une de l'autre. « Personne ne t'a condamnée ? » dit le Seigneur, à l'adultère. « Personne, Seigneur », reprit-elle. — « Ni moi non plus je ne te condamnerai pas, et garde-toi de pécher à l'avenir (1) ».

15. Mais ce soldat m'a fait tant de mal. — Je voudrais savoir si, soldat à ton tour, tu ne ferais rien de semblable. Nous ne voulons pas toutefois que se conduisent de la sorte les soldats qui oppriment les pauvres; nous voulons au contraire qu'eux aussi écoutent l'Évangile, car ce n'est pas la milice, mais la malice qui fait obstacle au bien. Quand les soldats venaient demander le baptême à saint Jean, ils lui disaient: « Et nous, que ferons-nous ? N'usez de violence ni de fraude envers personne, répondait saint Jean, et contentez-vous de votre paye ». Réellement, mes frères, si les soldats agissaient ainsi, l'Etat serait heureux.

Il faudrait qu'outre les soldats, les leveurs d'impôts fussent aussi comme le dit saint Jean au même endroit. Les publicains, en d'autres termes les leveurs d'impôts, lui demandant en effet : « Nous aussi, que ferons-nous ? » il leur répondit: « N'exigez rien de plus que ce qui vous a été prescrit». Voilà des avis pour le soldat, en voilà aussi pour le leveur d'impôts ; en voici d'autres pour le propriétaire : « Que celui quia deux tuniques en donne une à qui n'en a pas; et que celui qui a de quoi manger fasse de même (1) ». Nous voulons que les soldats soient dociles aux leçons du Christ ; soyons-y dociles nous-mêmes. Le Christ n'est-il que pour eux et n'est-il pas pour nous ? Tous écoutons-le et vivons cordialement en paix.

Source : abbaye Saint Benoit

Prière par l’intercession de saint Laurent

C'est l'ardeur de Ton Amour, Seigneur, qui a donné au diacre saint Laurent de
se montrer fidèle dans son service, et d'accéder à la gloire du martyre.
Accorde-nous d'aimer ce qu'il aimait, et d'accomplir ce qu'il a enseigné.
Seigneur, à Ta suite et à l'image de saint Laurent, Ton martyr, donne-nous la grâce d'entrer dans la même dynamique de don de nous-mêmes.

Donner par Amour, est la seule chose qui puisse donner sens à toute une vie, dans un
monde où il ne semble y avoir d'autres valeurs que la logique du profit et de l'intérêt personnel ou de groupe.

Seigneur, que Ton Esprit d'Amour vienne dilater nos cœurs et ouvrir nos mains ! Amen.

Neuvaine à Saint Laurent
https://www.etoilenotredame.org/page/ne ... nt-laurent

SAINTS DU 10 AOÛT
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11 août : Sainte Claire d'Assise

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11 août : Sainte Claire d'Assise :

Religieuse

Claire naquit à Assise en 1193. Le jour des Rameaux de l'année 1212, elle s'enfuit du domicile familiale en compagnie de sa cousine Pacifica pour rejoindre François à la Portioncule.

Elle put s'établir dans l'eglise de Saint Damien où elle fonda un couvent de soeurs, l'Ordre des Clarisses ou des"Dames Pauvres" Elle gouverna ce monastère pendant quarante-deux années.

En 1240, alors que la région fut attaquée par les Sarrasins, elle réussit à les faire fuire par la prière à Jésus au Très Saint Sacrement qu'elle se fit apporter pour la circonstance. Elle mourut à Assise le 11 août 1253. Elle est la sainte Protectrice des repasseuses, brodeuses, des gens de télévisison, et des aveugles. Son prénom vient du latin qui signifie "celle qui est claire et remarquable"

Bénédiction de Sainte Claire : je prie notre Seigneur Jésus-Christ, par sa Miséricorde, par l'intercession de sa sainte Mère Marie, de saint Michel archange et de tous les saints anges de Dieu et de tous les saints et saintes de Dieu : que le Père des cieux réalise et confirme pour vous, au ciel et sur la terre,cette très sainte bénédiction ;

La Prière de Sainte Claire d'Assise « Que notre Seigneur vous bénisse et vous garde… »
http://site-catholique.fr/index.php?pos ... e-d-Assise

Sainte Claire, sa vie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_d%27Assise

Prière quotidienne de Sainte Claire.  
http://priere.canalblog.com/archives/20 ... 44249.html

Prière de Cinq Plaies de Sainte Claire d'Assise.
http://imagessaintes.canalblog.com/arch ... 18235.html

son Testament,
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/08 ... te-claire/

SAINTS DU 11 AOÛT
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12 août : Sainte Jeanne-Françoise Frémiot de Chantal

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12 août : Sainte Jeanne-Françoise Frémiot de Chantal :

Religieuse


Jeanne-Françoise Frémyot, baronne de Chantal, naquit à Dijon en 1572. Elle se maria à vingt ans, au baron Christophe de Rabutin-Chantal.

Elle eut six enfants.Veuve à vingt-huit ans, la baronne s'occupa des pauvres. Mais son désir d'engagment se précisa. Sous la direction spirituelle de Saint François de Sales, elle se consacra à adoucir les plaies des plus démunis.

Elle fonda l'Ordre de la Visitation avec son directeur spirituel.
Elle mourut à Moulins en 1641,, laissant derrière elle une communauté religieuse florissante, avec plus de 65 maisons.

Son corps repose dans la Basilique de la Visitation d'Annecy.
Elle fut canonisée en 1767. Son prénom Jeanne vient de l'hébreu
"Dieu a fait preuve de Miséricorde", ou "don du Seigneur" et pour Françoise, du germanique qui signifie "franche", "libre", et de "française".

L'Ordre de la Visitation a fêté son 4ème centenaire en 2010.

Une pensée de Sainte Jeanne de Chantal : La Providence n’a jamais manqué à qui s’est confié en elle.

Biographie et Oeuvres de Sainte Jeanne de Chantal.
http://www.cheminsmystiques.fr/CHEMYS/chantalchoixp.htm

Ecrits et correspondance de Sainte Jeanne de Chantal.
http://www.cheminsmystiques.fr/CHEMYS/chantalchoixp.htm

Acte d'abandon de Sainte Jeanne de Chantal.
http://missel.free.fr/Sanctoral/08/12.php#acte

les litanies de Sainte Jeanne de Chantal,
http://surlespasdessaints.over-blog.com ... 01590.html


SAINTS DU 12 AOÛT

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13 août : Saint Hippolyte de Rome

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13 août : Saint Hippolyte de Rome :

Martyr


Saint Hippolyte de Rome fut martyr à Rome avec le Pape Pontien en 235. D'origine grec, il fut un ancien élève d'Irénée de Lyon.

Prêtre et théologien hérétique il se convertira sous le Pape Pontien.

Il est l'auteur de plusieurs commentaires éxégétiques dont un sur le livre de Daniel, d'un traité sur la tradition apostolique, et à l'origine de la prière eucharistique.  

Il est le seul anti-pape (217-235) a être honoré par l'Eglise. Saint Protecteur des gardiens de prison et des chevaux, son prénom issu du grec signifie "celui qui dompte les chevaux"  


Mémoire des Sts Hippolyte et Cassien, martyrs

https://www.introibo.fr/13-08-Sts-Hippolyte-et-Cassien

La Prière de Saint Hippolyte de Rome « Dis-moi, ô Bienheureuse Marie, qu'as Tu conçu dans ton Sein ? » :

« En respirant ce Parfum, la Bienheureuse Vierge Marie conçut le Verbe dans Son sein. Dis-moi, ô Bienheureuse Marie, qu'as Tu conçu dans ton Sein ? Qui était Celui que Tu portais dans ton Sein virginal ? C'était le Verbe premier-né de Dieu qui, descendu des cieux en Toi, venait être pétri en ton Sein comme premier-né de l'homme, pour que le premier-né Verbe de Dieu se montrât uni à l'homme comme premier-né. Ô Bienheureuse Femme qui s’est jetée aux pieds du Christ pour être emportée avec Lui dans le ciel. C’est là ce que disent Marthe et Marie : « Nous ne te laissons pas échapper ». Monte vers le Père et présente la nouvelle offrande. Offre Ève qui désormais ne s’est plus égarée mais s’est saisie passionnément avec la main de l’arbre de vie. Ne me laisse plus sur la terre pour que je ne m’y égare plus, mais emporte-moi dans le ciel. Ô Sainte Femme qui ne voulait plus être séparée du Christ. Amen. »

Autres prières de Saint Hippolyte de Rome
http://site-catholique.fr/index.php?pos ... -au-Christ

SAINTS DU 13 AOÛT

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14 août Vigile de l'Assomption

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Vigile de l'Assomption
https://www.introibo.fr/14-08-Vigile-de-l-Assomption

Vigile de l’Assomption

Acte de consécration à l'Immaculée de Saint Maximilien Kolbe


Daignez recevoir ma louange, ô Vierge bénie ! Immaculée Conception,Reine du ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et Mère très-aimante, à qui Dieu a voulu confier tout l'ordre de la Miséricorde, me voici à vos pieds, moi, pauvre pécheur. Je vous en supplie, acceptez mon être tout entier comme votre bien et votre propriété. Agissez en moi selon votre volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité. Disposez avant tout de moi comme vous le désirez, pour que se réalise enfin ce qui est dit de vous : La Femme écrasera la tête du serpent et aussi : Vous seule vaincrez les hérésies dans le monde entier. Qu'en vos mains immaculées, si riches de Miséricorde, je devienne un instrument de votre amour, capable de ranimer et d'épanouir pleinement tant d'âmes tièdes ou égarées. Ainsi s'étendra sans fin le règne du Cœur divin de Jésus. Vraiment, votre seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la grâce jaillit du Cœur divin de Jésus sur nous tous, en passant par vos mains maternelles.

Source : Notre Dame des Neiges

Image


14 août : Saint Maximilien Marie Kolbe :

Prêtre et marty
r

Rajmund Kolbe naquit en 1894 à Lodz en Pologne.
Après ses études, il entra au noviciat franciscain.
En 1918, il fut ordonné prêtre et fonda la Milice des Chevaliers de l'Immaculée, apostolat consacré à l'évangélisation par Marie dans l'offrande inconditionnelle de soi à la Très Sainte Vierge.
Déporté à Auschwitz, il offrit sa vie à la place de celle d'un père de famille condamné à mort.
Il mourut le 14 août 1941 à l'âge de 47 ans. Béatifié par Paul VI en 1971, il fut canonisé par Jean Paul II le 10 octobre 1982.
Son prénom Maximilien est d'origine latine, composé de maximus et d'Emilien ce qui signifie "illustre compétiteur".

Prières de Saint Maximilien Kolbe
http://site-catholique.fr/index.php?pos ... lien-Kolbe

SAINTS DU 14 AOÛT
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15 août Assomption de la Vierge Marie

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15 août : Assomption de la Très Sainte Vierge Marie


CONSECRATION A L'IMMACULEE
( de Saint Maximilien Kolbe)


Daigne recevoir ma louange, ô Vierge bénie,
Immaculée Conception, Reine du ciel et de la terre,
Refuge des pécheurs et Mère très aimante
À qui Dieu voulut confier tout l'ordre de la Miséricorde.
Me voici à tes pieds. Moi ...pauvre pécheur.
Je t'en supplie, accepte mon être tout entier
Comme ton bien et ta propriété.
Agis en moi selon ta volonté, en mon âme et mon corps,
En ma vie et ma mort et mon éternité.
Dispose avant tout de moi comme tu le désires
Pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi:
La femme écrasera la tête du serpent . Et aussi:
Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier .
Qu'en tes mains immaculées si riches de Miséricorde,
Je devienne un instrument de ton amour
Capable de ranimer et d'épanouir pleinement
Tant d'âmes tièdes ou égarées.
Ainsi, s'étendra sans fin le Règne du Coeur divin de Jésus.
Vraiment ta seule présence attire les grâces
Qui convertissent et sanctifient les âmes
Puisque la grâce jaillit du Coeur divin de Jésus
Sur nous tous en passant par tes mains maternelles.

Source : hommage à la Miséricorde Divine


Litanies pour l'Assomption de la Vierge Marie

http://trinite.1.free.fr/prieres_ch_neu ... mption.pdf

Un acte consécration au Coeur immaculé de Marie
http://notredamedesneiges.over-blog.com ... 14798.html

Acte d’abandon à la Sainte Vierge


O Marie, Vierge Sainte et ma souveraine,
Je viens me jeter avec abandon,
Dans le sein de votre Miséricorde,
Et mettre dès ce moment et pour toujours,
Mon âme et mon corps sous votre sauvegarde,
Et sous votre protection spéciale ;
Je vous confie et je remets en vos mains
Toutes mes espérances et mes consolations,
Toutes mes peines et mes misères,
Ainsi que le cours et les derniers instants de ma vie,
Afin que, par votre sainte intercession,
Et par vos mérites
Toutes mes œuvres soient faites selon votre volonté
Et en vue de plaire à votre divin Fils.
Ainsi soit-il.

Extrait Recueil de prières de Madame Fenoil, Abbesse d’Argentière chez Cornillac 1861

SAINTS DU 15 AOÛT
https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/1 ... -2016.html

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16 août : Saint Roch de Montpellier

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16 août : Saint Roch de Montpellier :

Médecin

Prière en l'honneur de Saint-Roch


Dieu tout puissant, daignez, par l'intercession du bienheureux saint Roch, recevoir avec des entrailles de père, votre peuple qui vient se jeter entre vos bras.

Dieu de bonté, guérissez-le des erreurs de l'esprit, des passions du cœur, et délivrez-le entièrement du fléau de la peste.

Ainsi ceux qui craignent les coups de votre colère mériteront d'en être préservés par un trait de cette même bonté,

Et ceux que vous frappez avec justice pour s'être éloignés de vous, purifiez leurs péchés, éprouveront les effets de votre Miséricorde, par Notre Seigneur Jésus Christ, Ainsi soit-il.

Biographie de Saint Roch.

http://livres-mystiques.com/partieTEXTE ... troch.html

Neuvaine à Saint Roch.
http://parousie.over-blog.fr/article-21999568.html

Bénédiction des maisons par l'intercession Saint Roch.
http://www.lesmees.org/saintroch/priere.html

SAINTS DU 16 AOÛT
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17 août : Sainte Jeanne Delanoue

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17 août : Sainte Jeanne Delanoue :

Religieuse

Jeanne naquit à Saumur le 18 juin 1666, petite dernière d'une famille de douze enfants.

Orpheline de père à l'âge de six ans, elle aida sa mère à tenir sa mercerie toute proche de Notre-Dame des Ardilliers.

A l'âge de vingt-sept ans, elle répondit à l'invitation d'une pèlerine du sanctuaire qui l'enjoignait à s'occuper des pauvres et des indigents. Malgré son travail, elle prit en charge un enfant qu'elle accueillit chez
elle, puis d'autres personnes démunis et malades.

Bientôt son logement ne suffit plus à les accueillir tous.
Elle fit aménager au mieux les grottes de Tufeau.

En 1704, quatre jeunes filles se proposèrent de la rejoindre dans son oeuvre. La Congrégation de Sainte-Anne de la Providence était née. Elle fonda en 1715, un hospice à Saumur.

Elle mourut le 17 août 1736, laissant plus d'une dizaine de communautés, des hospices et des écoles.
Béatifiée par Pie XII en 1947, elle fut canonisée par Jean-Paul II
le 31 octobre 1982.

Sainte Jeanne Delanoue, une sainte de Saumur.

https://www.dailymotion.com/video/xikk9q

Une biographie de Sainte Jeanne Delanoue.
http://www.vatican.va/news_services/lit ... ue_fr.html

Prières avec Sainte Jeanne Delanoue.
http://catechumenat-saumur.e-monsite.co ... 150227.pdf

SAINTS DU 17 AOÛT
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18 août : Sainte Hélène

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18 août : Sainte Hélène :

Impératrice et mère de Constantin


Héléne naquit vers l'an 250 à Depranum en Bithynie (Asie Mineure) dans une famille de domestiques. Elle épousa un officier de l'empereur Aurélien, du nom de Constance Chlore. De cette union naquit Constantin en 272 à Mésie en Serbie.

A l'établissement de la Tétrarchie en 293, lorsque Constance devint César, il fut obligé d'épouser Théodora, fille de l'Auguste Maximien. Hélène s'effaça et vécut dans l'ombre mais proche de son fils.

Quand celui-ci devint empereur, elle vint habiter la cour et reçut le titre d'Augusta en 325.

Elle mourut en présence de son fils en 330.

Elle est à l'origine de la restauration des lieux saints à Jérusalem. Elle y trouva en 325 les reliques de la Passion de Jésus.

Sa découverte la plus importante est l'Invention de la Vraie Croix au Saint Sépulcre où l'empereur Hadrien avait fait construire un temple de Vénus qu'Hélène fit démolir.

Biographie de Sainte Hélène.
http://har22201.blogspot.com/2012/08/sainte-helene.html

Neuvaine à la Sainte Croix.
https://www.etoilenotredame.org/page/ne ... inte-croix

Les litanies de la Sainte Croix.
http://notredamedesneiges.over-blog.com ... 09810.html

Une prière à Sainte Hélène.
http://www.sainteheleneparis.catholique ... article269

SAINTS DU 18 AOÛT
https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/18/8/18-.html

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19 août : Bienheureux Guerric d'Igny

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19 août : Bienheureux Guerric d'Igny :

Abbé cistercien disciple de Saint Bernard

Sermon pour l'Assomption de la Ste Vierge du Bx Guerric d'Igny


4."Nous vous parlons ainsi, mes frères, pour vous apprendre que si quelqu'un désire avoir la part excellente qui est louée en Marie, il doit savoir que cette part est la récompense de celle qui n'est point blâmée dans Marthe : et il n'est pas juste de vouloir la récompense avant de la mériter. Il faut que Jacob soit d'abord uni à Lia, avant de jouir des embrassements de Rachel (Gen. XXIX) ; et qu'il soit Jacob et en porte le nom avant d'être Israël. « On vous a établi chef ? » dit l'Écriture (Eccli. XXXII, 4) ;

Prenez soin de vos inférieurs, faites attention et appliquez-vous avec toute sorte de soucis, à vous réjouir à cause d'eux et à recevoir pour couronne l'ornement de la grâce. » Car le travail des oeuvres ou la sollicitude de l'administration sont les semences de la justice ; c'est par ces titres qu'on mérite de recueillir les joies de la bouche de la Miséricorde qui console. Voici comment s'exprime le Prophète : « Semez pour vous dans la justice, récoltez dans la bouche de la Miséricorde (Ose. X, 42). »

Car, « Celui qui sème peu recueille peu, et celui qui sème dans la bénédiction, récolte dans les bénédictions (II. Cor. IX, 13), » Personne ne sema avec tant de bénédictions que la femme bénie entre toutes les femmes, qui a produit de son sein un fruit béni. Dirai-je un fruit ou une semence ? Il vaut mieux dire à la fois l'un et l'antre. Celui qui est semence pour ceux qui opèrent la justice est aussi fruit pour ceux qui recueillent la gloire. Semence dans sa passion, il est un fruit dans sa résurrection. « Puissante sur la terre est cette semence (Psalm. CXI, 2), » tombée sur le sol, elle a montré sa puissance, elle a donné beaucoup de fruits, et, dans son germe, sont bénies toutes les nations de la terre. Aussi, ajoute-t-on : « La race des justes sera bénie."(...) Lire

Biographie du Bienheureux Guerric d'Igny.
https://www.bibliotheque-monastique.ch/ ... me7081.htm

Citations du Bienheureux Guerric d'Igny.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerric_d%27Igny

"Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez" du Bx Guerric d'igny.
http://site-catholique.fr/index.php?pos ... -du-Christ

Ecrits du Bienheureux Guerric d'igny.
https://www.bibliotheque-monastique.ch/ ... 7/guerric/

SAINTS DU 19 AOÛT
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20 août St Bernard, abbé et docteur de l’Église

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20 août St Bernard, abbé et docteur de l’Église

Oeuvres complètes de Saint Bernard
https://www.bibliotheque-monastique.ch/ ... /index.htm

Le Souvenez vous de Saint Bernard

Souvenez-vous, ô très Miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné.
Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.

Ô Marie, Mère du Verbe incarné ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.

La Prière de confession de Saint Bernard de Clairvaux « Ô seigneur Jésus, je Vous confesse tous mes péchés » :



C’est à Vous, Seigneur, de nous remettre nos péchés; ayez pitié de moi pendant que dure le temps de la grâce et de la miséricorde. Et, puisqu'il est temps encore pour moi de faire pénitence, faites-moi la grâce de mériter la gloire de la bénédiction, et de ne point mériter d'entendre une parole de malédiction me frapper au jour où tout sera consommé. Seigneur, faites-moi, je Vous en prie, renoncer à mes péchés d’habitude, et faire ce qui Vous plait. Donnez-moi de déployer désormais, pour accomplir Votre sainte volonté, le zèle que j'ai mis jusqu'à ce jour à Vous offenser. Que Votre grâce surabonde là où le péché a abondé. Je Vous prie par Vous-même et au nom de l'amour de Votre très-pieuse mère, la vierge Marie, et par l'intercession de tous les Saints et tous les élus, de me pardonner mes péchés, mes négligences, et mes ignorances, de ne pas me perdre avec toutes mes iniquités et de ne point garder jusqu'à la fin dans Votre colère le mal que j'ai fait. Rappelez-Vous, Seigneur, qu'il ne Vous convient pas de perdre aucun de ceux que Votre père Vous a donnés, et que, tout au contraire, c'est à Vous de Vous montrer toujours plein de miséricorde, nous épargner et de sauver tout le monde, bien loin de perdre personne. Car Votre Père Vous a envoyé dans le monde non pour juger le monde, mais pour que nous eussions la vie par Vous, pour que Vous fussiez notre propitiation, et notre avocat contre nous-mêmes. Aussi, avez-Vous acquitté la dette que nous avions faite, suppléé ce que nous avions négligé de faire.

Que Votre satisfaction abondante ou plutôt surabondante me serve donc, Seigneur, dans l'extrémité où je me vois réduit; que Votre mort amère, le prix inestimable de Votre sang, la mémoire de Votre satisfaction, le vénérable mystère de Votre corps et de Votre sang qui est offert tous les jours dans l'Église pour le salut de vos fidèles serviteurs et dans lequel Vous êtes Vous-même le sacrifice et le sacrificateur, Celui qui offre, et la Victime offerte, que tout cela me serve à me mériter, dans la vie présente, la grâce que je ne mérite point, et, dans la vie future, le repos et la gloire que Votre mort si amère a mérités pour moi. Seigneur Jésus, Votre œil a vu mes imperfections; mais Vous qui êtes bon, Miséricordieux, et secourable pour le pécheur, ne me condamnez point à un supplice éternel, Vous qui avez pré-ordonné tout pour le souverain bien et pour le bien parfait avec une bonté, une perfection et une sagesse infinies, ne permettez point que je sois rayé du livre de vie. Donnez-moi plutôt la part d'héritage qui me revient, grâce au bienfait de Votre précieuse passion, par laquelle Vous avez voulu avoir l'homme pour cohéritier dans la terre des vivants.

Seigneur, que la considération de la fragilité humaine touche Votre cœur et l'incline à la miséricorde, Vous connaissez la substance de l'homme, et Vous savez que ce n'est pas en vain que Vous l'avez établi sur la terre. Je suis l'œuvre de Votre bonté, conservez-moi. Si Vous ne voulez point avoir travaillé en vain à me faire, et que Votre sang immaculé n'ait coulé en pure perte pour moi, ô Vous qui rendez pur un pécheur, après m'avoir purifié de la souillure de mes péchés et avoir répandu Votre lumière sur la face de mon âme, faites-moi la grâce de Vous connaître et, Vous connaissant, de tendre sans cesse vers Vous, afin que j'aie le bonheur d'arriver enfin à Vous, Jésus-Christ, mon Dieu et mon Seigneur, qui vivez avec le Père et le Saint-Esprit. Amen. »

Source : site-catholique.fr

Autres prières de Saint Bernard
http://site-catholique.fr/index.php?pos ... -la-Vierge

SAINTS DU 20 AOUT
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21 août : Saint Pie X

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21 août : Saint Pie X :

Pape de 1903 à 1914


Joseph Sarto naquit dans une humble famille de Riési dans la région de Trévise en 1835.

Prêtre en 1858, vicaire ensuite à Tombolo, puis curé de Salzano, chanoine et chancelier de Trévise en 1875, évêque de Mantoue en 1884, Cardinal et Patriarche de Venise en 1893, le conclave le désigna Pape à la mort de Léon XIII, le 4 août 1903.

II réforma la législation ecclésiastique et autorisa les jeunes enfants à communier considérant la participation aux saints Mystères comme la base de la vie chrétienne.

Il écrivit un nouveau Catéchisme et élabora une réforme liturgique du chant sacré.

Il mourut au seuil de la première guerre mondiale le 21 août 1914.
Son nom vient du latin Pius qui signifie " dévôt, religieux".

Une prière à Saint Pie X à la Sainte Vierge, Mère de Miséricorde,
http://www.catholicdoors.com/prayers/french/fran129.htm

son acte de consécration de la famille au Sacré-Coeur de Jésus,
https://www.evangelium-vitae.org/veille ... -jesus.htm

son Catéchisme,
http://grand-catechisme-saint-pie-x.blogspot.com/

SAINTS DU 21 AOÛT
https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/2 ... -2017.html

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