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amidelamisericorde
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20 août Bx Gervais Brunel et Louis-François Le Brun

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Le bienheureux dom Louis-François Lebrun, moine de Saint-Wandrille et martyr
http://www.st-wandrille.com/fr/dom-lebrun

Qui était Gervais Brunel ?

http://www.catholique-nancy.fr/pres-de- ... s-brunel-1

LES PONTONS DE ROCHEFORT

La Révolution française a fait des milliers de victimes, non seulement parmi les nobles, mais aussi parmi les prêtres, les religieux et religieuses. Peu à peu des massacres horribles se découvrent, et je dois avouer que la consultation des saints du mois de juillet que j'aimerais vous présenter bientôt m'a stupéfiée: que de prêtres et de religieuses ont été décapités, dans de nombreuses communes de France, ou sont morts dans le plus total abandon, notamment sur les pontons de Rochefort! Il m'a donc semblé important d'informer nos auditeurs sur ces massacres qui ont été tenus cachés pendant si longtemps. En conséquence, dorénavant, chaque fois que je découvrirai un martyr de la Révolution française, je vous le signalerai.

Aujourd'hui, je ne vous présenterai pas un saint, mais les Pontons de Rochefort.

Nous savons maintenant, avec certitude, que la déportation sur les Pontons de Rochefort a concerné 829 prêtres, dont 547 ont péri d'avril 1794 aux premières semaines de 1795. Mais pourquoi? Qu'avaient-ils fait de mal? Rien, bien au contraire. Alors?

Souvenons-nous…

L'Assemblée constituante vota, le 12 juillet 1790, la Constitution civile du clergé. Cette Constitution civile du clergé transformait les ecclésiastiques en fonctionnaires élus par l'assemblée des citoyens actifs, et évinçait le Pape de la nomination des évêques. Ceci n'était pas acceptable par le Saint-Siège. Dès lors il y eut en France deux sortes de prêtres: les prêtres constitutionnels, assermentés ou jureurs, qui acceptèrent de se soumettre à cette constitution, et les prêtres réfractaires ou non-jureurs qui refusèrent de prêter le serment obligatoire. Les assemblées qui suivirent la Constituante condamnèrent à l'exil, à la réclusion puis à la déportation les prêtres réfractaires. Il convient de préciser ici, ce que l'on sait beaucoup moins, qu'il y eut aussi des assermentés qui furent condamnés. L'Église souffrira beaucoup de ces évènements: les lieux de culte seront fermés, la pratique interdite, et de nombreux prêtres furent massacrés.

Ainsi, avoua plus tard le capitaine Laly, du Ponton: "Les Deux-associés" les prêtres, mais aussi les religieux et les religieuses, "étaient rayés du livre de la République, et on m'avait dit de les faire mourir sans bruit..."

Le 21 septembre 1792, la Convention succédait à l'Assemblée législative, qui avait remplacé l'Assemblée constituante. La Terreur, décrétée le 5 septembre 1792, s'installait en France. Des institutions révolutionnaires locales se multipliaient, et les représentants du peuple envoyés par la Convention étaient chargés de faire appliquer le régime de la Terreur. Mais les exécutions individuelles, via la guillotine, n'allaient pas assez vite: il fallait accélérer l'épuration. En conséquence, le 25 janvier 1794, un arrêté du Comité de salut public organisa le départ des prêtres réfractaires vers les ports de l'Atlantique, où ils devaient être regroupés avant leur déportation. Ceux qui furent emprisonnés à Nantes seront noyés par Carrier, et seuls Bordeaux et Rochefort mettront en œuvre les directives du comité et firent mourir les futurs déportés "sans bruit".

Les déportés qui arrivèrent à Rochefort, furent incarcérés dans différents lieux (prison Saint-Maurice, couvent des Capucins...) ou sur des navires. Finalement, ils seront tous entassés dans deux anciens navires négriers, les "Deux-Associés" et le "Washington", réquisitionnés après l'abolition de l'esclavage par la Convention le 4 février 1794. Destinés à partir pour la Guyane ou les côtes d'Afrique, les bâtiments ne quittèrent cependant pas l'estuaire de la Charente. Le commandement des navires fût assuré par Laly pour les Deux-Associés et Gibert pour le Washington. Ils appliquèrent, avec leurs équipages, les consi-gnes de sévérité avec rigueur, les aggravant même parfois: prière interdite, injures, menaces, brimades physiques, nourriture infecte.... Mais les prison-niers, dans le secret, poursuivaient une activité religieuse.

Les décès dus aux conditions de détention s'accélérèrent: scorbut, typhus. Les prisonniers encore valides furent transférés sur un troisième navire, l'Indien; les plus malades furent débarqués sur l'île Madame où beaucoup périront. Sur les 829 prêtres déportés à Rochefort, seuls 274 survécurent.

Enfin, après le Coup d'État du 9 thermidor an II (27 juillet 1794) Robespierre, principal instigateur de la Terreur, était exécuté. Les institutions du régime précédent (Tribunal révolutionnaire, clubs et associations patriotiques) furent généralement supprimées. Bien des prisons commencèrent à s'ouvrir. Cepen-dant, à la fin de l'année 1794, les pontons gardaient toujours leurs prisonniers. Quelques-uns furent libérés mais aucune mesure collective ne fut prise. Grâce à quelques initiatives individuelles le transfert à Saintes des prêtres déportés de Rochefort eut lieu en février 1795. Là, ils purent à nouveau célébrer le culte et administrer les sacrements dans les oratoires privés.

Mais les persécutions étaient loin d'être terminées. En octobre 1795, la Convention ordonna la réclusion ou la déportation des prêtres réfractaires vers la Guyane. Ces départs n'eurent heureusement pas lieu, et un décret du 4 décembre 1796 prononça enfin la libération des prêtres détenus. Mais cela était trop beau pour durer. Le 18 fructidor de l'an V (4 septembre 1797), un coup d'État des républicains du Directoire condamna les adversaires politiques à être emprisonnés ou déportés. Les décrets de proscription envers les prêtres furent renouvelés et ils furent de nouveau emprisonnés à Rochefort. Quelques-uns furent effectivement envoyés en Guyane, où la mortalité était effrayante. Cela durera jusqu'au Coup d'État du 18 brumaire de l'an VIII (9 novembre 1799) qui donnera le pouvoir à Bonaparte. Les persécutions des prêtres prirent fin lorsque le Saint-Siège conclut un Concordat avec la France (ratifié le 5 avril 1802). Cet accord, signé par le Pape Pie VII et le 1er consul Bonaparte, permettait la réorganisation du catholicisme dans le pays.

L'hécatombe que nous venons de rappeler, resta pourtant longtemps ignorée, et même volontairement tenue cachée. Cependant la cause des prêtres et des religieux massacrés aboutit à la béatification solennelle d'octobre 1995, par laquelle l'Église reconnut, en soixante-quatre des victimes des pontons, d'authentiques témoins de la foi, mis à mort volontairement, en haine de la foi, et en acceptant consciemment leur sort. Cette béatification est connue sous le nom de: le bienheureux Jean-Baptiste Souzy et ses compagnons.

• Liste des soixante-quatre prêtres ou religieux béatifiés


Jean-Baptiste Étienne Souzy, prêtre du diocèse de La Rochelle. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 27 août 1794.

Antoine Bannassat, curé de Saint-Fiel (Creuse). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 18 août 1794.

Jean-Baptiste de Bruxelles, chanoine de Saint-Léonard (Haute-Vienne). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 18 juillet 1794.

Florent Dumontet de Cardaillac, aumônier de la comtesse de Provence. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 5 septembre 1794.

Jean-Baptiste Duverneuil (père Léonard), carme de la maison d'Angoulême. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 1er juillet 1794.

Pierre Gabilhaud, curé de Saint-Christophe (Creuse). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 13 août 1794.

Louis-Wulphy Huppy, prêtre du diocèse de Limoges. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 29 août 1794.

Pierre Jarrige de La Morelie de Puyredon, chanoine de Saint-Yrieix (Haute-Vienne). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 12 août 1794.

Barthélemy Jarrige de La Morelie de Biars, bénédictin de l'abbaye de Lezat (Ariège). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 13 juillet 1794.

Jean-François Jarrige de la Morelie du Breuil, chanoine de Saint-Yrieix (Haute-Vienne). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 31 juillet 1794.

Joseph Juge de Saint-Martin, sulpicien, directeur de séminaire. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 7 juillet 1794.

Marcel-Gaucher Labiche de Reignefort, missionnaire à Limoges. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 26 juillet 1794.

Pierre-Yrieix Labrouhe de Laborderie, chanoine de Saint-Yrieix (Haute-Vienne). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 1er juillet 1794.

Claude-Barnabé Laurent de Mascloux, chanoine du Dorat (Haute-Vienne). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 7 septembre 1794.

Jacques Lombardie, curé de Saint-Hilaire-de-Foissac (Corrèze). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 22 juillet 1794.

Joseph Marchandon, curé de Marsac (Creuse). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 22 septembre 1794.

François d'Oudinot de La Boissière, chanoine du diocèse de Limoges. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 7 septembre 1794.

Raymond Petiniaud de Jourgnac, vicaire général de l'évêque de Limoges. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 26 juin 1794.

Jacques Retouret, carme de la maison de Limoges. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 26 août 1794.

Paul-Jean Charles (frère Paul), moine cistercien de l'abbaye de Sept-Fons (Allier). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 25 août 1794.

Augustin-Joseph Desgardin (frère Élie), moine cistercien de l'abbaye de Sept-Fons (Allier). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 6 juillet 1794.

Pierre-Sulpice-Christophe Favergne (frère Roger), frère des Écoles chrétiennes à Moulins. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 12 septembre 1794.

Joseph Imbert, jésuite. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 9 juin 1794.

Claude-Joseph Jouffret de Bonnefont, sulpicien, supérieur du petit séminaire d'Autun. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 10 août 1794.

Claude Laplace, prêtre à Moulins. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 14 septembre 1794.

Noël-Hilaire Le Conte, chanoine de la cathédrale de Bourges. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 17 août 1794.

Pierre-Joseph Le Groing de La Romagère, chanoine à la cathédrale de Bourges. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 26 juillet 1794.

Jean-Baptiste-Xavier Loir, capucin au Petit-Forez, à Lyon. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 19 mai 1794.

Jean Maupinot (frère Léon), frère des Écoles chrétiennes à Moulins. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 21 mai 1794.

Philippe Papon, curé de Contigny (Allier). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 17 juin 1794.

Nicolas Sauvouret, cordelier à Moulins. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 16 juillet 1794.

Jean-Baptiste Vernoy de Montjournal, chanoine à Moulins. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 1er juin 1794.

Louis-Armand-Joseph Adam, cordelier à Rouen. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 13 juillet 1794.

Charles-Antoine-Nicolas Ancel, eudiste à Lisieux. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 29 juillet 1794.

Claude Beguignot, chartreux à Saint-Pierre-de-Quevilly, près de Rouen. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 16 juillet 1794.

Jean Bourdon (frère Protais), capucin à Sotteville, près de Rouen. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 23 août 1794.

Louis-François Lebrun, moine bénédictin de la congrégation de Saint-Maur. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 20 août 1794.

Michel-Bernard Marchand, prêtre du diocèse de Rouen. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 15 juillet 1794.

Pierre-Michel Noël, prêtre du diocèse de Rouen. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 5 août 1794.

Gervais-Protais Brunel, moine cistercien de Mortagne (Orne). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 20 août 1794.

François François (frère Sébastien), capucin. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 10 août 1794.

Jacques Gagnot (frère Hubert de Saint-Claude), carme de la maison de Nancy. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 10 septembre 1794.

Jean-Baptiste Guillaume (frère Uldaric), frère des Écoles chrétiennes à Nancy. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 27 août 1794.

Jean-Georges Rehm (père Thomas), dominicain au couvent de Schlestadt (Alsace). Déporté sur les Deux-Associés; mort le 11 août 1794.

Claude Richard, bénédictin à Moyen-Moutier (Vosges). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 9 août 1794.

Jean Hunot, chanoine à Brienon-l'Archevêque (Yonne). Déporté sur le Washington ; mort le 7 octobre 1794.

Sébastien-Loup Hunot, chanoine à Brienon-l'Archevêque (Yonne). Déporté sur le Washington ; mort le 17 novembre 1794.

François Hunot, chanoine de Brienon-l'Archevêque (Yonne). Déporté sur le Washington ; mort le 6 octobre 1794.

Georges-Edme René, chanoine à Vézelay. Déporté sur le Washington ; mort le 2 octobre 1794.

Lazare Tiersot, chartreux à Beaune (Côte-d'or). Déporté sur le Washington ; mort le 10 août 1794.

Scipion-Jérôme Brigeat Lambert, doyen du chapitre d'Avranches (Manche). Déporté sur le Washington ; mort le 4 septembre 1794.

Jean-Nicolas Cordier, jésuite. Déporté sur le Washington ; mort le 30 septembre 1794.

Charles-Arnould Hanus, curé et doyen du chapitre de Ligny (Meuse). Déporté sur le Washington ; mort le 28 août 1794.

Nicolas Tabouillot, curé de Méligny-le-Grand (Meuse). Déporté sur le Washington ; mort le 23 février 1795.

Antoine, dit Constant, Auriel, vicaire à Calviat et Sainte Mondane (Lot). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 16 juin 1794.

Elie Leymarie de Laroche, prieur de Coutras (Gironde). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 22 août 1794.

François Mayaudon, chanoine à Saint-Brieuc puis à Soissons. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 11 septembre 1794.

Claude Dumonet, professeur au collège de Mâcon (Saône-et-Loire). Déporté sur le Washington ; mort le 13 septembre 1794.

Jean-Baptiste Laborie du Vivier, chanoine de la cathédrale de Mâcon (Saône-et-Loire). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 27 septembre 1794.

Gabriel Pergaud, génovéfain de l'abbaye de Beaulieu (Côtes-d'Armor). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 21 juillet 1794.

Michel-Louis Brulard, carme de la maison de Charenton. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 25 juillet 1794.

Charles-René Collas du Bignon, sulpicien, supérieur du petit séminaire de Bourges. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 3 juin 1794.

Jacques-Morelle Dupas, vicaire à Ruffec (Charente). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le 21 juin 1794.

Jean-Baptiste Ménestrel, chanoine à Remiremont (Vosges). Déporté sur le Washington ; mort le 16 août 1794.

Source : nouvel.evangelisation.free.fr

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http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/20/8/20-Aout.html

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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21 août Saint Pie X

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LITANIES DE SAINT PIE X
http://trinite.1.free.fr/prieres_ch_neu ... helemy.pdf

PRIÈRE A LA TRES SAINTE VIERGE DE SAINT PIE X

Vierge très-sainte, qui avez plu au Seigneur et êtes devenue sa Mère, Vierge immaculée dans votre corps, dans votre âme, dans votre foi et dans votre amour, de grâce, regardez avec bienveillance les malheureux qui implorent votre puissante protection. Le serpent infernal, contre lequel fut jetée la première malédiction, continue, hélas ! à combattre et à tenter les pauvres fils d'Eve. Ah ! vous, ô notre Mère bénie, notre Reine et notre Avocate, vous qui avez écrasé la tête de l'ennemi dès le premier instant de votre Conception, accueillez nos prières, et, - nous vous en conjurons unis à vous en un seul cœur - présentez-les devant le trône de Dieu, afin que nous ne nous laissions jamais prendre aux embûches qui nous sont tendues, mais que nous arrivions tous au port du salut, et qu'au milieu de tant de périls, l'Eglise et la société chrétienne chantent encore une fois l'hymne de la délivrance, de la victoire et de la paix.

Source : missel.free.fr

PRIÈRE DE SAINT PIE X POUR LA FRANCE


Ô Marie, conçue sans péché,
Regardez la France,
Priez pour la France,
Sauvez la France.
Plus elle est coupable,
Plus elle a besoin de votre intercession.
Un mot à Jésus reposant dans vos bras,
Et la France est sauvée.
Ô Jésus, obéissant à Marie,
Sauvez l'Église et la France !
Amen !

Source : trinite1.123.fr

PRIERE A SAINT JOSEPH DE SAINT PIE X

Glorieux Saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail,
Obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence
Pour l'expiation de mes nombreux péchés;
De travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations;
De travailler avec reconnaissance et joie,
Regardant comme un bonheur d'employer et de développer,
Par le travail, les dons reçus de Dieu;
De travailler avec ordre, paix, modération et patience,
Sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés,
De travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même,
Ayant sans cesse devant les yeux la mort
Et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés,
Du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'œuvre de Dieu.
Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation,
ô Patriarche Joseph! Telle sera ma devise à la vie et à la mort.
Ainsi soit-il.

Source : prieresetdevotions.blogspot.com

SAINTS DU JOUR
http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/21 ... -2017.html

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21 août Saint Privat de Mende

Message par amidelamisericorde »

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Évêque de Mende et martyr.

Nous connaissons sa vie par les lectures de l'office liturgique composé en son honneur au XIIe siècle. C'est pourquoi nous retrouvons un récit très semblable à d'autres: tortures, flagellation, torches ardentes sur le corps. Ce dont nous sommes sûrs historiquement c'est qu'il y eut un saint Privat dont grande fut la sainteté pour que 11 localités en France se soient placées sous son patronage et sa protection. Saint-Privat-19220.

De temps immémorial, l'Église de Mende est sous le patronage de S. Privat. Dans son histoire des Francs, Grégoire de Tours relate les circonstances de sa mort et le range parmi les saints illustres des Gaules...

Saint Privat aurait été envoyé en Gévaudan par Saint Austremoine. Il serait né à Coudes, non loin de Clermont.
La date du 21 août serait celle de son martyre. Grégoire de Tours le situe au temps de Valérien et Gallien (253-260). Dans son ouvrage sur Saint Privat le chanoine Remize dit qu'il fut martyrisé par les bandes de Chrocus aux vers l'an 258. A cette époque, des Alamans dévastèrent le Gévaudan après avoir ruiné Javols. La défense se concentra sur la forteresse de Grèzes qui tint en échec les envahisseurs. Ceux-ci mirent la main sur Privat réfugié dans la grotte du Mont Mimat. Il refusa d'ordonner la capitulation de son peuple. Maltraité et poussé à coups de bâtons jusqu'à Mende, on lui demanda de sacrifier aux idoles. Sur un nouveau refus, les bourreaux continuèrent à le supplicier et se retirèrent, croyant leur victime morte. N'ayant pu obtenir la réalisation de leur projet, les Alamans traitèrent avec les assiégés et quittèrent le pays. St Privat ne tarda pas à succomber et fut enseveli dans une crypte de la cathédrale de Mende.
Vers 631, son corps fut transporté à S. Denis près de Paris. Vers 776, il fut transféré à Salone en Lorraine. Plusieurs localités du nom de St. Privat, font état de ce séjour. Plus tard, un moine du nom de Clocbert le ramena en Gévaudan; sur le chemin du retour des églises furent bâties sous son vocable dans les environs d'Orléans et de Bourges.

Les Mendois dissimulèrent les restes de S. Privat dans les sous-sols de l'église Ste Thècle à l'ouest du grand clocher actuel de la cathédrale jusqu'en 1170, où l'évêque Aldebert III du Tournel le ramena dans la crypte primitive. En 1579, les guerres de religion et plus tard la Révolution firent disparaître en partie les reliques de St. Privat. Ce qui en subsiste est conservé en l'église de l'Ermitage.
Le culte de St. Privat s'est toujours maintenu dans le diocèse de Mende. Le livre des 'Miracles de St. Privat' relate un certain nombre de faits extraordinaires qui lui sont attribués.

La grotte du Mont Mimat, n'a jamais cessé d'être un lieu de pèlerinage fréquenté. Dès le Xlle siècle, l'évêque y installe un chapelain à demeure. Les divers édifices qui l'avoisinent de nos jours, constituent un site propice au recueillement et à la prière.
Une quinzaine de paroisses lozériennes s'honorent du patronage de S. Privat. L'aire de son rayonnement s'étend bien au delà du diocèse. Tout cela marque le crédit dont jouit encore le Saint que le Gévaudan a eu pour apôtre. Il l'a marqué pour les siècles de sa foi chrétienne et de son élan missionnaire."

Dans le Gévaudan, vers 407, saint Privat, évêque et martyr. Quand les Vandales envahirent la Gaule, il fut découvert dans une caverne du mont Mimmat, où il s’était retiré pour prier et jeûner et, comme il refusait de livrer son troupeau assiégé et de sacrifier aux idoles, il fut criblé de coups et en mourut.

Autre biographie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Privat_de_Mende

Source : nominis

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23 août Saint Julien de Lescar

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23 août Saint Julien de Lescar

Voici ce que rapporte une ancienne tradition, recueillie par le vieux Bréviaire de Lescar, imprimé en 1541 :

En la cité de Trèves, capitale de la Gaule Belgique, qui fut fondée par Trebeta, frère de Ninus, roi d'Assyrie - s'il faut en croire les vieilles histoires - et qui fut évangélisée par Valère, disciple du bienheureux Pierre, il y eut un évêque, du nom de Léonce, homme distingué par la noblesse de sa race et la gravité de ses moeurs, appliqué aux saintes oeuvres et désireux de cultiver la vigne du Seigneur, par l'extirpation de l'idolâtrie, jusque dans les contrées les plus lointaines. Il avait un disciple admirablement vertueux, Julein, très diligent imitateur d'un si bon Maître.

Or, saint Léonce, qui savait qu'une partie des Gaules était livrée au culte des démons et qui, dans sa grande douleur, trouvait injuste et indécent que le prince des ténèbres régnât sur les créatures de Dieu, apprit que le pays de Béarn (patria bearnica), loin d'avoir reçu l'Evangile du Christ " qu'on y avait semé de mille manières ", gémissait encore dans la fange des superstitions et de l'incrédulité. Un jour donc, que le bienheureux Julien était auprès de lui, il lui parla en ces termes :
" Bienheureux Frère, il nous faut observer les préceptes du Seigneur, et, pour l'éternelle récompense, travailler beaucoup dans la vigne du Christ. C'est pourquoi, Ô homme excellent et très Miséricordieux, écoutez mes conseils et ceignez vos reins ; hâtez-vous et courez pour amener à la religion véritable ce peuple qui sert les démons."

 

Le bienheureux Julien brûlait lui-même du désir d'arracher à la gueule du dragon les âmes que le Christ a rachetées de son sang. Docile aux avis de son maître, il prit avec lui deux prêtres, Austrilien et Alpinien, et se mit en route avec autant de joie que de promptitude.

Mais bientôt il advint que l'un de ses compagnons, Austrilien, passa de vie à trépas. Sur quoi, saint Julien, rebroussant chemin, courut en toute hâte raconter son malheur au serviteur de Dieu. Celui-ci lui dit :
" Repartez au plus tôt, et, prenant en main mon bâton, vous en toucherez le cadavre de votre frère défunt."
Saint Julien repartit, et, arrivé au lieu où le prêtre Austrilien avait été enseveli, il toucha du bâton, suivant la parole de l'homme de Dieu, le corps du défunt qui revont à la vie. Alors, redoublant d'ardeur, le bienheureux Julien continua sa route. Enfin, il arriva à Beneharnum ; il y confessa le nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, y enseigna hautement la loi de Dieu, et, par sa douceur non moins que par ses miracles, il amena à la foi du Christ la nation béarnaise, si grandement aveugle jusque-là.

Les miracles en effet vinrent confirmer la prédication du bienheureux Julien. Il guérit un boiteux, du nom de Cisternanus, et ses deux fils ; il donna la vue à trois frères, aveugles de naissance, Amilien, Nicet et Ambroisien ; purifia deux lépreux, Valentin et Urbain ; rendit l'ouïe à quatre sourds et sauva sept hommes dont les eaux du Gave emportait la nacelle (Gave est le nom générique de tous les cours d'eau ou torrents dans les Pyrénées ; gave ou gaba signifie, en basque,sombre et profond. Ce mot a passé dans le langage populaire de certaines provinces, où l'on dit encore se gaver d'eau pour signifier se gorger).

Dieu voulut donner une vierge martyre à cette église naissante. Une noble fille, nommée Valérienne, avait été promise en mariage à un Gentil : mais comme celui-ci, résistant aux conseils de Julien, ne voulut pas abjurer ses faux dieux, Valérienne refusa de l'épouser ; ce que voyant, le jeune homme donna la mort à sa fiancée, qui ontint ainsi deux couronnes, l'une blanche pour sa virginité, l'autre de pourpre pour son martyre.

C'est de cette manière que le bienheureux Julien conduisit à la vérité le peuple du Béarn et qu'il fonda une nouvelle Eglise, dont le siège épiscopal fut fixé dans la ville qui porte aujourd'hui le nom de Lescar.

Notons au passage que Lescar a succédé à la ville de Beneharnum, qui a donné son nom à la province de Béarn. Cette province correspond aux arrondissements de Pau, d'Orthez et d'Oloron. La ville des Béarnais subsista jusque l'an 845, époque à laquelle les Normands la détruisirent. Les ducs de Gascogne la relevèrent de ses ruines vers l'an 1000, et ce n'est qu'à partir de cette époque qu'elle s'appela Lescar, c'est-à-dire entourée de ruisseaux. Son évêché, en dernier lieu, n'était composé que de quarante paroisses, tandis que celui d'Oloron en comptait deux cents et plus ; mais la circonscription spirituelle de Lescar était beaucoup plus étendue au temps de saint Julien et comprenait, comme nous l'avons vu, tout le Béarn. Oloron ne fut, plus tard, qu'un démembrement de ce diocèse primitif.

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Cependant, le saint évêque de Trèves, Léonce, avait entrepris, malgré son extrême vieillesse, le pèlerinage de Saint-Jacques. Sur sa route se trouvait la cité de son disciple. Il s'y arrêta, et, quand il vit les triomphes remportés par Julien sur les ténèbres de l'erreur, il rendit à Dieu d'immenses actions de grâces, puis continua son pieux voyage, en traversant la cité d'Iluro et la vallée d'Aspe.

A son retour, saint Léonce repassa par Beneharnum, où il sentit s'affaiblir ses membres octogénaires. Bientôt l'agonie se déclara ; il reçut les sacrements du Seigneurs ; on vit une nuée blanche envelopper son lit, et il rendit son âme à Dieu en proférant de saintes paroles. Le bienheureux Julien lui fit de magnifiques funérailles, que Dieu illustra par des miracles, entre autres la résurrection de trois morts et la guérison de dix aveugles. Au moment où le clergé entonnait l'office des morts, une voix d'anges se fit entendre, disant avec transport : " Réjouissez-vous dans le Seigneur ", comme pour déclarer que le Saint évêque de Trèves était déjà au ciel.

A propos de l'état de l'Eglise de cette région, disons que lorsqu'en 406, c'est-à-dire six ans après que la sainte mort de saint Julien, sur laquelle nous n'avons pas de détail en dehors de sa date, Wallia, à la tête de ses Goths de l'Ouest ou Wisigoths, dépeupla tout ce qui appartient à l'Aquitaine et aux neuf peuples ; le pays où il campait était catholique.
Les neuf peuples en question, dans l'Aquitaine, étaient les Tarbelli (Dax et Bayonne), les Ausci (Auch et Armagnac), les Bigorrais, les Cocozates (Bazas), les Eluzates (Eauze), les Tarusates (Tartas et Chalosse), les Convenae (Comminges et Conserans), les Benharni (Lescar, Oloron, Aspe, Ossau, Barétous, Soule) et les Garites, dont le nom est rappelé par Garis, village de la Basse-Navarre.

Sidoine Apollinaire nous apprend que Bordeaux, Bazas, Comminges, Auch et beaucoup d'autres cités touchaient à leur ruine spiritelle par la mort de leurs pasteurs, moissonnés sans qu'on établît de nouveaux évêques... Dans les diocèse et dans les paroisses, tout était négligé. Sidoine Apollinaire, dans ce passage, distingue les paroisse rurales des paroisses urbaines. D'après saint Grégoire de Tours, ce furent surtout les villes des deux Aquitaines et de la Novempopulanie qui se firent dépeuplées par cette horrible tempête.

Ajoutons que, plus loin dans le temps, les actes du concile d'Agde, tenu en 506, et auquel la Novempopulanie fut représentée par onze évêques, dont celui de Lescar, saint Galactoire, et celui d'Oloron, saint Grat, nous apprennent que dès les premières années du VIe siècle, il y avait dans les contrées du midi des couvents d'hommes et de femmes, que le clergé possédait des propriétés, que les diocèses étaient divisés en paroisses.

On peut aisément conclure de tout cela qu'à l'arrivée des Wisigoths, au commencement du Ve siècle, l'Eglise était partout et hiérarchiquement constituée.

La ville de Lescar fête saint Julien à la fin août à l'occasion des fêtes patronales.
Saint Julien de Lescar est invoqué pour la guérison de plusieurs maladies et handicaps.

Source : hodiemecum.hautetfort.com

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SAINTS DU 23 AOUT
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23 août Saint Julien de Lescar

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23 août Saint Julien de Lescar

Voici ce que rapporte une ancienne tradition, recueillie par le vieux Bréviaire de Lescar, imprimé en 1541 :

En la cité de Trèves, capitale de la Gaule Belgique, qui fut fondée par Trebeta, frère de Ninus, roi d'Assyrie - s'il faut en croire les vieilles histoires - et qui fut évangélisée par Valère, disciple du bienheureux Pierre, il y eut un évêque, du nom de Léonce, homme distingué par la noblesse de sa race et la gravité de ses moeurs, appliqué aux saintes oeuvres et désireux de cultiver la vigne du Seigneur, par l'extirpation de l'idolâtrie, jusque dans les contrées les plus lointaines. Il avait un disciple admirablement vertueux, Julein, très diligent imitateur d'un si bon Maître.

Or, saint Léonce, qui savait qu'une partie des Gaules était livrée au culte des démons et qui, dans sa grande douleur, trouvait injuste et indécent que le prince des ténèbres régnât sur les créatures de Dieu, apprit que le pays de Béarn (patria bearnica), loin d'avoir reçu l'Evangile du Christ " qu'on y avait semé de mille manières ", gémissait encore dans la fange des superstitions et de l'incrédulité. Un jour donc, que le bienheureux Julien était auprès de lui, il lui parla en ces termes :
" Bienheureux Frère, il nous faut observer les préceptes du Seigneur, et, pour l'éternelle récompense, travailler beaucoup dans la vigne du Christ. C'est pourquoi, Ô homme excellent et très Miséricordieux, écoutez mes conseils et ceignez vos reins ; hâtez-vous et courez pour amener à la religion véritable ce peuple qui sert les démons."

 

Le bienheureux Julien brûlait lui-même du désir d'arracher à la gueule du dragon les âmes que le Christ a rachetées de son sang. Docile aux avis de son maître, il prit avec lui deux prêtres, Austrilien et Alpinien, et se mit en route avec autant de joie que de promptitude.

Mais bientôt il advint que l'un de ses compagnons, Austrilien, passa de vie à trépas. Sur quoi, saint Julien, rebroussant chemin, courut en toute hâte raconter son malheur au serviteur de Dieu. Celui-ci lui dit :
" Repartez au plus tôt, et, prenant en main mon bâton, vous en toucherez le cadavre de votre frère défunt."
Saint Julien repartit, et, arrivé au lieu où le prêtre Austrilien avait été enseveli, il toucha du bâton, suivant la parole de l'homme de Dieu, le corps du défunt qui revont à la vie. Alors, redoublant d'ardeur, le bienheureux Julien continua sa route. Enfin, il arriva à Beneharnum ; il y confessa le nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, y enseigna hautement la loi de Dieu, et, par sa douceur non moins que par ses miracles, il amena à la foi du Christ la nation béarnaise, si grandement aveugle jusque-là.

Les miracles en effet vinrent confirmer la prédication du bienheureux Julien. Il guérit un boiteux, du nom de Cisternanus, et ses deux fils ; il donna la vue à trois frères, aveugles de naissance, Amilien, Nicet et Ambroisien ; purifia deux lépreux, Valentin et Urbain ; rendit l'ouïe à quatre sourds et sauva sept hommes dont les eaux du Gave emportait la nacelle (Gave est le nom générique de tous les cours d'eau ou torrents dans les Pyrénées ; gave ou gaba signifie, en basque,sombre et profond. Ce mot a passé dans le langage populaire de certaines provinces, où l'on dit encore se gaver d'eau pour signifier se gorger).

Dieu voulut donner une vierge martyre à cette église naissante. Une noble fille, nommée Valérienne, avait été promise en mariage à un Gentil : mais comme celui-ci, résistant aux conseils de Julien, ne voulut pas abjurer ses faux dieux, Valérienne refusa de l'épouser ; ce que voyant, le jeune homme donna la mort à sa fiancée, qui ontint ainsi deux couronnes, l'une blanche pour sa virginité, l'autre de pourpre pour son martyre.

C'est de cette manière que le bienheureux Julien conduisit à la vérité le peuple du Béarn et qu'il fonda une nouvelle Eglise, dont le siège épiscopal fut fixé dans la ville qui porte aujourd'hui le nom de Lescar.

Notons au passage que Lescar a succédé à la ville de Beneharnum, qui a donné son nom à la province de Béarn. Cette province correspond aux arrondissements de Pau, d'Orthez et d'Oloron. La ville des Béarnais subsista jusque l'an 845, époque à laquelle les Normands la détruisirent. Les ducs de Gascogne la relevèrent de ses ruines vers l'an 1000, et ce n'est qu'à partir de cette époque qu'elle s'appela Lescar, c'est-à-dire entourée de ruisseaux. Son évêché, en dernier lieu, n'était composé que de quarante paroisses, tandis que celui d'Oloron en comptait deux cents et plus ; mais la circonscription spirituelle de Lescar était beaucoup plus étendue au temps de saint Julien et comprenait, comme nous l'avons vu, tout le Béarn. Oloron ne fut, plus tard, qu'un démembrement de ce diocèse primitif.

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Cependant, le saint évêque de Trèves, Léonce, avait entrepris, malgré son extrême vieillesse, le pèlerinage de Saint-Jacques. Sur sa route se trouvait la cité de son disciple. Il s'y arrêta, et, quand il vit les triomphes remportés par Julien sur les ténèbres de l'erreur, il rendit à Dieu d'immenses actions de grâces, puis continua son pieux voyage, en traversant la cité d'Iluro et la vallée d'Aspe.

A son retour, saint Léonce repassa par Beneharnum, où il sentit s'affaiblir ses membres octogénaires. Bientôt l'agonie se déclara ; il reçut les sacrements du Seigneurs ; on vit une nuée blanche envelopper son lit, et il rendit son âme à Dieu en proférant de saintes paroles. Le bienheureux Julien lui fit de magnifiques funérailles, que Dieu illustra par des miracles, entre autres la résurrection de trois morts et la guérison de dix aveugles. Au moment où le clergé entonnait l'office des morts, une voix d'anges se fit entendre, disant avec transport : " Réjouissez-vous dans le Seigneur ", comme pour déclarer que le Saint évêque de Trèves était déjà au ciel.

A propos de l'état de l'Eglise de cette région, disons que lorsqu'en 406, c'est-à-dire six ans après que la sainte mort de saint Julien, sur laquelle nous n'avons pas de détail en dehors de sa date, Wallia, à la tête de ses Goths de l'Ouest ou Wisigoths, dépeupla tout ce qui appartient à l'Aquitaine et aux neuf peuples ; le pays où il campait était catholique.
Les neuf peuples en question, dans l'Aquitaine, étaient les Tarbelli (Dax et Bayonne), les Ausci (Auch et Armagnac), les Bigorrais, les Cocozates (Bazas), les Eluzates (Eauze), les Tarusates (Tartas et Chalosse), les Convenae (Comminges et Conserans), les Benharni (Lescar, Oloron, Aspe, Ossau, Barétous, Soule) et les Garites, dont le nom est rappelé par Garis, village de la Basse-Navarre.

Sidoine Apollinaire nous apprend que Bordeaux, Bazas, Comminges, Auch et beaucoup d'autres cités touchaient à leur ruine spiritelle par la mort de leurs pasteurs, moissonnés sans qu'on établît de nouveaux évêques... Dans les diocèse et dans les paroisses, tout était négligé. Sidoine Apollinaire, dans ce passage, distingue les paroisse rurales des paroisses urbaines. D'après saint Grégoire de Tours, ce furent surtout les villes des deux Aquitaines et de la Novempopulanie qui se firent dépeuplées par cette horrible tempête.

Ajoutons que, plus loin dans le temps, les actes du concile d'Agde, tenu en 506, et auquel la Novempopulanie fut représentée par onze évêques, dont celui de Lescar, saint Galactoire, et celui d'Oloron, saint Grat, nous apprennent que dès les premières années du VIe siècle, il y avait dans les contrées du midi des couvents d'hommes et de femmes, que le clergé possédait des propriétés, que les diocèses étaient divisés en paroisses.

On peut aisément conclure de tout cela qu'à l'arrivée des Wisigoths, au commencement du Ve siècle, l'Eglise était partout et hiérarchiquement constituée.

La ville de Lescar fête saint Julien à la fin août à l'occasion des fêtes patronales.
Saint Julien de Lescar est invoqué pour la guérison de plusieurs maladies et handicaps.

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23 août Sainte Rose de Lima

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Citation de Sainte Rose
"Les larmes sont à Dieu et quiconque les verse sans songer à lui les lui vole."


Lettre de Ste ROSE DE LIMA (1586 – 1617) au médecin CASTILLO

Le Seigneur notre Sauveur éleva la voix et dit, avec une incomparable majesté : « Tous doivent savoir qu’après l’épreuve vient la grâce ; tous doivent connaître que, sans le poids des afflictions, on ne peut parvenir au sommet de la grâce ; tous doivent comprendre que la mesure des charismes augmente avec l’accroissement des peines. Les hommes doivent se garder d’errer ou de se tromper. C’est la seule véritable échelle du Paradis, et hors de la Croix on ne trouve pas d’échelle pour monter au Ciel. »

Lorsque j’entendis ces paroles, un élan très fort m’emporta, comme pour me faire venir au milieu de la rue, afin que je dise, avec de grands cris, à tous les gens de tout âge, sexe et condition : « Ecoutez, peuples ; écoutez, tout le monde. Sur l’ordre du Christ, en employant les paroles sorties de Sa bouche, je vous en avertis : nous ne pouvons acquérir la grâce si nous ne souffrons pas d’afflictions ; il faut que les peines s’accumulent les unes sur les autres pour obtenir de participer intimement à la nature divine, à la gloire des fils de Dieu, à la parfaite félicité de l’âme. »

Le même aiguillon me poussait à prêcher la beauté de la grâce divine ; j’en étais prise d’angoisse et cela me faisait transpirer et haleter. Il me semblait que mon âme ne pouvait plus rester enfermée dans la prison du corps, mais qu’elle devait, après avoir rompu ses liens, s’en aller dans le monde entier, avec une agilité sans entrave, parfaite et toujours plus grande, en disant : « Si les mortels pouvaient connaître l’importance de la grâce divine, combien elle est belle, noble et précieuse ; combien de richesses elle recèle, combien de trésors, d’allégresse et de délices ! Sans aucun doute ils s’appliqueraient, de toute leur activité et de tous leurs soins, à se procurer peines et afflictions ! Tous, à travers le monde, rechercheraient, au lieu de richesses, ennuis, maladies et tourments, pour acquérir l’inestimable trésor de la grâce. C’est là le butin et le profit ultime de la patience. Personne ne se plaindrait de la Croix ni des peines qui pourraient advenir, si l’on connaissait la balance où elles sont pesées pour la rétribution des hommes ». (Liturgie des Heures, t.3, p. 1259)

Litanies de Sainte Rose de Lima
https://books.google.fr/books?id=9HFTAA ... de&f=false

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Prière à Sainte Rose

Sainte-Rose, nous venons te prier.
D'abord, nous te félicitons d'avoir tant aimé Dieu
quand tu étais sur la terre.
Tu as enduré de grandes souffrances, et tu disais que
le souvenir des douleurs de Jésus
te rendait les tiennes supportables.
Tu as beaucoup aimé les autres, surtout les malades,
et tu les visitais souvent, par charité.
Maintenant que tu vis dans la paix avec Dieu
et tous Ses amis déjà parvenus dans la Vie éternelle,
nous te présentons nos prières,
surtout pour ceux qui souffrent et pour les pécheurs.
Jadis, les soeurs de Lazare avaient envoyé
des messagers dire à Jésus :
« Celui que Tu aimes est malade ».
Aujourd'hui, redis à Dieu les mêmes paroles pour nous,
et obtiens-nous ce que nous te demandons avec confiance.
Que nous sachions aussi, comme toi,
offrir à Dieu nos soucis et nos peines,
en pensant à Jésus qui disait dans Son Agonie :
« Père, éloigne de moi ce calice de souffrances,
mais que Ta Volonté soit faite, et non la mienne ».
Enfin, apprends-nous à aimer les autres
à cause de Jésus Christ.
Sainte-Rose, protège-nous. Amen.

Source : omoname.forumactif.com

SAINTE ROSE DE LIMA
dominicaine

http://avancezaularge.free.fr/rose_de_lima.htm

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24 août Saint Barthélémy (Nathanaël)

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LES LITANIES DE SAINT BARTHELEMY
http://trinite.1.free.fr/prieres_ch_neu ... helemy.pdf

SAINT BARTHÉLEMY. par La bienheureuse Anne-Catherine Emmerich

Barthélémy qui était Essénien, était un bel homme, leste et adroit. Il avait le front élevé, le teint blanc, de grands yeux, des cheveux noirs frisés et une barbe courte et crépue, divisée en deux parties. Il était bien fait, et de tous les apôtres c'était celui qui avait le plus d'aisance et de distinction dans les manières. Il y avait dans toute sa personne quelque chose de digne, de noble et d'élégant, il marchait vite et se tenait très droit ; enfin il faisait parmi eux l'effet d'un jeune seigneur avant reçu une éducation distinguée. Les autres, spécialement Pierre et André, avaient au commencement je ne sais quoi de gauche et d'embarrassé dans Leurs manières. Son père s'appelait Tholmaï et descendait d'un autre Tholmaï, roi de Gessur, dont David avait épousé la fille. Il habitait sur le territoire de Gessur où il avait de grandes propriétés et de nombreux troupeaux. Ce pays étant malsain, Tholmaï dont la santé était altérée, alla à Cana t n Galilée où il avait un frère marié à la tante de Nathanael (le fiancé de Cana). Il y fit un long séjour et fit usage des bains qui sont dans les environs : plus tard, il vendit les biens qu'il avait près de Gessur et s'établit dans la vallée de Zabulon où habitait un frère aîné de saint Joseph, nommé Sadoch : c'était un homme pieux qui avait deux fils et deux filles. Je crois que ce furent des motifs religieux et son amitié pour Sadoch qui attirèrent là Tholmaï. Les enfants de Sadoch étaient en relation avec la sainte Famille et lorsqu'on perdit Jésus à Jérusalem, ils furent de ceux parmi lesquels Marie et Joseph le cherchèrent. Je vis souvent les fils avec Jésus pendant sa jeunesse. Barthélémy entendit parler de Jésus de bonne heure, comme d'un jeune homme remarquable par sa sainteté et ses rares qualités. Lorsque le Seigneur commença sa carrière de prédication, Barthélémy se sentit plus d'une fois intérieurement attiré vers Jésus, à tel point qu'un jour étant occupé avec son père à cultiver son verger, il interrompit tout à coup son travail et se tourna en soupirant vers l'endroit où Jésus se trouvait alors avec ses disciples. Son père l'interrogea à ce sujet et il répondit qu'il aspirait à aller trouver le maître qui enseignait dans cet endroit. Son père était un homme excellent et il ne fit point d'objection : il fut même si satisfait de ce que son fils lui rapporta de Jésus et du désir qu'il témoignait de le suivre qu'à la Pâque suivante, il conduisit dix agneaux au Temple. Barthélémy alla avec son père à Jérusalem, mais il n'y vit pas encore Jésus. Le père ne fut baptisé qu'après l'Ascension par l'apôtre saint Jean. Lorsque Jésus (près de la fontaine de Béthanie) passa devant Nathanaël et le regarda sous le figuier (tome I, page 147), Barthélémy était présent et Jésus jeta aussi sur lui un regard qui l'émut vivement. Je crois aussi que Barthélémy était avec Nathanael lorsque Philippe vint chercher celui-ci et le conduisit à Jésus sur le chemin (tome I, page 398). Barthélémy l'accompagna ; mais il resta à quelque distance ; et Jésus dit à cette occasion qu'il ne tarderait pas à se rapprocher de lui. Une autre fois je vis Luc s'arrêter à Dabbeseth chez Barthélémy ; il y enceignît et ils parlèrent ensemble de Jésus (tome I, page 331). Barthélémy avait là un emploi de scribe : une proche parente de son père ou de sa mère tenait son ménage. Ses fonctions l'avaient mis en rapports fréquents avec Nathanael Thomas et Simon le Chananéen. Lorsque Jésus, avant la première Pâque, ayant déjà sept ou huit apôtres avec lui, alla dans un endroit peu éloigné de Dabbeseth, pour y prêcher dans la synagogue, Philippe, Nathanaël et Simon se séparèrent de lui sur le chemin et se rendirent à Dabbeseth. Ils visitèrent Barthélémy qu'ils engagèrent à venir avec eux pour voir les miracles qu'opérait leur maître et l'entendre prêcher, et il les suivit. Jésus traversait alors un pays boisé et l'on avait placé sous des tentes à droite et à gauche du chemin de longues rangées de malades dont il guérit un très grand nombre en passant devant eux. Barthélémy vit ces miracles, il assista aussi à l'instruction que Jésus fit dans l'école : toutefois il ne lui parla pas encore et ne resta pas près de lui, mais retourna à Dabbeseth.

Lorsque Jésus, après la première fête de Pâques, partant de l'endroit où Jean baptisait près du Jourdain, traversa la Samarie avec ses disciples, Barthélémy vint trouver les disciples sur le chemin : André lui parla de Jésus, puis il alla au Seigneur lui-même et lui dit quelques mots de Barthélémy, car il lui proposait volontiers pour disciples des gens instruits. Comme Barthélemy passait devant Jésus, André le lui montra du doigt et Jésus dit : " Je le connais, il viendra " (tome II, page 90). Plus tard Barthélémy raconta cela à Thomas et ils parlèrent souvent ensemble de Jésus. Thomas avait un frère nommé Thaddée qui avait pris le commerce de bois de son père à Aphéké. Quant à Thomas lui-même, il étudiait et c'était un homme d'un caractère entier et opiniâtre. Ils avaient des relations fréquentes avec Dabbeseth par suite de leur commerce. Je vis une fois Thomas et Simon le Chananéen rendre visite à Barthélémy le jour du sabbat Ils allèrent près de la synagogue de Dabbeseth se promener dans un jardin de plaisance et leur entretien roula sur les miracles de Jésus et sur la captivité de Jean-Baptiste. Dabbeseth était un petit endroit commerçant : il y passait une route qui menait à la mer. On y fabriquait beaucoup de soieries et il y avait un grand nombre de couturières qui confectionnaient des franges, des galons, des habits sacerdotaux, des tapis et des ornements de toute espèce.

Un jour, Jésus étant venu dans la contrée de Dabbeseth, entra chez Barthélémy et l'admit au nombre de ses apôtres. Il lui donna sa bénédiction et lui imposa les mains.

Barthélemy quitta aussitôt son emploi qu'il transmit an frère de sa parente, et suivit Jésus. Il reçut le nom de Barthélemy parce que Jésus l'appelait toujours le fils de Tholmaï. Le nom qu'il portait auparavant était celui d'une des douze tribus d'Israel : il s'appelait Nephthali. Je crois qu'il fut le neuvième parmi les apôtres : car Matthieu, Thomas et Judas ne furent appelés qu'après lui.
Lorsque les apôtres et les disciples se. dispersèrent après l'arrestation de Jésus, Barthélemy se réfugia chez son père: il avait perdu sa mère. Après la séparation des apôtres, je l'ai vu d'abord à l'extrémité orientale de l'Inde, dans ce pays dont les habitants ont un si grand respect pour leurs parents. ils l'appelaient leur père et l'avaient accueilli avec la plus grande bienveillance. Il convertit un très- grand nombre de personnes et laissa derrière lui des dis-ciples. il passa ensuite par le Japon où Thomas est allé aussi : cependant celui ci s'avança plus au nord dans l'Inde. Barthélemy traversa ensuite l'Arabie et passa de l'autre côté de la mer Rouge en Abyssinie où il convertit le roi du pays. Il s'appelait Polymius : il était blanc ainsi que ses courtisans et plusieurs de ses sujets : mais le peuple pris en masse était noir. Le père de ce roi était originaire de l'empire de Babylone et il avait divisé ses états entre ses trois fils. J'eus une vision touchant ce roi qui parcourut tous ses états pour les partager entre ses fils. il était de la race de ce prince qui avait si cruelle-ment persécuté les derniers prophètes et qui ne régna que cinq ans. C'était un homme de bien et il voyagea, notamment, dans cette partie de l'Egypte où il y a de vieux édifices d'une énorme dimension et aussi dans Je pays où l'on a des maisons si hautes et ou l'on traite ses parents si respectueusement, ce qu'il vit avec beau-coup de plaisir. Ce roi adorait tous les malins le soleil levant. Je me souviens d'avoir entendu, dans toute cette vision et spécialement dans ce qui avait rapport an par-tage, prononcer les noms de Médie, d'Arabie, d'Égypte et d'autres semblables : j'entendis aussi nommer l'Abyssi-nie, si je ne me trompe. Il me semble que ce roi avait entendu parler du royaume du Christ, qu'il en avait dit quelque chose à ses fils et qu'un d'eux avait répondu qu'il désirait pour sa part ce royaume du Christ s'il pou-vait l'obtenir. Après la mort du père, je vis les pays partagés entre les fils. Je vis Barthélemy arriver dans une contrée où Matthieu alla plus tard par un autre côté. Je le vis, dans une ville de ce pays qui était, je crois, l'Abyssinie, ressusciter un mort qu'on emportait. Je le vis aussi délivrer deux époux possédés du démon de l'impureté et chasser plusieurs démons d'une troupe de frénétiques.
Je le vis ensuite dans une autre ville qui n'avait pas de maisons auxquelles on pût donner ce nom, à l'excep-tion du palais du roi et de quelques grands édifices : la plupart étaient des espèces de tentes et de légères construc-tions en branches tressées. Dans les temples d'une de leurs divinités il y avait beaucoup de malades qui autrefois étaient guéris par l'idole ; mais depuis que Barthélemy était arrivé, le faux dieu était devenu muet. Les prêtres en interrogèrent un autre qui leur dit qu'il y avait chez eux un serviteur du vrai Dieu qui forçait l'idole à se taire : en même temps il leur décrivit Barthélemy qu'ils cher-chèrent et qu'ils trouvèrent, grâce à un possédé qui poussa des cris cri le voyant et dit que cet homme lui fai-sait souffrir le supplice du feu. Comme il criait ainsi, Bar-thélemy chassa le démon de son corps. Le roi du pays ayant entendu raconter la chose se fit amener Barthélemy afin qu'il guérît sa fille qui était énergumène et enchaînée. Barthélemy la fit venir devant lui et ordonna qu'on lui ôtât ses chaînes. On s'y refusa d'abord, car personne n'osait la toucher parce qu'elle se précipitait sur les gens pour les mordre. Mais Barthélemy insista, disant que le démon était lié. Ils lui ôtèrent donc ses liens : le démon fut forcé de se retirer et elle tomba sans connaissance : ensuite on l'emmena, et sur l'ordre de Barthélemy on lui fit prendre un bain. Elle en sortit parfaitement guérie, re-nonça à l'idolâtrie et se fit baptiser.
Je vis une maison remplie de femmes possédées, blan-ches et noires ; elles étaient couchées tout le long d'une grande salle, attachées au mur les unes par le bras, les autres par le pied ; elles avaient souvent de terribles accès de frénésie, se jetaient par terre et s'y démenaient. La fille de Polymius était seule dans la partie antérieure de cette maison. Les malades avaient des intervalles de calme : alors elles étaient conduites au dehors par les surveillants et on les attachait de nouveau quand leurs accès revenaient. Barthélémy les guérit toutes et je vis qu'elles lui furent amenées sur une place où il les instruisit et leur fit abjurer l'idolâtrie. Après cela il les baptisa près d'une grande fontaine jaillissante qui était devant le palais du roi. Il y avait un bassin très spacieux avec un couronnement en métal d'une forme très élégante d'où l'eau jaillissait par plusieurs ouvertures. Celles qui avaient été baptisées les premières devaient toujours imposer les mains sur celles que l'on baptisait après elles. Je vis le peuple dans l'admiration à la vue de ces miracles ; mais les prêtres des idoles étaient furieux.

Lé roi voulut faire à Barthélémy des présents magnifiques en or et en vêtements ; mais il se cacha et plus tard tout cela fut distribue aux pauvres sur sa demande. Je vis Barthélémy s'entretenir souvent et longtemps avec le roi Polymius qui l'interrogeait avec beaucoup de soin et le quittait souvent pour feuilleter divers écrits très volumineux. Mais l'apôtre avait avec lui un rouleau où était l'Évangile de saint Matthieu et il y prenait la réponse aux questions qui lui étaient adressées. Il dit aussi au roi que le démon qui était dans l'idole rendait d'abord les gens malades et les guérissait ensuite afin de les mieux asservir aux abominations de son culte. Mais maintenant, ajouta-t-il, le démon était lié par le nom de Jésus-Christ et ne pouvait plus opérer dans l'idole. L'apôtre offrit au roi de lui faire voir tout cela s'il consentait à consacrer le temple au vrai Dieu et à se faire baptiser avec son peuple. Le roi convoqua tout le peuple au temple, et comme les prêtres sacrifiaient, Satan leur cria par la bouche de l'idole de cesser leurs sacrifices parce qu'il était enchaîné par le Fils de Dieu. Barthélémy lui ordonna de confesser tout ce qu'il y avait d'illusoire et de mensonger dans ses guérisons, et Satan avoua tout. Ensuite Barthélémy prêcha en plein air devant le temple et ordonna à Satan de se montrer dans sa vraie forme, afin qu'ils vissent quel dieu ils adoraient. Ils virent alors un affreux monstre noir à figure humaine qui s'engloutit dans la terre devant eux. Là-dessus le roi fit détruire toutes les idoles, Barthélémy consacra le temple pour en faire une église et baptisa le roi avec sa famille et toute son armée. Il enseigna, guérit les malades et le peuple le prit en grande affection. Je le vis leur administrer le baptême. Il bénit la fontaine et les néophytes ranges en cercle courbèrent la tête sous le jet d'eau. Deux baptisés Imposaient les mains à chacun des nouveaux néophytes et l'apôtre les bénissait en récitant une prière.

Ce fut peu après que Barthélémy fut convoque par un avertissement d'en Haut à se rendre près de la très sainte Vierge. Pendant ce temps, les prêtres des idoles s'adressèrent à Astyage, frère de Polymius, et accusèrent Barthélemy de sortilèges. Lorsque celui-ci, après la nouvelle séparation des apôtres, voulut revenir dans le pays d'où il était parti, il ne put pas y arriver ; car il fut saisi par des gens apostés et mené devant Astyage qui lui dit : " Tu as séduit mon frère jusqu'à lui faire adorer ton Dieu : je vais t'apprendre à sacrifier au mien ". Barthélémy répondit : " Le Dieu qui m'a donné le pouvoir de faire voir Satan à votre frère et de le renvoyer dans l'enfer en sa présence, me donne aussi le pouvoir de briser vos idoles et de vous forcer a croire ". En ce moment, un messager apporta la nouvelle que l'idole du roi était tombée brisée en morceaux. Le roi furieux déchira ses vêtements et ordonna de flageller Barthélémy. Il fut attache à un arbre et écorché : mais il ne cessa de prêcher à haute voix jusqu'au moment où on lui enfonça dans la gorge une épée très courte. Les bourreaux l'écorchèrent de la tète aux pieds et lui mirent sa propre peau dans la main. Quand il fut mort, ils jetèrent son corps aux bêtes, mais il fut enlevé la nuit par de pauvres gens qu'il avait convertis. Je vis que le roi Polymius vint le prendre avec une suite nombreuse et qu'il lui donna la sépulture. Une chapelle fut construite au-dessus de son tombeau. Quant au roi paien et aux prêtres qui avaient livré Barthélémy, ils tombèrent treize jours après dans un état de folle furieuse, et coururent au tombeau de l'apôtre, criant au secours. Le roi se convertit, mais les prêtres des idoles moururent d'une mort affreuse. On doit avoir écrit quelque part sur tout cela, mais ces relations sont devenues inintelligibles et n'ont trouvé aucune créance par suite de l'ignorance de leurs auteurs touchant les pays dont il s'agissait et à cause des additions faites postérieurement par des gens mal renseignés. Les savants ne veulent pas y croire parce qu'ils ignorent que les miracles opérés chez les païens étaient d'une tout autre espèce et bien plus frappants que ceux qui étaient opérés chez les Juifs, parce que chez les premiers il s'agissait de lutter contre toute la puissance de la magie et contre les innombrables prestiges du démon. J'ai vu comment le roi qui était devenu chrétien tomba plus tard dans la pauvreté et comment, dans son délaissement, il se souvint du royaume du Christ qu'il avait demandé à son père pour sa part. Je le vis prier dans une église en même temps qu'une femme riche qui avait fait voeu de donner la moitié de ses biens au premier qu'elle rencontrerait. Ce fut ainsi qu'il sortit de la misère ; plus tard il fut ordonné prêtre et évêque par Matthieu qui vint dans le pays qu'il habitait. Je crois qu'il termina sa vie par le martyre.

Il me fut montré en outre que saint Barthélémy a reçu de Dieu un pouvoir spécial pour guérir les malades désespérés et, en particulier, ceux qui sont atteints de paralysie.

Source : livresmystiques.com

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PRIÈRE À SAINT BARTHÉLEMY / NATHANAËL (Apôtre)


Ô Glorieux Saint Barthélemy, Jésus vous a appelé une personne sans astuce et vous avez vu dans ce mot un signe qu'Il était le Fils de Dieu et le Roi d'Israël.
Obtenez pour nous la grâce d’être sans astuce et innocent comme des pigeons.
En même temps, aidez-nous à avoir votre cadeau de Foi pour voir la main Divine dans les événements de la vie quotidienne.
Puissions-nous discerner les signes des temps qui mènent à Jésus sur la terre et nous unir finalement à Lui pour toujours dans le Ciel.
Amen !

Source : trinite.1.free.fr

LE XXIV AOUT. SAINT BARTHELEMY, APOTRE
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/guera ... 05/002.htm

SAINTS DU JOUR
http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/24 ... -2016.html

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25 août Saint Louis IX

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LITANIES DE SAINT LOUIS IX, ROI DE FRANCE
(extraites du Manuel du Tiers Ordre de Saint François)

Seigneur, ayez pitié de nous (bis)
Jésus-Christ, ayez pitié de nous (bis)
Seigneur, ayez pitié de nous (bis)
 Jésus-Christ, écoutez-nous (bis)
Jésus-Christ, exaucez-nous (bis)

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Fils rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous

Sainte Marie, conçue sans péché, priez pour nous
Sainte Mère de Dieu,
Sainte Vierge des Vierges,

Saint Louis, prince admirable, priez pour nous
Saint Louis, lis de pureté,
Saint Louis, exemple d’humilité,
Saint Louis, image de vertu,
Saint Louis, prodige de pénitence,
Saint Louis, flamme d’amour et d’oraison,
Saint Louis, lampe ardente et brillante,
Saint Louis, vase d’élection,
Saint Louis, vase insigne de religion,
Saint Louis, miroir de la perfection chrétienne,
Saint Louis, très dévot à notre Père saint François,
Saint Louis, contempteur du monde et de ses honneurs,
Saint Louis, plein de zèle pour la maison de Dieu,
Saint Louis, tendre père des pauvres,
Saint Louis, remède des malades,
Saint Louis, appui de la veuve et de l’orphelin,
Saint Louis, juge béni des peuples,
Saint Louis, rédempteur des captifs,
Saint Louis, prédicateur des infidèles,
Saint Louis, deux fois victime pour les Lieux saints,
Saint Louis, terrible dans les combats,
Saint Louis, puissant dans les fers,
Saint Louis, gardien de la France,
Saint Louis, modèle des rois,
Saint Louis, digne de la couronne des rois sur la terre,
Saint Louis, plus digne de la couronne des saints dans le ciel,
Saint Louis, protecteur des armées françaises,
Saint Louis, protecteur du Tiers-Ordre séraphique , priez pour nous

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur

V. Priez pour nous, glorieux saint Louis
R. Afin que nous devenions dignes des promesses de N.-.S.J.-C.

Oraison :

Ô Dieu, qui avez transféré votre confesseur saint Louis d’un royaume terrestre à la gloire céleste, rendez-nous, par ses mérites et son intercession, participants du bonheur du Roi des rois, Jésus-Christ, votre Fils, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint Esprit pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

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ENSEIGNEMENTS DE SAINT LOUIS A SON FILS LE PRINCE PHILIPPE

Cher fils, je t’enseigne premièrement que tu aimes Dieu de tout ton cœur et de tout ton pouvoir, car sans cela personne ne peut rien valoir.

Tu dois te garder de toutes choses que tu penseras devoir lui déplaire et qui sont en ton pouvoir, et spécialement tu dois avoir cette volonté que tu ne fasses un péché mortel pour nulle chose qui puisse arriver, et qu’avant de faire un péché mortel avec connaissance, que tu souffrirais que l’on te coupât les jambes et les bras et que l’on t’enlevât la vie par le plus cruel martyre.

Si Notre Seigneur t’envoie persécution, maladie ou autre souffrance, tu dois la supporter débonnairement, et tu dois l’en remercier et lui savoir bon gré, car il faut comprendre qu’il l’a fait pour ton bien. De plus, tu dois penser que tu as mérité ceci (et encore plus s’il le voulait) parce que tu l’as peu aimé et peu servi, et parce que tu as fait beaucoup de choses contre sa volonté.

Si Notre Seigneur t’envoie prospérité, santé du corps ou autre chose, tu dois l’en remercier humblement, et puis prendre garde qu’à cause de cela il ne t’arrive pas de malheur causé par orgueil ou par une autre faute, car c’est un très grand péché de guerroyer Notre Seigneur de ses dons.

Cher fils, je t’enseigne que tu entendes volontiers le service de la sainte Église, et quand tu seras à l’église, garde-toi de perdre ton temps et de parler vaines paroles. Dis tes oraisons avec recueillement ou par bouche ou de pensée, et spécialement sois plus recueilli et plus attentif à l’oraison pendant que le corps de Notre Seigneur jésus Christ sera présent à la messe, et puis aussi pendant un petit moment avant.

Cher fils, je t’enseigne que tu aies le cour compatissant envers les pauvres et envers tous ceux que tu considéreras comme souffrants ou de cour ou de corps ; et selon ton pouvoir soulage-les volontiers ou de soutien moral ou d’aumônes.

Prends garde que tu sois si bon en toutes choses qu’il soit évident tu reconnaisses les générosités et les honneurs que Notre Seigneur t’a faits de sorte que, s’il plaisait à Notre Seigneur que tu aies l’honneur de gouverner le royaume, tu sois digne de recevoir l’onction avec laquelle les rois de France sont sacrés.

Cher fils, s’il advient que tu deviennes roi, prends soin d’avoir les qualités qui appartiennent aux rois, c’est-à-dire que tu sois si juste que, quoi qu’il arrive, tu ne t’écartes de la justice. Et s’il advient qu’il y ait querelle entre un pauvre et un riche, soutiens de préférence le pauvre contre le riche jusqu’à ce que tu saches la vérité, et quand tu la connaîtras, fais justice.

Sois bien diligent de protéger dans tes domaines toutes sortes de gens, surtout les gens de sainte Église ; défends qu’on ne leur fasse tort ni violence en leurs personnes ou en leurs biens.

Cher fils, je t’enseigne que tu sois toujours dévoué à l’Église de Rome et à notre saint-père le Pape, et lui portes respect et honneur comme tu le dois à ton père spirituel.

Mets grande peine à ce que les péchés soient supprimés en ta terre, c’est-à-dire les vilains serments et toute chose qui se fait ou se dit contre Dieu ou Notre-Dame ou les saints : péchés de corps, jeux de dés, tavernes ou autres péchés. Fais abattre tout ceci en ta terre sagement et en bonne manière.

Cher fils, je te donne toute la bénédiction qu’un père peut et doit donner à son fils, et je prie Notre Seigneur Dieu Jésus-Christ que, par grande Miséricorde et par les prières et par les mérites de sa bienheureuse Mère, la Vierge Marie, et des Anges et et des Archanges, de tous les Saints et de toutes les Saintes, il te garde et te défende que tu ne fasses chose qui soit contre sa volonté, et qu’il te donne grâce de faire sa volonté afin qu’il soit servi et honoré par toi ; et puisse-t-il accorder à toi et à moi, par sa grande générosité, qu’après cette mortelle vie nous puissions venir à lui pour la vie éternelle afin de le voir, aimer et louer sans fin. Amen.

Source : leblogdumesnil.unblog.fr

PRIERE A SAINT LOUIS ROY DE FRANCE

Ô vous, dont une couronne immortelle fait la récompense dans les cieux ! Vous, dont le dévouement le plus généreux au service du Roi des Rois, vous donne des droits si mérités aux éloges que les fastes augures de la religion ont consacrés à la gloire des David, des Ezéchias, des Josias, des saints Rois ; vous, qui avez illustré, moins encore par vos faits éclatants que par vos hautes vertus, le trône dont j’approche ; vous, qui y fîtes régner, avec vous, Dieu seul qui vous y avait élevé, et qui n’estimâtes rien de grand sur la terre, que ce qui vous conduisait à son amour, à son imitation, à sa gloire ; grand Roi, grand Homme, grand Saint, obtenez-moi aujourd’hui, et pour tous les moments de ma vie, de participer aux grâces dont vous fûtes comblé, et avec ces dons précieux la correspondance que vous y eûtes vous-même. Destinée, par l’ordre de la Providence, à habiter un séjour semé de tant d’écueils, que j’apprenne, de vos exemples, à prévenir tous les dangers dont j’y suis menacée ; que j’y oppose sans cesse, comme vous, les armes de la prière, de la vigilance, de l’humilité, de la foi, du Saint Sacrement ; que je paraisse aux pieds des Tabernacles, ou dans l’asile secret qui est le dépositaire de mes hommages religieux, avec ces dispositions de recueillement et de ferveur, qui ne pénétraient votre âme qu’à la suite de ces tendres entretiens avec le Dieu de mon cœur. Que je puisse édifier le monde, protéger la religion, aider le prochain, sanctifier, en tout et partout, cette grandeur dont vous avez fait l’instrument de votre sanctification.  

Quels droits n’ai-je pas grand Saint, sur les effets de votre singulière protection ? Je la réclame avec confiance, moins encore par la voix de votre sang, qui coule dans mes veines, qu’en vertu des nœuds par lesquels l’Eglise m’a attachée à vous. Agréez mes actions de grâces des biens que, jusqu’à ce moment, vous n’avez cessé de solliciter pour moi ; que j’en sente, de plus en plus, tout le prix, et que j’en accroisse, de jour en jour, la mesure par ma fidélité : que votre intercession m’attire toutes les grâces du salut pendant la vie, tous les trésors de la Miséricorde à la mort, toutes vos splendeurs dans l’éternité. Intérêts personnels, mais auxquels mes vœux ne se bornent point, dans cet heureux jour ; vous les appuierez encore en faveur d’un Père, mon Roi ; d’un frère, d’autant plus cher à me tendresse, qu’il est plus digne d’une famille qui vous invoque, ou comme patron ou comme protecteur. Vous voyez tout ce que nos cœurs désirent en ce moment ; vous nous aimez, il nous suffit : qu’est-ce que les rejetons ne doivent pas espérer à l’abri de la tige puissante et bienfaitrice qui les protège dans les cieux ?

Source : notredamedesneiges.over-blog.com

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Le « Dialogue pour gagner les âmes des musulmans et autres infidèles » de Saint Louis de France :

Le Prince musulman Al Moadam : « Quelle est la cause de votre tristesse ? »

Saint Louis : « C’est que je n’ai point gagné ce que je désirais le plus gagner, la chose pour laquelle j’avais laissé mon doux Royaume de France, et ma mère, chère encore, qui criait après moi, la chose pour laquelle je m’étais exposé aux périls de la mer et de la guerre ».

Le Prince musulman Al Moadam : « Et qu’est-ce donc, Ô Seigneur Roi, que vous désiriez si ardemment ? »

Saint Louis : « C’est… ton âme ! Que le diable promet de précipiter dans le gouffre. Mais jamais, grâce à Jésus Christ, qui veut que toutes les âmes soient sauvées, il n’arrivera que Satan puisse se glorifier d’une si belle proie. Le Très Haut le sait, Lui qui n’ignore rien : si toute le monde visible était à moi, je le donnerai tout entier, en échange du salut des âmes ».

Le Prince musulman Al Moadam : « Eh quoi ! Bon Roi, tel a été le but de ton pèlerinage si pénible ? Nous pensions tous, en Orient, que vous tous les chrétiens, aspiriez ardemment à notre soumission et vouliez triompher de nous par avidité de conquérir nos terres et non par désir de sauver nos âmes ».

Saint Louis : « J’en prends à témoin le Tout Puissant, je n’ai point souci de retourner jamais dans mon Royaume de France, pourvu que je gagne à Dieu ton âme, et les âmes des autres infidèles, et qu’elles puissent être glorifiées »

Voilà donc le mot-clé lâché. Ce que veut ce Roi missionnaire, en finale, c’est la Gloire du Ciel, la Gloire du Royaume éternel, la propre Gloire du Ressuscité, non seulement pour ce Sultan, mais pour tous les Musulmans du monde. Le Sultan alors de rebondir sur ce mot et d’évoquer le Ciel selon le Coran :

Le Prince musulman Al Moadam : « Nous espérons, en suivant la loi du très béni Mahomet, arriver à jouir des plus grands délices dans l’avenir. » (Sous-entendu, des quantités de femmes !)

Et le Roi de France de répliquer :

Saint Louis : « Je ne puis assez m’étonner que vous, qui êtes des hommes discrets et circonspects (il discerne le meilleur en eux), vous ajoutiez foi à cet enchanteur Mahomet qui commande et promet tant de choses déshonnêtes ».

Et se référant, non à l’Évangile, mais au simple bon sens humain, d’ajouter :

Saint Louis : « En effet, j’ai regardé et examiné son Alcoran (un des noms du Coran) et je n’y ai vu qu’ordures et impuretés, tandis que d’après les sages anciens, voire même les païens, l’honnêteté est le souverain bien dans cette vie ».

Quel amour de la Vérité ! Quelle audace ! Quels risques encourus, puisque le Sultan d’un seul geste peut faire décapiter notre bon Roy Saint Louis d’un seul coup de sabre.

Ainsi soit-il.

Source : « Livre des saintes paroles et des bons faits de notre saint Roy Louis » par Jean de Joinville (1224-1317)
site-catholique.fr


SAINTS DU JOUR

http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/25/8/25-Aout.html

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
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25 août Saint Joseph Calasanz

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BIOGRAPHIE DE SAINT JOSEPH CALASANZ

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Calasanz


PRIERE A SAINT JOSEPH DE CALASANZ


Ô Dieu, qui, par le moyen de Saint Joseph de Calasanz, Votre confesseur, avez daigné accorder à Votre Église un nouveau secours pour instruire la jeunesse et la former à la science et à la piété, faites, nous Vous en supplions, qu’à son exemple et par son intercession, nous devenions dignes, par nos actions et nos enseignements, d’obtenir les récompenses éternelles. Ainsi soit-il !

PRIERE A SAINT JOSEPH DE CALASANZ


« Le Seigneur a exaucé le désir des pauvres, il a été au-devant des aspirations de leur cœur (1), en vous faisant le mandataire de son amour, en mettant sur vos lèvres la parole que lui-même formula le premier : Laissez venir à moi les petits enfants (2). Combien, ô Joseph, vous devront l'éternel bonheur, parce que vous et vos fils aurez gardé en eux la ressemblance divine reçue au baptême, et qui est l'unique titre de l'homme à entrer aux cieux (3) ! Soyez béni d'avoir justifié la confiance de Jésus remettant à vos soins ces êtres si frêles, objet de sa divine prédilection.

Soyez béni de l'avoir justifiée mieux encore cette confiance du Seigneur Dieu, quand il donna, comme pour Job, licence à l'enfer de tout briser autour de vous, avec des recherches de surprise douloureuse que ne connut point le juste de l'Idumée. Ne faut-il pas que Dieu puisse compter imperturbablement sur les siens ? N'est-il pas d'une convenance souveraine, qu'au milieu des défections de ce triste monde, il justifie, devant ses Anges, et sa grâce et notre pauvre nature, en montrant jusqu'où peuvent aller dans ses Saints les reprises de sa volonté toujours adorée ?

La réparation que votre indomptable confiance attendait de la Mère de Dieu, devait venir quand il plairait au ciel. O Joseph, maintenant que depuis si longtemps a sonné pour les Ecoles pies l'heure de la résurrection, bénissez les disciples que notre siècle vous donne toujours ; obtenez-leur, ainsi qu'aux nombreux écoliers qu'ils continuent de former à la science chrétienne, les bénédictions de Jésus Enfant ; à tous ceux qui consacrent au jeune âge leurs travaux et leur vie, inspirez votre esprit, obtenez courage ; élevez nos âmes à la hauteur des enseignements de votre héroïque existence. »

1. Offert. ex Psalm. IX, 17. 14. — 2. Commun. ex Marc, X. — 3. Ibid.

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SENTENCES SPIRITUELLES DE SAINT JOSEPH DE CALASANZ
http://www.ayaas.net/archives/sentence.php

LITURGIE TRADITIONNELLE POUR LA FÊTE DE SAINT JOSEPH DE CALASANZ
http://www.introibo.fr/27-08-St-Joseph-Calasance

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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26 août Sainte Marie de Jésus crucifié (Maryam Baouardy)

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VISIONS DE Sœur Marie de Jésus Crucifié

LE PARADIS

«Rappelez-vous bien ces paroles que Notre Seigneur vous dit, et que ses disciples ne les oublient jamais :

– Venez à moi, Venez à moi, vous tous qui vous êtes oubliés sur la terre pour votre Dieu : moi, je ne vous ai pas oubliés ; venez, entrez pour toujours dans la joie de votre Maître.

«Je vis ensuite comme une procession formée par les prêtres, par les vierges, par les bonnes religieuses. Mêlés ensemble, ils marchaient tout brillants de gloire à côté du divin Sauveur : de chaque côté, se tenait une multitude d’anges. Une foule d’enfants innocents, semblables aux anges, de jeunes vierges, toutes les âmes pures suivaient la procession en chantant.

En même temps, je vis les autres élus plongés dans le ravissement, dans l’adoration. Ici, les paroles me manquent pour dire ce que j’ai vu.. Sur un trône élevé, que ma faiblesse n’a pu qu’entrevoir à cause de l’éclat de la lumière qui m’éblouissait, j’ai vu beaucoup d’autres choses que je ne puis ni comprendre ni exprimer»
«Marie, me dit la vierge qui m’accompagnait, cette fête est toujours nouvelle, et elle durera éternellement. Vous y participerez un jour, mais pas encore : votre livre n’est pas achevé. Profitez bien de la vie ; elle n’est que d’un instant, tandis que celle-ci durera éternellement.

Surtout dans les épreuves et dans les souffrances, ne perdez jamais confiance ; jetez-vous en aveugle dans les bras de Dieu, afin que vous soyez plus près de lui, au ciel».

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LE PURGATOIRE

«Il faut, me dit la vierge, que vous voyiez à présent le purgatoire. Nous y entrons. C’est un lieu tout couvert de verdure, très spacieux, plus long que large. Combien d’âmes qui s’y trouvent ! Elles sont rapprochées les unes des autres. Leurs peines diffèrent beaucoup. Les unes souffrent plus que si elles enduraient les plus cruels supplices. Les souffrances d’autres âmes ressemblent à celles d’une maladie sur la terre. On ne voit pas de feu à l’extérieur ; chaque âme porte son feu avec elle. Il n’y a pas de démons, ni rien au dehors qui jette l’alarme»
«La vierge me dit que la Mère de Dieu descendait tous les samedis au purgatoire avec une escorte d’anges, qu’elle faisait délivrer beaucoup d’âmes par ces esprits bienheureux, et que ces âmes délivrées, suivaient joyeuses cette douce Reine, comme de petits agneaux».
«J’ai vu dans le purgatoire un grand nombre de prêtres, d’évêques, de religieuses. Celle-ci, me disait la vierge, est au purgatoire, et pour longtemps, parce qu’elle prenait sans permission du fruit au jardin, et qu’elle acceptait également sans permission de petites choses de ses élèves. Il y en avait d’autres qui étaient détenues pour n’avoir pas assez profité des immenses grâces de l’état religieux ; d’autres pour un défaut de confiance en Dieu».

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L’ENFER

«Venez voir maintenant l’enfer, sans entrer» me dit la vierge.
En le voyant, le purgatoire me parut être un paradis. Les âmes du purgatoire sont soumises à la volonté divine ; elles sont heureuses de se purifier par le feu, pour être dignes de la vision béatifique.
Dans l’enfer, au contraire, on entend que cris épouvantables, imprécations, blasphèmes.
Les démons paraissaient consternés à la vue de la vierge qui me conduisait ; car Satan est forcé de se tenir sans mouvement comme un vil esclave, en présence d’une âme toute à Dieu.
Il en est de même, quand il voit une âme monter au ciel ; il entre dans des accès de rage : -Eh quoi ! Se dit-il à lui-même, tu étais un ange, et une créature humaine s’élève au-dessus de toi !-.
«Je compris que le démon est semblable au vent. Quand le vent souffle, on ferme tout ; on bouche les trous, les fentes, pour se préserver. L’âme devrait prendre les mêmes précautions contre Satan ; elle devrait tout fermer chez elle, pour ne laisser aucun accès à cet esprit malin»

«Ce qui me frappa tout d’abord dans l’enfer, ce fut la vue des âmes qui s’étaient perdues par le vice impur. Elles étaient enveloppées de flammes qui prenaient la forme de l’idole qu’elles avaient aimées avec dérèglement sur la terre. Les avares étaient aussi couverts de flammes imitant la forme de l’or et de l’argent. Dans chaque damné, la flamme qui l’entourait se montrait sous la figure de l’objet, cause de sa damnation. J’ai vu dans l’enfer des âmes de toutes les classes, de tous les rangs».”
«Je n’ai fait que balbutier, je le sens, en disant ce que j’ai dit».
«Marie avait raison ; pour parler des réalités surnaturelles, il faudrait la langue du ciel».
«Ce n’est pas Jésus qui condamnera le pécheur quand il paraitra devant lui, c’est l’âme elle-même.

Le soleil, la lune, les étoiles, l’air, tout ce qu’il a foulé se tournera contre lui ; et quand il verra Dieu, sa bonté, son amour, il ne pourra le supporter et il se précipitera lui-même dans l’abime.

Mais Dieu présente à l’âme fidèle, quand elle parait devant lui, son amour, sa bonté, sa Miséricorde et elle en est toute confuse, et elle se perd comme une goutte d’eau dans le sein de Dieu».

Source : myriamir.wordpress.com

NEUVAINE A SAINTE MARIE DE JESUS CRUCIFIE
http://www.carmes-paris.org/canonisatio ... -neuvaine/

PRIERE DE SAINTE MARIE DE JESUS CRUCIFIE

« Esprit Saint, venez, éclairez-moi » :

« Esprit Saint, venez, éclairez-moi pour trouver la Source où je dois me désaltérer. Venez, ma Consolation ; venez, ma Joie ; venez, ma Paix, ma Force, ma Lumière. Esprit-Saint, inspirez-moi ; Amour de Dieu, consumez-moi ; au vrai chemin conduisez-moi ; Source de paix, Lumière, venez m’éclairer. J’ai faim, venez me nourrir ; j’ai soif, venez me désaltérer ; je suis aveugle, venez m’enrichir ; je suis ignorante, venez m’instruire. Esprit-Saint, je m’abandonne à Vous… Amen. »

PROPHETIES POUR LA FRANCE DE SAINTE MARIE DE JESUS CRUCIFIE
http://jeanderoquefort.free.fr/propheti ... cifie.html

SAINTS DU JOUR

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Re: Un jour, Un saint

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Sermon VI

Quant à vous, mes frères, je vous demande instamment, vous tous qui savez vos lettres, de relire fréquemment la sainte Ecriture, et vous qui ne les savez pas, d'en écouter la lecture avec une oreille attentive. Car la lumière de l'âme et sa nourriture éternelle ne sont pas autre chose que la parole de Dieu, sans laquelle l'âme ne peut jouir de la vue ni même de la vie : notre corps meurt, faute d'absorber des aliments ; de la même façon, notre âme périt, faute de recevoir la parole de Dieu.

Sermon XIII

Nous devons savoir qu'il n'est pas suffisant pour nous d'avoir reçu le nom de chrétiens, si notre conduite n'est pas chrétienne ; car le Seigneur a dit lui-même dans l'Evangile : A quoi sert de me dire : Seigneur ! Seigneur ! si vous ne faites pas ce que je dis ? (Luc VI 46) Tu aurais beau te dire mille fois chrétien et te signer sans arrêt de la croix du Christ, si tu ne fais pas l'aumône selon tes moyens, si tu ne veux pas avoir la charité, la justice et la chasteté, le nom de chrétien ne pourra t'être d'aucune utilité. C'est une grande chose que le signe du Christ, la croix du Christ : voilà pourquoi cette marque extérieure doit signifier quelque chose de grand et de précieux. A quoi sert de prendre pour ton cachet une bague en or, si c'est pour y inclure de la paille pourrie ? A quoi sert d'imprimer sur nos fronts et nos lèvres le signe du Christ, si, à l'intérieur de notre âme, nous cachons des péchés et des fautes ? Celui qui pèche en pensée, en parole, en action, sans vouloir se corriger, chaque fois qu'il se signe, au lieu d'atténuer son péché, il l'aggrave.

Sermon LIV

Si Dieu veut que nous confessions nos péchés, ce n'est pas que lui-même ne pourrait les connaître ; mais c'est parce que le diable souhaite trouver de quoi nous accuser devant le tribunal du Juge éternel : aussi voudrait-il que nous pensions plutôt à excuser nos péchés qu'à les accuser. Notre Dieu, au contraire, parce qu'il est bon et miséricordieux, veut que nous les confessions en ce monde, pour que nous ne soyons pas confondus à cause d'eux, ensuite, dans l'autre. Si donc nous confessons, lui, il épargne ; si nous avouons, lui, il pardonne.

Saint Césaire d'Arles


Source : missel.free.fr

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Césaire d’Arles : Vaches et veaux

Les prêtres dans l’Église ressemblent aux vaches et le peuple chrétien représente en figure les veaux.

De même que les vaches courent de tous côtés par les champs et les prés, font le tour des vignobles et des olivettes pour brouter herbes et feuillages et en préparer le lait qui nourrira leurs veaux, de même les prêtres, en lisant assidûment la Parole de Dieu, doivent cueillir les fleurs sur les divers monts des Écritures Saintes, pour pouvoir en extraire un lait spirituel et le servir à leurs fils, afin d’avoir le droit de dire avec l’Apôtre Paul : « C’est du lait que je vous ai donné à boire et non une nourriture solide » (1 Co 3, 2)

Il n’est pas inconvenant, frères très chers, d’assimiler les prêtres à des vaches ; en effet, comme une vache a deux mamelles, avec lesquelles elle nourrit son veau, de même les prêtres aussi de leurs deux mamelles, à savoir l’Ancien et le Nouveau Testament, doivent nourrir le peuple chrétien. Cependant, réfléchissez bien, mes frères, et voyez que les vaches charnelles non seulement viennent d’elles-mêmes à leurs veaux, mais aussi que leurs veaux courent à leur rencontre et frappent souvent les mamelles de leur mère avec leur tête, de telle sorte que, quelquefois, s’ils sont assez grands, on dirait qu’ils soulèvent de terre le corps de leur mère. Cependant les vaches acceptent de bon cœur la violence qui leur est faite, car elles désirent voir les progrès de leurs veaux.

Cela aussi, les bons prêtres doivent le souhaiter et le désirer avec foi : que leurs fils, pour le salut de leur âme, les harcèlent de questions continuelles ; de la sorte, tandis qu’est accordée la grâce divine aux fils qui frappent, une récompense éternelle est préparée aux prêtres qui révèlent les secrets des saintes Écritures. […]

Comme les veaux ont coutume de harceler avec une grande impétuosité les mamelles de leur mère, afin de pouvoir extraire de l’intérieur de son corps la nourriture qui leur est nécessaire, de même aussi le peuple chrétien doit sans cesse provoquer ses prêtres, qui sont comme les mamelles de la sainte Église, par de très pieuses questions, afin de pouvoir se procurer la nourriture du salut et de pourvoir son âme des aliments nécessaires…

Source : Césaire d’Arles, Sermons au peuple 4, 4, SC 175, Cerf, Paris 1971, p. 299-301.
patristique.org

Soixante homélies de Saint Césaire d'Arles
http://www.e-corpus.org/notices/9697/gallery/

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27 août Saint Amédée de Clermont (de Lausanne)

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Biographie de Saint Amédée de Clermont

http://alexandrina.balasar.free.fr/amed ... ermont.htm

L’Assomption de Marie

Au milieu des acclamations de joie, Marie contemple son Fils.
Elevée au milieu des acclamations de joie et de louange, elle est donc placée, première après Dieu, sur un trône de gloire, au-dessus de tous les habitants du ciel.
Là, ayant retrouvé la substance de sa chair - car il n'est pas permis de croire que son corps ait connu la corruption - et revêtue d'une double robe, elle contemple des yeux de l'âme et du corps l'Homme-Dieu dans ses deux natures, avec une ardeur d'autant plus vive que sa vision est plus limpide entre toutes.
Mère du Rédempteur, et notre mère chérie, elle intercède pour nous.
Puis, s'abaissant vers le genre humain avec une indicible charité et tournant vers nous ces yeux si Miséricordieux qui sont la lumière du ciel, elle fait monter une prière universelle pour le clergé et le peuple, hommes et femmes, vivants et morts.
Du ciel, la toute glorieuse nous vient en aide ici-bas et par sa prière toute-puissante elle chasse tous les maux et donne tous les biens ; pour tous ceux qui la prient du fond du cœur, elle se fait leur protection pour la vie présente et pour la vie future.
Se rappelant bien pour quel but elle est devenue mère du Rédempteur, elle accueille très volontiers les prières de tout pécheur et implore auprès de son Fils pour toutes les fautes des pénitents.
Assurément elle obtiendra ce qu'elle voudra, cette mère chérie, elle dont les très chastes entrailles ont été le chemin par où le Verbe de Dieu est venu jusqu'à nous pour laver dans son sang les souillures du monde et la caution de l'antique péché : Jésus-Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Dieu le Père dans l'unité du Saint-Esprit, Dieu dans les siècles des siècles. Amen.

Saint Amédée de Lausanne,


Source : mariedenazareth.com

La Prière d’Amédée de Lausanne « Et Toi, Glorieuse Vierge Marie qui T’es offerte à Dieu en holocauste » :

« Et Toi, Glorieuse Vierge Marie, Tu as vu ton Enfant remonter des enfers, de Tes yeux ravis Tu as regardé la Gloire de ton Enfant ; Tu as vu, et Ton cœur a défailli, il s’est liquéfié lorsque Tu as entendu la Voix de ton Fils bien-aimé qui parlait avec Toi. Sa parole est devenue comme un feu jetant des flammes dans Tes os. Embrasée par ces divins entretiens, Tu es devenue tout entière comme un feu, et Tu t’es offerte à Dieu en holocauste très suave. Ainsi soit-il. »

Source : site-catholique.fr

SAINTS DU JOUR
http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/27/8/27-Aout.html

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27 août Sainte Monique

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Biographie de Sainte Monique
http://orthodoxologie.blogspot.fr/2011/ ... saint.html

Prière à Sainte Monique :

« Ô mère, illustre entre toutes les mères, la chrétienté honore en vous l'un des types les plus parfaits de l'humanité régénérée par le Christ. Avant l'Évangile, durant ces longs siècles où la femme fut tenue dans l'abaissement, la maternité ne put avoir qu'une action timide et le plus souvent vulgaire sur l'homme ; son rôle se borna pour l'ordinaire aux soins physiques ; et si le nom de quelques mères a triomphé de l'oubli, c'est uniquement parce qu'elles avaient su préparer leurs fils pour la gloire passagère de ce monde. On n'en rencontre pas dans l'antiquité profane qui se soient donné la tâche de les enfanter au bien, de s'attacher à leurs pas pour les soutenir dans la lutte contre l'erreur et les passions, pour les relever dans leurs chutes ; on n'en trouve pas qui se soient vouées à la prière et aux larmes continuelles pour obtenir leur retour à la vérité et à la vertu. »

« Le christianisme seul a révélé à la mère et sa mission et sa puissance. Quel oubli de vous-même, Ô Sainte Monique, dans cette poursuite incessante du salut d'un fils ! Après Dieu, c'est pour lui que vous vivez ; et vivre de cette manière pour votre fils, n'est-ce pas vivre encore pour Dieu qui daigne s'aider de vous pour le sauver ? Que vous importent la gloire et les succès d'Augustin dans le monde, lorsque vous songez aux périls éternels qu'il encourt, lorsque vous tremblez de le voir éternellement séparé de Dieu et de vous ? »

« Alors il n'est pas de sacrifice, il n'est pas de dévouement dont votre cœur de mère ne soit capable envers cette rigoureuse justice dont votre générosité n'entend pas frustrer les droits. Durant de longs jours, durant de longues nuits, vous attendez avec patience les moments du Seigneur; votre Prière redouble d'ardeur ; et espérant contre toute espérance, vous arrivez à ressentir, au fond de votre cœur, l'humble et solide confiance que le fils de tant de larmes ne périra pas. C'est alors que le Seigneur, « touché de compassion » pour vous, comme il le fut pour la mère éplorée de Naïm, fait entendre Sa Voix à laquelle rien ne résiste. « Jeune homme, s'écrie-t-il, je te le dis, lève-toi » ; et il rend plein de vie à sa mère celui dont elle pleurait le trépas, mais dont elle n'avait pas voulu se séparer. »

« Mais quelle récompense pour votre cœur maternel, Ô Sainte Monique ! Le Seigneur ne s'est pas contenté de vous rendre Augustin plein de vie ; du fond des abîmes de l'erreur et des passions, voici qu'Il l'élève sans intermédiaire jusqu'au bien le plus parfait. Vos instances demandaient qu'il fût chrétien catholique, qu'il rompît enfin des liens humiliants et funestes ; et voici que d'un seul bond, la Grâce l'a porté jusque dans la région sereine des conseils évangéliques. Votre tâche est plus que remplie, heureuse Mère! Montez au Ciel : c'est de là qu'en attendant l'éternelle réunion, vous contemplerez désormais la Sainteté et les œuvres de ce fils dont le salut est votre ouvrage, et dont la gloire si éclatante et si pure entoure dès ici-bas votre nom d'une douce et touchante auréole. »

« Du sein de la félicité que vous goûtez avec ce fils qui vous doit la vie du temps et celle de l'éternité, jetez un regard, Ô Sainte Monique, sur tant de mères chrétiennes qui accomplissent en ce moment sur la terre la dure et noble mission que vous avez remplie vous-même. Leurs fils aussi sont morts de la mort du péché, et elles voudraient, à force d'amour, leur rendre la seule vie véritable. »

« Après la Mère de Miséricorde, c'est à vous qu'elles s'adressent, Ô Sainte Monique, à vous dont les Prières et les larmes furent si puissantes et si fécondes. Prenez en main leur cause ; votre cœur si tendre et si dévoué ne peut manquer de compatir à des angoisses dont il éprouva si longtemps lui-même toute la rigueur. »

« Daignez joindre votre intercession à leurs vœux ; adoptez ces nouveaux fils qu'elles vous présentent, et elles seront rassurées. Soutenez leur courage, apprenez-leur à espérer, fortifiez-les dans les sacrifices au prix desquels Dieu a mis le retour de ces âmes si chères. Elles comprendront alors que la conversion d'une âme est un miracle d'un ordre plus élevé que la résurrection d'un mort ; elles sentiront que la Divine Justice, pour relâcher Ses droits, exige une compensation, et que cette compensation, c'est à elles de la fournir. Leur cœur se dépouillera de l'égoïsme secret qui se mêle si souvent dans les sentiments en apparence les plus purs. Qu'elles se demandent à elles-mêmes si elles se réjouiraient comme vous, Ô Sainte Monique, en voyant leur fils revenu au bien leur échapper pour se donner au Seigneur. S'il en est ainsi, qu'elles soient sans crainte ; elles sont puissantes sur le Cœur de Dieu ; tôt ou tard, la Grâce tant désirée descendra du Ciel sur le prodigue, et il revient à Dieu et à sa mère. »

« Amen. »


« Dieu de Miséricorde, réconfort de ceux qui sont dans la douleur, les larmes que Sainte Monique vous offrit pour convertir son fils Saint Augustin à la foi du Christ. Par leurs prières, merci de nous aider à nous détourner de nos péchés et à trouver votre tendre pardon. Amen. »

« Ô Dieu, qui avez eu pitié des larmes de Sainte Monique et qui avez accordé à ses ardentes prières non seulement la conversion de son fils, mais son éclatante Sainteté, faites que nous Vous implorions pour nos enfants avec tant de Foi et d'humilité que nous obtenions comme elle leur salut et notre propre sanctification. Nous Vous en prions par notre Seigneur Jésus-Christ. »

Sainte Monique, modèle des femmes chrétiennes, Priez pour nous !

Sainte Monique, qui, par vos prières et vos larmes, avez obtenu la conversion de votre fils, Priez pour nous !

Sainte Monique, Priez pour nous et pour nos enfants !

Source : site-catholique.fr

PRIERE de Saint Augustin pour le repos de l'âme de sa mère, Sainte Monique.

O mon Dieu, je ne laisse pas de pleurer en votre présence pour celle qui vous a si fidèlement servi,
Pour celle qui, après m'avoir porté dans son sein pour me faire naître à la lumière passagère de ce monde,
Me porta depuis dans son coeur, afin de me faire renaître à votre lumière éternelle.
O Dieu de mon coeur, Dieu de Miséricorde,
Quelque sujet que j'aie de me réjouir en vous et de vous rendre grâces
De tout le bien que fit ma mère pendant sa vie, je veux laisser à part,
Quant à présent, toutes ses bonnes œuvres, et je viens implorer auprès de vous le pardon de ses péchés.
Exaucez-moi, je vous en conjure, par les mérites de celui qui fut attaché pour nous à une croix,
Et qui, maintenant assis à votre droite, ne cesse d'intercéder pour nous.
Je sais que votre servante a pratiqué les œuvres de Miséricorde,
Et qu'elle a pardonné du fond de son coeur à ceux qui l'avaient offensée :
Pardonnez-lui donc aussi, mon Dieu, les fautes qu'elle a pu commettre envers vous
Pendant tout le temps qui s'est passé depuis son baptême jusqu'à sa mort.
Pardonnez-lui, Seigneur, je vous en supplie ;
Que votre Miséricorde l'emporte sur votre justice, parce que vous êtes fidèle dans vos promesses,
Et que vous avez promis la Miséricorde* à ceux qui auront été Miséricordieux.
Je crois que vous avez déjà fait pour mère ce que je vous demande ;
Et cependant, Seigneur, puissent les prières que je vous offre être agréables à vos yeux.
Elle-même nous recommanda de vous les adresser, et de nous souvenir d'elle à l'autel du Seigneur.
N'oubliez pas, mon Dieu, que celle pour qui je vous prie avait fortement attaché son âme,
Par les liens d'une foi inébranlable, à cet admirable mystère de notre rédemption.
Que rien ne puisse donc l'arracher à la protection de son Dieu !
Que l'ennemi ne réussisse, ni par la ruse, ni par la force, à la séparer de vous ;
Que son âme repose dans la paix éternelle.
Amen.

Source :missel.free.fr

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Re: Un jour, Un saint

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LITANIES DE SAINT AUGUSTIN D'HIPPONE

Seigneur, prends pitié de nous.
Ô Christ, prends pitié de nous.
Seigneur, prends pitié de nous.

Jésus-Christ, écoute-nous.
Jésus-Christ, exauce-nous.

Père Céleste qui es Dieu, prends pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui es Dieu, prends pitié de nous.
Esprit-Saint qui es Dieu, prends pitié de nous.
Trinité Sainte qui es un seul Dieu, prends pitié de nous.

Sainte Marie, prie pour nous.
Sainte Mère de Dieu, prie pour nous.
Sainte Vierge des vierges, prie pour nous.

Saint-Père Augustin, prie pour nous.
Saint Augustin, exemple des âmes contrites, prie pour nous.
Saint Augustin, fils des larmes d'une mère vertueuse, prie pour nous.
Saint Augustin, lumière des enseignants, prie pour nous.

Saint Augustin, gardien de la vérité contre l'erreur, prie pour nous.
Saint Augustin, illustre combattant des hérésies, prie pour nous.
Saint Augustin, défenseur de l’Église contre ses ennemis, prie pour nous.
Saint Augustin, pilier de la vraie foi, prie pour nous.
Saint Augustin, navire de la Sagesse divine, prie pour nous.
Saint Augustin, modèle de conduite pour la vie apostolique, prie pour nous.
Saint Augustin, dont le cœur a été enflammé par le feu de l'Amour Divin, prie pour nous.
Saint Augustin, Père Miséricordieux et humble, prie pour nous.

Saint Augustin, modèle des confesseurs, prie pour nous.
Saint Augustin, prédicateur zélé de la Parole de Dieu, prie pour nous.
Saint Augustin, commentateur éclairé des Saintes Écritures, prie pour nous.
Saint Augustin, modèle des évêques, prie pour nous.
Saint Augustin, éclat de la gloire de Dieu, prie pour nous.
Saint Augustin, adorateur infatigable de la Très Sainte Trinité, prie pour nous.
Saint Augustin, source inépuisable de l'éloquence chrétienne, prie pour nous.
Saint Augustin, brillant miroir de la sainteté, prie pour nous.
Saint Augustin, modèle de toutes les vertus, prie pour nous.
Saint Augustin, consolateur des affligés, prie pour nous.
Saint Augustin, ami des pauvres, prie pour nous.

Saint Augustin, Docteur de l’Église, prie pour nous.

Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, pardonne-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, exauce-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous.

V/ Prie pour nous, Saint Augustin,
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ.

PRIONS


Dieu Tout-puissant, Vous qui avez révélé à Saint-Augustin les mystères de la sagesse divine et qui avez allumé dans son cœur la flamme de l'Amour Divin, faites qu'à son exemple, nous soyons un modèle de sainteté pour nos frères, et accordez-nous, à l'heure de notre mort, d'être accueillis dans Votre céleste Patrie et de vous glorifier dans la vie éternelle. Par Jésus-Christ, Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

Source : le-petit-sacristain.blogspot.fr

DES PRIERES DE SAINT AUGUSTIN
http://site-catholique.fr/index.php?pos ... t-Augustin

OEUVRES COMPLETES DE SAINT AUGUSTIN D'HIPPONE
http://abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/index.htm

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29 août Martyre de Saint Jean-Baptiste

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Homélie sur l'Evangile, II 23 de Saint Bède le Vénérable

Le saint précurseur de la naissance, de la prédication et de la mort du Seigneur a montré (dans sa mort) un courage digne d'attirer les regards de Dieu. Comme dit l'Ecriture, « Aux yeux des hommes, il subissait un châtiment, mais par son espérance il avait déjà l'immortalité. » Nous avons raison de célébrer avec joie la naissance au ciel de celui qui, par sa passion, a rendu lui-même ce jour solennel en l'illustrant par la pourpre de son sang. Nous vénérons dans la joie la mémoire de celui qui a scellé par le sceau de son martyre le témoignage qu'il rendait au Seigneur.
n'y a en effet aucun doute que Jean Baptiste a subi la prison pour le Rédempteur qu'il précédait par son témoignage, et qu'il a donné sa vie pour lui. Car si son persécuteur ne lui a pas demandé de nier le Christ, mais de taire la vérité, c'est cependant pour le Christ qu'il est mort. Le Christ a dit en effet : « Je suis la vérité. » Puisque c'est pour la vérité qu'il a répandu son sang, c'est bien pour le Christ. Jean avait témoigné en naissant que le Christ allait naître, en prêchant que le Christ allait prêcher, en baptisant qu'il allait baptiser. En souffrant le premier sa passion, il signifiait que le Christ devait lui aussi souffrir.
Cet homme si grand parvint donc au terme de sa vie par l'effusion de son sang, après une longue et pénible captivité. Lui qui avait annoncé la bonne nouvelle de la liberté d'une paix supérieure est jeté en prison par des impies. Il est enfermé dans l'obscurité d'un cachot, lui qui était venu rendre témoignage à la lumière et qui avait mérité d'être appelé flambeau ardent de lumière par la lumière elle-même qui est le Christ. Par son propre sang est baptisé celui à qui fut donné de baptiser le Rédempteur du monde, d'entendre la voix du Père s'adresser au Christ, et de voir descendre sur lui la grâce du Saint-Esprit. Mais il n'était pas pénible à des hommes tels que lui, bien plus, il leur semblait léger et désirable d'endurer pour la vérité des tourments temporels qui laissaient entrevoir la récompense de joies éternelles. Préférant la mort qui de toute façon était naturellement inévitable, ils choisissaient de l'accepter en confessant le nom du Christ ; ils recevaient ainsi la palme de la vie éternelle. L'Apôtre l'a bien dit : « Il nous a été accordé par le Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui. » Et s'il dit que souffrir pour le Christ est un.don de celui-ci à ses élus, c'est parce que, comme il le dit ailleurs : « Il n'y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler ennous. »

Source : missel.free.fr

CATECHESE DE BENOIT XVI DU 29 AOUT 2012
https://w2.vatican.va/content/benedict- ... 20829.html

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LITANIES DE SAINT JEAN BAPTISTE

Seigneur, ayez pitié de nous.
Ô Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
 
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
 
Dieu le Père, qui avez élu Saint Jean-Baptiste, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, qui avez sanctifié Saint-Jean-Baptiste, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui avez éclairé Saint Jean-Baptiste, ayez pitié de nous.
 
Sainte Marie, qui avez visité Zacharie, priez pour nous.
Sainte Marie, qui avez salué Sainte Élisabeth, priez pour nous.
Sainte Marie, qui avez réjoui Saint Jean-Baptiste, priez pour nous.
 
Saint Jean-Baptiste, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, tressaillant dans le sein de ta mère, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, rempli de l'Esprit-Saint, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, Chrétien en naissant, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, prémices des fidèles, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, enfant d'allégresse, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, Prophète du Très-Haut, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, illustre Précurseur de Jésus-Christ, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, Héritier de la Vertu d'Élie, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, modèle de vie austère, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, vêtu de poil de chameau, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, nourri de sauterelles*, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, envoyé de Dieu, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, préparant les Voies du Seigneur, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, Prédicateur de la Pénitence, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, Baptisant dans le Jourdain, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, vous qui avez désigné l'Agneau du Sacrifice, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, vous que le Sauveur a proclamé le plus grand parmi les enfants des hommes, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, que plusieurs ont cru être le Christ, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, vous qui n'as pas cédé aux grands du monde, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, réprimant Hérode, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, mis en prison, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, mort en Martyr, priez pour nous.
 
Agneau de Dieu que Saint Jean-Baptiste a fait connaître, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui êtes venu au devant de Saint Jean-Baptiste, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui avez été baptisé par Saint Jean-Baptiste, ayez pitié de nous.  

V/ Il y eût un homme envoyé de Dieu,
R/ Et cet homme s'appelait Jean.

ORAISON

Seigneur Jésus-Christ, à l'exemple de Saint-Jean-Baptiste, mettez sur nos lèvres et dans notre cœur les paroles, les gestes et les attitudes qui serviront à annoncer votre message à ceux qui ne l'ont pas encore entendu. Ainsi soit-il.

Source : le petit sacristain

NEUVAINE A SAINT JEAN BAPTISTE

http://imagessaintes.canalblog.com/arch ... 82187.html

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29 août Sainte Jeanne Jugan

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NEUVAINE À SAINTE MARIE DE LA CROIX

Jeanne JUGAN, Fondatrice les Petites Sœurs des Pauvres

Jésus, toi qui as tressailli de joie et béni ton Père d’avoir révélé aux tout-petits les mystères du Royaume des Cieux, nous te remercions des grâces accordées à ton humble servante, Sainte Marie de la Croix, à qui nous confions nos demandes et nos besoins.

Père des pauvres, Toi qui n’as jamais repoussé la prière des petits, entends, nous t’en supplions, l’appel qu’elle t’adresse pour nous.

Nous te le demandons, Jésus, par Marie, ta Mère et la nôtre, Toi qui règnes avec le Père et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.  Amen !

Sœur Marie de la Croix, Jeanne Jugan, canonisée avec le Père Damien et 3 autres Bienheureux, le 11 octobre 2009 à Rome.

Source : trinite1.free.fr

« Dieu soit béni ! » nous dit sainte Jeanne Jugan
http://saintmichelnantua.com/Dieu-soit- ... dit-sainte

Pour tous les couples qui espèrent accueillir un enfant de Sainte Jeanne Jugan
http://prieredesfutursparents.com/prier ... nne-jugan/

SAINTS DU JOUR
http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/29 ... -2016.html

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30 août Bienheureux Eustaquio Van Lieshout

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Prière au Bienheureux Eustaquio Van Lieshout

Seigneur, Père de bonté, en Père Eustaquio,
vous nous avez donné un modèle accompli
de charité et soin apostolique.

En imitant votre Fils, Jésus-Christ,
il a reconnu chez les pauvres,
les malades et les souffrants,
l’image vivante de votre Miséricorde,
en se mettant entièrement au service
des "plus petits parmi les frères".

Accordez-nous la grâce de suivre son exemple
pour que nous puissions, un jour,
être accueillis dans la plénitude de votre amour.

Nous vous le demandons par Jésus-Christ,
votre Fils, qui vit et règne avec vous,
dans l’unité du Saint Esprit. Amen.

Source : sccpicpus.fr

Le Temps des Pays-Bas (1890-1924)

Enfance et adolescence


  Huitième enfant de onze, il passa son enfance en famille. Famille aisée de paysans du Brabaut. Famille très catholique où chaque jour on priait l’Angelus et le chapelet. On assistait à l’Eucharistie non seulement le dimanche mais aussi assez souvent en semaine. Il y avait à la maison une ambiance de sérénité, de travail et de grande solidarité. Enfant, Humbert allait à l’école chez les frères de la Charité de Schijndel puis chez le maître catholique Harmelinck. On disait de lui qu’il avait un caractère jovial et sociable et était fort apprécié autant à la maison qu’au dehors.

 Très tôt, il sentit l’appel au sacerdoce, et voulut faire des études secondaires, contre l’avis de son maître qui ne le voyait pas doué pour cela. Son père l’aurait voulu pour les travaux des champs et ne le considérait pas capable de suivre des études supérieures. Devant l’attitude de son père, Humbert lui dit : « Je tâcherai de donner le meilleur de moi-même. Nous devons faire confiance au Seigneur. Les choses iront bien ». Il entra à l’école secondaire de Gemert et y resta deux ans. Après avoir lu la biographie du Père Damien de Veuster, il décida d’entrer dans la Congrégation des Sacrés Cœurs. En 1905, il entra à l’école apostolique de la Congrégation à Grave (Pays-Bas) et continua ses études secondaires. Malgré les difficultés rencontrées, spécialement dans l’étude des langues, il travailla fort et ses professeurs l’encourageaient à cause de sa volonté et ses dispositions par la vie religieuse missionnaire.

Formation comme religieux et prêtre

  Ses études secondaires terminées, le 25 septembre 1913 Humbert fut admis au noviciat, qui se trouvait alors à Tremeloo en Belgique. Il prit le nom d’Eustaquio, sous lequel il fut connu à partir de ce moment-là. A cause de l’invasion de la Belgique par l’Allemagne cette année là, il doit rentrer chez ses parents. Cette situation dure peu. Eustaquio continue son noviciat en Hollande, fait profession temporaire le 27 janvier 1915 à Grave et profession perpétuelle le 18 mars 1918 à Ginneken (Pays-Bas). En 1916, il termine sa philosophie et fait ses études de théologie à Ginneken de 1916 à 1919. Ses professeurs, tout en estimant qu’il n’était pas spécialement doué pour les questions métaphysiques, considéraient qu’il avait acquis une bonne vision théologique et de bons critères dans les questions de pratique pastorale. Eustaquio fut ordonné prêtre le 10 août 1919. Son père manifesta sa grande joie de voir son fils célébrer à l’autel.

Ministère dans son propre pays (1919-1924)

  Eustaquio exerça son ministère aux Pays-Bas pendant cinq ans. Il passa la première année à Vierlingsbeek comme socius du maître des novices. Les supérieurs le dirigèrent vers le service de la formation surtout à cause de sa piété et de sa stricte observance de la Règle. Eustaquio passa ensuite deux années à Maasluis dans un service pastoral auprès d’ouvriers du verre, Wallons de langue française réfugiés au Pays-Bas. Il fit preuve d’un grand zèle apostolique, qui fut reconnu par l’Etat belge et de qui il reçut une décoration pour ses services. Enfin, il fut vicaire du Père Ignace Herscheid pendant deux années à Roelofarendsveen. Intense fut son activité dans les organisations paroissiales, au confessionnal et auprès des malades.

En décembre 1924, il fut envoyé en Espagne pour apprendre l’espagnol, car il était question de fonder une mission en Uruguay et Eustaquio y était destiné. Plus tard il fut envoyé au Brésil, où l’on parlait portugais. En effet Eustaquio voulait être missionnaire ; son désir s’accomplit quand fut érigée la Province des Pays-Bas et que le Provincial, le Père Norbert Poelman chercha une mission en Amérique latine pour la Province naissante. On hésita au début puis on se fixa sur le Brésil.

L’étape du Brésil (1925-1943)


  Le Père Eustaquio arriva à Rio de Janeiro le 12 mai 1925 et travailla comme missionnaire durant 18 ans au Brésil. Sur ces 18 années il en passa dix à Agua Suja (1925-1935), à Poá (1935-1941) puis les dernières années dans différentes maisons de la Congrégation : à Rio de Janeiro, Fazenda de San José de Río Claro, Patrocinio, Ibiá et finalement à Belo Horizonte comme curé de Santo Domingo où il mourut le 30 août 1943.

Apostolat à Agua Suja (Romaría)


 Le 23 avril 1925 le Père Norbert Poelman, Provincial, part d’Amsterdam pour le Brésil avec les trois premiers missionnaires : Gilles Van de Boogaard, Eustaquio Van Lieshout et Mathias Van Roy. Ils arrivent le 12 mai et doivent attendre jusqu’au 15 juillet pour prendre possession de la paroisse de Agua Suja, aujourd’hui Romaría, diocèse de Uberaba, dans la région connue sous le nom de « Triangle Minier ».

 Dans la paroisse se trouve le sanctuaire diocésain de Notre Dame de la Abadía. Le Père Eustaquio, comme vicaire, fut chargé de la pastorale de la paroisse de Nova Ponte et de ses chapelles. A partir du 2 mars 1926 il fut nommé curé de Agua Suja, paroisse où les gens avaient pour principale activité la recherche d’or sur les bords du fleuve Bagagem. Etant donnée la précarité des résultats de ce type de travail, la situation économique et sociale était difficile. Le Père Eustaquio se dédia totalement à ses paroissiens et chercha à veiller sur eux physiquement et spirituellement. Au bout des dix ans de travail apostolique du Père Eustaquio la situation de la population et de la paroisse connaît un grand changement. Son souci d’améliorer les conditions humaines et religieuses de la population donne de bons fruits et toujours il porte une attention spéciale aux pauvres et aux malades, quelques guérisons se réalisent déjà par son intermédiaire. Les fidèles de Romaría regrettèrent beaucoup le départ du Père Eustaquio et essayèrent même de l’empêcher.

Apostolat à Poá (1935-1941)


  Le 15 février 1935, le Père Eustaquio prit possession de la paroisse Notre Dame de Lourdes à Poá, dans la région de Sâo Paulo. Il recevait en même temps la charge pastorale du quartier de San Miguel Paulista, aujourd’hui siège épiscopal. Si la paroisse de Romaría était difficile, il en était bien de même à Poá. A son arrivée il y avait des problèmes avec les sectes spiritistes et de beaucoup d’indifférence. Le Père Eustaquio se donne ici aussi avec un grand zèle aux visites des familles, des malades, des enfants et à l’organisation paroissiale. C’est surtout à partir de 1937 que l’apostolat du Père Eustaquio revêt une connotation assez particulière : le don de guérison par l’intermédiaire de Saint Joseph. Cette activité était spécialement orientée à renforcer la foi du peuple et à le libérer de la tendance à la superstition. C’est alors que la renommée du Père Eustaquio commença à s’étendre dans le pays et de tous côtés commencèrent à arriver des personnes désirant le voir et obtenir une guérison. L’affluence était toujours plus grande : jusqu’à quelques dizaines de milliers de personnes par jour venaient à Poá. A cause des limites d’accueil de la paroisse, l’autorité civile commença à intervenir et les supérieurs se virent obliger de changer le Père Eustaquio. Aussitôt qu’il eut reçut l’ordre de ses supérieurs, le Père Eustaquio s’en alla de Poá : ce fut le 13 mai 1941.

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Apostolat dans diverses localités (1941-1942)

Les deux dernières années de sa vie furent une véritable pérégrination. N’importe où il arrivait, même en essayant de se cacher, il y avait des gens qui le cherchaient pour lui demander aide, consolation et guérison.

 Il resta quinze jours à Rio de Janeiro, et là aussi il se forma de grands rassemblements de personnes qui le cherchaient. La publicité que commença à faire la presse fut telle qu’un jour il fallut interrompre le trafic de la plage de Botafogo à cause de la quantité de gens rassemblés qui cherchaient le Père Eustaquio.

 Il fallut le sortir de là de nouveau, tout en essayant de ne pas révéler sa destination. De fait il demeura, sous le nom de Père José, dans la Fazenda de Río Claro, et là, se donna à la prière, la lecture et au soin des huit cent fermiers de l’entreprise. Quelques évêques et prêtres, malgré le caractère incognito du temps, lui demandèrent des bénédictions et des prières pour les malades, ce que fit le Père Eustaquio avec la permission de ses supérieurs.

Du 13 octobre 1941 au 14 février 1942, il fut envoyé à Patrocinio, assez loin de Sâo Paulo et de Río de Janeiro, villes où s’étaient produit les mouvements les plus importants. Là il put de nouveau exercer son apostolat publiquement avec certaines conditions. Là aussi il fit l’admiration des gens et il n’y eut pas un jour sans que des personnes se convertissent, par son intermédiaire. Puis il fut envoyé à Ibiá, dans le Minas Gerais, comme curé puisqu’il semblait que la situation s’était calmée. De toutes façons, Ibiá était bien loin des lieux où s’étaient produits les grands rassemblements. Après trois mois d’exercice serein de son travail pastoral, ses supérieurs virent bon de le transférer comme curé à Belo Horizonte dans la paroisse des Sacrés-Cœurs. Il y restera du 7 avril 1942 jusqu’au 30 août 1943, date de sa mort.

Apostolat à Belo Horizonte (1942-1943)

La paroisse de Santo Domingo de Belo Horizonte était une paroisse périphérique avec une population pauvre. Elle avait une chapelle provisoire. Le Père Eustaquio chercha à acquérir un terrain où construire une église, en commença la construction qui fut terminée après sa mort. En plus des activités paroissiales ordinaires, le Père Eustaquio recevait chaque jour une quarantaine de personnes au confessionnal. Ils arrivaient à lui, munis d’un billet, comme l’avaient organisé les supérieurs, afin d’éviter les rassemblements. Il se dédia spécialement à la confession des malades. A la demande d’autres paroisses, il aidait avec facilement et passait de longues heures au confessionnal. Pour sûr, il était considéré comme un vrai missionnaire et comme un saint.

Derniers jours et mort (20-30 août 1943)


Il contracta alors le typhus exanthématique qui le fit souffrir beaucoup et le conduisit à une mort prématurée, le 30 août 1943. On diagnostiqua d’abord une pneumonie, mais on vit bientôt qu’il s’agissait de typhus, à cette époque, incurable. Conscient de sa mort proche et ayant dit qu’il n’en avait plus que pour quelques jours, le Père Eustaquio s’y prépara par la prière et les sacrements. Les témoignages sont clairs pour dire la grande force avec laquelle il affronta sa situation jusqu’au bout. Ses dernières paroles dirigées au Père Gil furent : « Père Gil, Deo Gratias ! ». Puis il expira.  

La quantité de fidèles qui vinrent se recueillir devant sa dépouille mortelle fut impressionnante. Depuis l’exposition de son corps dans l’église paroissiale jusqu’au 31 août, jour des obsèques, de jour comme de nuit, il y eut un défilé de gens venus rendre hommage à celui qui, déjà durant sa vie et maintenant fut considéré comme le saint guérisseur et qui avait procuré la paix à tant de malades et de nécessiteux.

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 Le 15 Juin 2006, Fr. Eustaquio a été béatifié à Belo Horizonte.

Source : sccpicpus.fr


SAINTS DU JOUR

http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/30 ... -2016.html

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31 août Saint Joseph d'Arimathie

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Evangile : Marc 15, 43 à 16, 8

En ce temps-là, la veille du sabbat, arriva Joseph d’Arimathie, membre éminent du conseil, et qui, lui aussi, attendait le règne de Dieu. Il entra courageusement chez Pilate pour réclamer le corps de Jésus. Pilate s’étonna que Jésus fût déjà mort. Il convoqua le centurion et lui demanda s’Il était mort depuis longtemps. Renseigné par le centurion, il accorda le corps à Joseph. Ayant acheté un linceul, celui-ci descendit Jésus, l’enroula dans le linceul, le déposa dans un tombeau creusé dans le roc et roula une pierre à l’entrée du tombeau. Marie de Magdala et Marie, mère de Joseph, regardaient où on avait déposé le corps de Jésus. Le sabbat passé, Marie de Magdala, Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates pour aller embaumer Jésus. De grand matin, le premier jour du sabbat, elles vinrent au tombeau ; le soleil était déjà levé. Elles se disaient entre elles : « Qui roulera pour nous la pierre de l’entrée du tombeau ? » Levant les yeux, elles virent que la pierre avait été roulée ; pourtant elle était très grande. Entrées dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme revêtu d’un vêtement blanc et elles furent très effrayées. Mais il leur dit : « N’ayez pas peur ; vous cherchez Jésus, le Nazaréen, le crucifié ; Il a été ressuscité ; Il n’est pas ici, voici l’endroit où on l’avait déposé. Mais allez ; dites à ses disciples et à Pierre qu’Il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez comme Il vous l’a dit. » Elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, car elles étaient tremblantes et stupéfaites ; et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.

CHAPELET DES 7 DOULEURS.
http://trinite.1.free.fr/prieres_ch_neu ... uleurs.htm

JOSEPH D'ARIMATHIE DEMANDE A PILATE LE CORPS DE JESUS de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich

A peine s'était-il rétabli un peu de tranquillité dans Jérusalem, que Pilate fut assailli de tous les côtés par des rapports sur ce qui venait de se passer, et que le grand conseil des Juifs, conformément à la résolution qu'il avait prise dès le matin, envoya vers lui pour le prier de faire rompre les jambes aux crucifiés et de les faire achever afin qu'ils ne restassent pas en croix le jour du Sabbat. Pilate envoya des archers à cet effet. Je vis aussitôt après Joseph d'Arimathie venir trouver Pilate. Il avait appris la mort de Jésus, et avait formé avec Nicodème le projet de l'ensevelir dans un sépulcre neuf qu'il avait creusé dans son jardin à peu de distance du Calvaire. Il me semble l'avoir déjà vu devant la porte de la ville, où il observait tout ce qui se passait : du moins il y avait déjà dans son jardin des gens à lui qui nettoyaient et achevaient quelques arrangements dans l'intérieur du sépulcre. Nicodème, de son côté, alla en divers endroits acheter des linges et des aromates pour la sépulture ; après quoi il attendit Joseph. Celui-ci trouva Pilate très inquiet et très troublé : il lui demanda nettement et sans hésitation la permission de faire détacher de la croix le corps de Jésus, le roi des Juifs, qu'il voulait enterrer dans son sépulcre. Pilate fut encore plus troublé en voyant un homme aussi considérable demander si instamment la permission de rendre les derniers honneurs à celui qu'il avait fait crucifier si ignominieusement. Sa conviction de l'innocence de Jésus s'en accrut ainsi que ses remords : mais il dissimula et dit : “ est-il donc déjà mort ? ” car il n'y avait que quelques minutes qu'il avait envoyé les archers pour achever les crucifiés en leur rompant les jambes. Il fit appeler le centurion Abénadar, qui était revenu après s'être entretenu avec les disciples cachés dans les cavernes et lui demanda si le roi des Juifs était déjà mort. Abénadar lui raconta la mort du Sauveur, ses dernières paroles et son dernier cri, le tremblement de terre et la secousse qui avait fendu le rocher. Pilate sembla s'étonner seulement de ce que Jésus était mort si tôt, parce qu'ordinairement les crucifiés vivaient plus longtemps ; mais intérieurement il était plein d'angoisse et de terreur, à cause de la coïncidence de ces signes avec la mort de Jésus. Il voulut peut-être faire pardonner à quelques égards sa cruauté en accordant à Joseph d'Arimathie un ordre pour se faire délivrer le corps du Sauveur. Il fut bien aise aussi de se jouer ainsi des Princes des Prêtres, qui auraient vu avec plaisir Jésus enterré sans honneur entre les deux larrons. Il envoya quelqu'un au Calvaire pour faire exécuter ses ordres. Je pense que ce fut Abénadar, car je le vis assister à la descente de croix.
 Joseph d'Arimathie, en quittant Pilate, alla trouver Nicodème qui l'attendait chez une femme bien intentionnée, dont la maison était située sur une large rue, près de cette ruelle où Notre Seigneur avait été si cruellement outragé au commencement du chemin de la croix. Cette femme vendait des herbes aromatiques, et Nicodème avait acheté chez elle et fait acheter ailleurs par elle tout ce qui était nécessaire pour embaumer le corps de Jésus. Elle fit de tout cela un paquet qu'on pût porter commodément. Joseph alla de son côté acheter un beau linceul de coton très fin, long de six aunes et plus large encore que long. Leurs serviteurs prirent dans un hangar, près de la maison de Nicodème, des échelles, des marteaux, des chevilles, des outres pleines d'eau, des vases et des éponges, et placèrent les plus petits de ces objets sur une civière semblable à celle où les disciples de Jean-Baptiste placèrent son corps lorsqu'ils l'enlevèrent de la forteresse de Machérunte (1)

(1) Elle décrivit la civière dont il est question ici comme un long coffre de cuir qu'on transformait en une espèce de cercueil fermé en y passant trois bâtons larges comme la main, faits d'un bois solide quoique léger. Ce coffre se portait ensuite sur les épaules au moyen des bouts de ces mêmes bâtons qui dépassaient de chaque côté. Elle raconta l'enlèvement du corps de Jean-Baptiste, comme ayant eu lieu dans la nuit du mardi au mercredi, 4-5 du mois de Sebat (21-22 Janvier) de la deuxième année de la vie publique du Sauveur, environ quinze Jours après la décollation du saint précurseur. Parmi ceux qui y prirent part, elle mentionna les trois disciples de Jean. Jacob, Eliacim et Sadoch, fils de Cléophas et de Marie d'Héli et frères de Marie de Cléophas en outre Saturnin, Jude Barsabas, Aram et Théméni, neveux de Joseph d'Arimathie, un fils de Jeanne Chusa, un fils de Véronique, un fils de Siméon et un cousin de Jean, qui était d'Hébron. Le corps du précurseur, sans sa tête que l'on ne put avoir que plus tard, fut porté à Juta dans le tombeau de sa famille.

Source : livresmystiques.com


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SANCTUAIRE DU SAINT SEPULCRE, TOMBEAU DE JOSEPH D'ARIMATHIE

http://www.saintsepulcre.custodia.org/d ... sp?id=4229

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31 août Saint Raymond Nonnat

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INVOCATION


Ô Dieu, qui avez rendu digne d’admiration votre bienheureux serviteur Raymond, faites qu’en ce jour où nous nous recommandons si spécialement à sa puissante intercession, nous ressentions tous les effets salutaires de son pouvoir auprès de vous, et qu’après avoir sanctifié nos âmes nous recouvrions la santé, afin de pouvoir vous aimer et vous bénir éternellement. Par N.-S. J.-C. Ainsi soit-il.
Saint Raymond Nonnat, qui sauvez miraculeusement les mères qui agonisent dans les douleurs de l’enfantement, nous vous prions avec ferveur.

ORAISON


Ô Dieu, Créateur et Père de tous les hommes, mes enfants sont un talent que vous m’avez remis entre les mains; faites que je puisse un jour vous en rendre les fruits avec usure. Dieu clément, je vous en conjure, donnez-moi votre science et votre doctrine, pour les faire croître dans la sagesse; votre grâce et votre lumière, pour les conduire dans la voie du salut; votre conseil et votre prudence, pour les préserver des séductions du monde; enfin votre justice et votre sévérité, pour corriger leurs vices sans faiblesse. Père éternel, faites que devant votre tribunal je puisse dire comme votre divin Fils: Je n’ai laissé perdre aucun de ceux que vous m’avez donnés. Ainsi soit-il.

Source : saintretz.info

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Biographie de Saint Raymond Nonnat

Raymond, né à Portel, au diocèse d'Urgel, en Catalogne, en 1204, fut surnommé « Nonnat » (non natus) parce que sa mère mourut avant de lui donner le jour, ce qui lui vaut d'être le patron des femmes enceintes et de l'enfant qu'elles portent. Sa mère était morte d'une grave maladie dont elle se vit attaquée au septième mois de sa grossesse ; les médecins assuraient que l'enfant était mort aussi, et que c'était même sa mort qui avait provoqué celle de sa mère ; le père, néanmoins, ne put jamais se résoudre à la voir conduire en terre sans avoir la connaissance de ce qu'elle portait dans ses entrailles ; un de ses parents, qui le vit dans cette perplexité, eut la hardiesse de tirer un poignard de son sein pour en fendre le côté gauche de la défunte, et l'on vit paraître aussitôt un bel enfant plein de vie, contre toute espérance humaine et au grand étonnement de tous ceux qui étaient présents. Son père était de la noble famille des Sarrois, depuis appelée Segers, alliée aux maisons de Foix et de Cardone. Enfant pieux et studieux, fort dévôt à Vierge Marie, il était bouleversé par la misère physique et morale.

Entré dans l'Ordre des Mercédaires[1], récemment fondé par Pierre Nolasque[2] pour venir en aide aux chrétiens tombés aux mains des musulmans, Raymond Nonnat fut chargé d'aller à Alger pour racheter ceux que les barbaresques avaient réduits à l'esclavage. Quand il n'eut plus d'argent, il se livra lui-même contre quelques captifs. D'abord traité durement, il obtint ensuite la permission de circuler pour encourager ses compagnons d'infortune et, comme il avait profité de cette relative liberté pour enseigner quelques musulmans qui se convertirent et qu'il baptisa, il aurait été condamné à être empalé si ceux qui lui servaient de caution n'étaient intervenu ; il fut fouetté dans les rues, puis on lui perça les lèvres avec un fer rouge pour y placer un cadenas dont le gouverneur avait la clef.

Saint Pierre Nolasque finit par rassembler la rançon de Raymond qui, bien qu'il eût voulu rester pour soulager les esclaves chrétiens, obéit à l'ordre de rentrer en Espagne. Peu après, le pape Grégoire IX qui l'appela auprès de lui, le créa cardinal, au titre de Saint-Eustache, sans lui imposer de quitter l'habit de son Ordre. Raymond Nonnat mourut près de Barcelone, avant que d'avoir rejoint le Souverain Pontife. Dès que Raymond Nonnat fut entré dans la maison du comte de Cardone qui était à deux journées de Barcelone, il fut saisi d'une fièvre très-violente, accompagnée de convulsions et de tous les symptômes qui pouvaient être les marques d'une mort prochaine. Il voulut s'y disposer par les moyens ordinaires que l'Eglise présente à tous les fidèles. Mais les religieux de la Merci dépendaient du curé du lieu qui était absent ; il fallut l'attendre pour lui administrer les derniers Sacrements. Alors Raymond, qui craignait de mourir sans être muni du saint Viatique, éleva les yeux au ciel et pria Dieu de ne pas permettre qu'il fût privé de ce bien qu'il désirait avec tant d'ardeur, quoiqu'il s'en reconnût indigne ; et aussitôt il entra, par la porte de la salle où il était couché, en présence du comte, des religieux et de plusieurs autres personnes qui l'assistaient, une belle procession d'hommes inconnus, revêtus d'habits blancs, comme les religieux de la Merci, et tenant chacun un flambeau allumé à la main. Notre-Seigneur les suivait ayant un saint ciboire entre ses mains ; mais la lumière qu'il répandait était si grande, que tous ceux de l'assemblée en furent éblouis : de sorte que personne ne put voir ce qui se passa dans la suite d'une action si miraculeuse qui dura une bonne demi-heure ; après quoi la procession s'en retourna dans le même ordre qu'elle était venue, avec cette différence seulement, qu'en venant, les religieux n'avaient paru que depuis la porte de la chambre jusqu'autour du lit, et, au retour, ils prirent le chemin de la rivière qui arrose le pied du village, et la passèrent à pied sec, marchant sur les eaux comme sur la terre ferme, et disparurent ensuite. Le comte et tous les assistants, qui étaient sortis pour voir la fin de cette merveille, trouvèrent à leur retour le saint cardinal, les genoux en terre, les yeux baignés de larmes, le visage et les mains levés vers le ciel, et comme sortant d'un profond ravissement ; on lui demanda ce qui s'était passé ; mais il ne dit que ce mot de David : « Que le Dieu d'Israël est bon à ceux qui ont le cour droit et innocent[3] ! » Enfin, il avoua qu'il avait reçu le très-auguste Sacrement de nos autels. Ainsi, tous ses désirs étant accomplis, peu de temps après il rendit son esprit à son Créaleur, en prononçant ces paroles du Sauveur expirant sur la croix : « Mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains. »

Son visage, après sa mort, devint beau et éclatant comme celui de Moïse, quand il descendit de la montagne où il venait de parler avec Dieu ; et, bien que la chaleur de la saison fùt extrême, et qu'elle fût encore augmentée par le grand concours du peuple qui venait de tous côtés, pour honorer ses précieuses dépouilles, son corps néanmoins ne donna jamais aucune marque de corruption ; il répandait au contraire, par toute la salle, une odeur plus suave que le baume et que les parfums les plus précieux, et il se fit même beaucoup de guérisons surnaturelles, en faveur de ceux que la piété y avait amenés et qui avaient le bonheur de le toucher. Cependant il fallut penser au lieu où l'on mettrait en dépôt un si précieux trésor, et il s'éleva à ce sujet un nouveau ditférend entre le comte de Cardonne qui le voulait retenir, et les religieux de la Merci, qui le voulaient emmener dans leur couvent. Pour apaiser leur contestation, on convint que le saint corps serait mis dans une châsse et ensuite chargé sur une mule aveugle qui ne serait guidée que par son propre instinct, et que le lieu où elle s'arrêterait serait choisi pour cette sépulture. Cet accord fut fidèlement exécuté : car la mule, ayant marché quelque temps, alla s'arrêter enfin proche de l'ermitage de Saint-Nicolas où le serviteur de Dieu avait vu naître sa dévotion envers la sainte Vierge et où cette bonne Mère lui avait fait goûter ses faveurs. Jamais il ne fut possible de faire aller plus avant cette bête : elle fit trois fois le tour de l'ermitage, et ensuite elle tomba morte à la porte de la chapelle.

Source : missel.free.fr

Fête de Saint Raymond Nonnat
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2016/08 ... ujourdhui/

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1er septembre Saint Josué

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LIVRE DE JOSUE

Chapitre 1

1 Après la mort de Moïse, serviteur de Yahweh, Yahweh parla à Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse, en ces termes:
2 «Moïse, mon serviteur, est mort; maintenant lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux enfants d'Israël.
3 Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous l'ai donné, comme je l'ai dit à Moïse.
4 Depuis le désert et depuis ce Liban jusqu'au grand fleuve, le fleuve d'Euphrate, -- tout le pays des Héthéens, -- et jusqu'à la grande mer vers le soleil couchant, tout cela sera votre territoire.
5 Nul ne tiendra devant toi pendant tous les jours de ta vie; comme j'ai été avec Moïse, je serai avec toi; je ne te délaisserai, ni ne t'abandonnerai.
6 Fortifie-toi et prends courage; car c'est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j'ai juré à leurs pères de leur donner.
7 Seulement fortifie-toi et aie bon courage, en t'appliquant à agir selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t'a prescrite. Ne t'en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu réussisses en tout ce que tu entreprendras.
8 Que ce livre de la loi ne s'éloigne pas de ta bouche; médite-le jour et nuit, en t'appliquant à agir selon tout ce qui y est écrit; car alors tu prospéreras dans tes voies et tu réussiras.
9 Ne te l'ai-je pas commandé: Fortifie-toi et prends courage? Sois sans crainte et sans peur, car Yahweh, ton Dieu, est avec toi partout où tu iras.»
10 Josué donna cet ordre aux officiers du peuple:
11 «Parcourez le camp, et donnez au peuple ce commandement: Préparez-vous des provisions, car dans trois jours vous passerez ce Jourdain pour aller occuper le pays que Yahweh, votre Dieu, vous donne en possession.»
12 Et aux Rubénites, aux Gadites et à la demi-tribu de Manassé, Josué parla ainsi:
13 «Rappelez-vous ce que vous a prescrit Moïse, serviteur de Yahweh, en disant: Yahweh, votre Dieu, vous a accordé du repos et vous a donné ce pays.
14 Vos femmes, vos petits enfants et vos troupeaux resteront dans le pays que Moïse vous a donné au delà du Jourdain; mais vous passerez en armes devant vos frères, vous tous, les hommes forts et vaillants;
15 et vous les aiderez, jusqu'à ce que Yahweh ait donné du repos à vos frères comme à vous, et qu'ils soient en possession, eux aussi, du pays que leur donne Yahweh, votre Dieu. Puis vous reviendrez au pays qui vous appartient et vous le posséderez, ce pays que Moïse, serviteur de Yahweh, vous a donné au delà du Jourdain, vers le soleil levant.»
16 Ils répondirent à Josué, en disant: «Tout ce que tu nous as commandé, nous le ferons, et partout où tu nous enverras, nous irons.
17 Comme nous avons obéi en toutes choses à Moïse, ainsi nous t'obéirons. Daigne seulement Yahweh, ton Dieu, être avec toi, comme il a été avec Moïse!
18 Quiconque sera rebelle à tes ordres et n'obéira pas à tout ce que tu lui commanderas, sera mis à mort. Seulement, fortifie-toi et prends courage!»

Source : bible.catholique.org

SAINTS DU JOUR
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